Afficher De Jakarta à Kuala Lumpur |
Un dernier vol avec mes amis de Lion Air et me voilà à Singapour. Un sacré choc quand on arrive de Jakarta… Un immense terminal qui ressemble à un centre commercial, propre et lumineux, pas une fumée de cigarette à l’horizon, des files de voyageurs parfaitement alignées devant les comptoirs d’immigration. Un coup de tampon et je me dirige vers le métro. Fin de journée, j’ai un petit creux. Assis dans le métro je sors un petit gâteau indonésien de mon sac… Une dame en face de moi me regarde l’air effrayé et me fait de grands signes. Elle me montre la pancarte derrière moi. Interdiction de manger et de boire. Évidemment. Bienvenue à Singapour. Le tarif c’est 500 S$ (environ 300€). Mais les singapouriens ont le sens de la mesure, manger ne coûte "que" 500 S$, fumer c’est 1000S$, transporter des matières explosives ou inflammables c’est 10000S$...
Je suis venu au pays des amendes pour une raison précise. Il me faut un visa pour la Birmanie. J’ai bien essayé de l’obtenir à Jakarta. Impossible, ils ne le délivrent qu’aux résidents travaillant en Indonésie, « allez à Singapour » qu’ils me disent. Le lendemain je vais donc à l’ambassade de Birmanie à Singapour. Plus de formulaire en anglais, une longue file d’attente, et au bout un birman aimable comme une porte de prison qui me dit que non, ils ne délivrent des visas qu’aux résidents travaillant à Singapour. Je sors, il pleut des seaux d’eau, ça commence à me plaire Singapour… J’attends que la pluie se calme sous les tentes dans la cour de l’ambassade. Un gars souriant, fumant des Gudang Garam engage spontanément la conversation. Je l'aurais parié, il est indonésien. Enfin presque, il est singapourien mais son père est sumatranais, de Padang. Les Gudang Garam qu’il fume ? Illégales à Singapour. Et pour le mégot qu’il vient de balancer c’est combien l’amende ? 200S$ et… l’obligation d’aller regarder une vidéo expliquant que jeter ses ordures dans la rue c’est vraiment très mal. Pays de dingues. Je rentre en traversant bien au vert sur les passages piéton, je marche à gauche dans le métro sans dépasser la ligne jaune, et je retourne trouver un peu de répit à Little India. Le quartier détonne un peu à Singapour, les rues sont animées, les indiens déambulent en sarong le soir, se couchent par terre, quelques pubs et bars à filles dans Dunlop street, la rue des backpacker’s.
N’ayant pu obtenir de visa, j’ai au moins un bon prétexte pour rapidement me barrer de là. Je reste une journée de plus pour faire un peu le tour de la ville. J’avais évoqué quelques villes malaisiennes que l’on pouvait traverser presque sans sortir de centres commerciaux. A Singapour ce n’est pas "presque". On peut effectivement traverser le centre-ville sans mettre un pied dehors, passant d’un grand centre commercial à un autre par quelques souterrains également plein de magasins. Trois jours à Singapour c’est bien suffisant, le dimanche je pars pour KL.
Retour en Malaisie donc. Retour à Puchong chez Chin Ling et Gee Fan. Et le lendemain rebelote, ambassade du Myanmar, à Kuala Lumpur donc cette fois-ci. Pleine à craquer l’ambassade, les guichets donnent directement sur la cour, un bar des vendeurs ambulant. Ça semble habituel, les travailleurs birmans viennent renouveler leurs papiers. Le guichet dédié aux demandes de visa n’est pas submergé. Je remplis le formulaire, deux photos, je paye, on ne me pose aucune question, revenez dans cinq jours. Cinq jours à KL ça me semble un peu longuet, je pars quelques jours à Melaka. Le mercredi c’est Deepavali, célébration hindoue. C’est férié et Melaka et remplie de malaisiens et singapourien en vacances. Un petit côté Disneyland, mais la ville garde beaucoup de charme. Un concentré de Malaisie. Des maisons coloniales, un quartier portugais habité par les descendant des premier colons et comme partout des chinois et des indiens. Et puis comme Penang, comme Padang, Melaka c’est l’endroit idéal pour me laisser aller à mon passe-temps favori de ces dernières semaines (voire de ces derniers mois) : manger !
Trois jours à Melaka, dont un en compagnie de Chin Ling, Gee Fan et Jamie venues profiter de Deepavali, et je rentre à KL récupérer mon visa. L’ambassade est toujours aussi pleine de monde. Après avoir échoué à Jakarta puis Singapour je suis un peu inquiet. Aucun suspense, on me rend mon passeport sans un mot, j’ai mon visa pour la Birmanie.
Après quelques jours de glande assez intense à KL, dans quelques heures je prends l’avion pour Rangoon.
Je suis venu au pays des amendes pour une raison précise. Il me faut un visa pour la Birmanie. J’ai bien essayé de l’obtenir à Jakarta. Impossible, ils ne le délivrent qu’aux résidents travaillant en Indonésie, « allez à Singapour » qu’ils me disent. Le lendemain je vais donc à l’ambassade de Birmanie à Singapour. Plus de formulaire en anglais, une longue file d’attente, et au bout un birman aimable comme une porte de prison qui me dit que non, ils ne délivrent des visas qu’aux résidents travaillant à Singapour. Je sors, il pleut des seaux d’eau, ça commence à me plaire Singapour… J’attends que la pluie se calme sous les tentes dans la cour de l’ambassade. Un gars souriant, fumant des Gudang Garam engage spontanément la conversation. Je l'aurais parié, il est indonésien. Enfin presque, il est singapourien mais son père est sumatranais, de Padang. Les Gudang Garam qu’il fume ? Illégales à Singapour. Et pour le mégot qu’il vient de balancer c’est combien l’amende ? 200S$ et… l’obligation d’aller regarder une vidéo expliquant que jeter ses ordures dans la rue c’est vraiment très mal. Pays de dingues. Je rentre en traversant bien au vert sur les passages piéton, je marche à gauche dans le métro sans dépasser la ligne jaune, et je retourne trouver un peu de répit à Little India. Le quartier détonne un peu à Singapour, les rues sont animées, les indiens déambulent en sarong le soir, se couchent par terre, quelques pubs et bars à filles dans Dunlop street, la rue des backpacker’s.
N’ayant pu obtenir de visa, j’ai au moins un bon prétexte pour rapidement me barrer de là. Je reste une journée de plus pour faire un peu le tour de la ville. J’avais évoqué quelques villes malaisiennes que l’on pouvait traverser presque sans sortir de centres commerciaux. A Singapour ce n’est pas "presque". On peut effectivement traverser le centre-ville sans mettre un pied dehors, passant d’un grand centre commercial à un autre par quelques souterrains également plein de magasins. Trois jours à Singapour c’est bien suffisant, le dimanche je pars pour KL.
Retour en Malaisie donc. Retour à Puchong chez Chin Ling et Gee Fan. Et le lendemain rebelote, ambassade du Myanmar, à Kuala Lumpur donc cette fois-ci. Pleine à craquer l’ambassade, les guichets donnent directement sur la cour, un bar des vendeurs ambulant. Ça semble habituel, les travailleurs birmans viennent renouveler leurs papiers. Le guichet dédié aux demandes de visa n’est pas submergé. Je remplis le formulaire, deux photos, je paye, on ne me pose aucune question, revenez dans cinq jours. Cinq jours à KL ça me semble un peu longuet, je pars quelques jours à Melaka. Le mercredi c’est Deepavali, célébration hindoue. C’est férié et Melaka et remplie de malaisiens et singapourien en vacances. Un petit côté Disneyland, mais la ville garde beaucoup de charme. Un concentré de Malaisie. Des maisons coloniales, un quartier portugais habité par les descendant des premier colons et comme partout des chinois et des indiens. Et puis comme Penang, comme Padang, Melaka c’est l’endroit idéal pour me laisser aller à mon passe-temps favori de ces dernières semaines (voire de ces derniers mois) : manger !
Trois jours à Melaka, dont un en compagnie de Chin Ling, Gee Fan et Jamie venues profiter de Deepavali, et je rentre à KL récupérer mon visa. L’ambassade est toujours aussi pleine de monde. Après avoir échoué à Jakarta puis Singapour je suis un peu inquiet. Aucun suspense, on me rend mon passeport sans un mot, j’ai mon visa pour la Birmanie.
Après quelques jours de glande assez intense à KL, dans quelques heures je prends l’avion pour Rangoon.
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