Fermée depuis 2018, la passerelle Samarobriva à Amiens rouvrira dans quelques mois

C'est un chantier qui a commencé le 5 décembre 2022, lors de la déconstruction de l'ancienne passerelle Samarobriva après sa fermeture en 2018. Reliant le quartier Saint-Leu au parc Saint-Pierre, à Amiens, l'ancienne version est alors jugée trop dangereuse. Ce n'était alors que la première étape vers la reconstruction d'une nouvelle passerelle. Aujourd'hui, le chantier de cette nouvelle construction se concrétise. Et la version finale devrait être inaugurée au printemps 2025 selon la maire d'Amiens, Brigitte Fouré.

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Réouverture au printemps 2025

"Tout ceci a pris du temps", observe Brigitte Fouré, la maire d'Amiens, en lisant l'historique du projet. "Il a fallu d'abord conforter les soubassements et puis ensuite, il faut amener les morceaux de la passerelle. C'est ce qui est en train de se réaliser", ajoute l'élue. Cette nouvelle étape du chantier s'organise boulevard du Cange. Pendant 15 jours, le boulevard du Cange est donc fermé à la circulation et des déviations sont mises en place vers le boulevard Beauville et la rue Valentin Haüy.

"On va vérifier que tout est bien sécurisé, et il est prévu que cette passerelle rouvre normalement pour le printemps 2025", assure Brigitte Fouré. Bien après donc l'inauguration prévue de l'été 2024. "C'est très très long parce qu'entre le moment où on a décidé de faire quelque chose, et le moment où on a décidé de reconstruire déjà ça a pris du temps. Puis, ensuite, il a fallu faire le dessin de cette passerelle, etc", détaille la maire d'Amiens.

"On a hâte parce qu'on pourra enfin profiter des berges de la Somme et de la cathédrale d'une manière magnifique. Mais il faut aussi prendre le temps pour que les choses soient bien sécurisées et que les personnes handicapées puissent utiliser cette passerelle dans de bonnes conditions", explique la maire d'Amiens, Brigitte Fouré. Puis elle ajoute : "Je me souviens qu'avant qu'on ne ferme cette passerelle, on sentait que ça bougeait lorsqu'on l'empruntait. C'est la sécurité des personnes qui est au jeu aujourd'hui, on ne discute pas avec ça"