Rambervillers : condamné pour harcèlement moral, le maire doit rendre son écharpe

Le tribunal d'Epinal a rendu son jugement ce jeudi 8 février à l'encontre du maire de Rambervillers, Jean-Pierre Michel, poursuivi pour harcèlement moral sur plusieurs agents et enseignantes de la commune.

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Et la décision est lourde : six mois de prison avec sursis et interdiction d'exercer son mandat pour une durée de deux ans, avec exécution provisoire. Cela veut dire que même s'il fait appel, Jean-Pierre Michel doit rendre son écharpe de maire de la ville, fonction qu'il occupe depuis 2014. Sur les neufs parties civiles dans ce dossier, Jean-Pierre Michel a été reconnu coupable pour quatre d'entres elles. L'audience dans ce dossier avait eu lieu durant deux jours, en décembre dernier. Face aux témoignages accablants des plaignants, il avait catégoriquement nié les faits.

De nouvelles élections ?

Comment sera désormais administrée la commune ? D'ores et déjà, cinq conseillers d'opposition ont envoyé leur démission, dans le but de provoquer de nouvelles élections. Aucune date n'est encore fixée pour un prochain conseil municipal. Jean-Pierre Michel n'a, pour sa part, pas souhaité s'exprimer à l'issue du jugement.