"Gisèle Pelicot est un symbole" : À Orléans, environ 150 personnes réunies pour soutenir la victime des viols de Mazan

À l'appel de collectifs féministes, environ 150 personnes étaient réunies sur la place Sainte-Croix à Orléans, dans un rassemblement de soutien à Gisèle Pelicot, la victime des viols perpétrés par 51 hommes, dont son mari à Mazan, dans le Vaucluse, leur procès se déroule en ce moment.

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"La honte doit changer de camp" est écrit en gros sur la pancarte tenue par Matteo, accompagnée par Maurine, tous deux sont ulcérés : "Les femmes en ont plus que marre, on ne peut plus respirer, on ne peut plus rien faire même en dormant on se fait emmerder", s'indigne Maurine, "Il y a une affaire censée faire sortir ce que les hommes font aux femmes et il y en a qui sont aveugles. On peut toutes se mettre à sa place et toutes les femmes qui ont entendu ça, on a eu envie de vomir. Il faut un courage énorme pour que le procès ne soit pas à huis clos, Gisèle Pelicot est une grande dame."

Une minute d'applaudissements a été respectée par les participants quand a été évoqué le choix de Gisèle Pelicot d'ouvrir le procès au public. "Le terme est terrible, mais le fait que son mari ait fait ça de manière 'industrielle' c'est horrible. La honte elle doit être pour ces violeurs, ces 51 hommes, Gisèle Pelicot est un symbole." affirme Lucie.

Pour Julia, c'est important de montrer les coupables : "Le fait que tout ça soit public et que ce ne soit pas elle qui soit gêné mais les hommes dans la salle, c'est très important et j'espère que ça encouragera d'autres femmes dans le même cas à faire de même, après elle."