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JO 2024: le club de Leon Marchand insiste pour récupérer un bassin olympique (mais pas celui de ses exploits)

Le club des Dauphins du TOEC de Toulouse, où est licencié Léon Marchand, souhaite récupérer l'un des bassins olympiques de la Défense Arena où le nageur toulousain a accompli ses exploits lors des JO 2024.

La fin des JO 2024 est entérinée mais l'enthousiasme généré par la quinzaine et l'esprit de compétition demeurent. L'héritage de ces Jeux suscite des convoitises. C'est le cas notamment pour les bassins de natation olympique. Si deux des trois bassins ont déjà trouvé preneurs - celui des exploits de Léon Marchand allant à Sevran et le second à Bagnolet -, le troisième cherche encore un propriétaire.

Et les prétendants se succèdent, parmi lesquels le club des Dauphins du TOEC où Léon Marchand est licencié cherche à tirer son épingle du jeu. Le club toulousain n'a pas dit son dernier mot après avoir essuyé un premier échec. Une deuxième demande a été formulée, comme le précise son directeur Michel Coloma dans une interview accordée à La Dépêche samedi.

Lille également sur le dossier

Le club des Dauphins du TOEC avait déjà transmis une demande en 2021. Pas suffisante cependant si on en croit le directeur du club. "Dès 2021, nous avons fait part de notre projet à la Fédération de natation et à l’État. La Cité de la natation, c’est un projet à 30 millions d’euros. Nous avons réitéré la demande pour récupérer un des bassins de Paris 2024 à la fin des Jeux, au vu des résultats de Léon Marchand notamment", estime Michel Coloma.

Dans l'interview, ce dernier précise bien que trois bassins vont bénéficier d'une seconde vie après les Jeux de Paris 2024. Mais il précise aussi que Lille est intéressé par le projet. Malgré une concurrence nouvelle, Michel Coloma ne désespère pas et estime qu'il a "une chance sur deux" de voir sa demande acceptée.

Si le comité d'organisation des Jeux Olympiques valide, le troisième bassin de la Défense Arena rejoindrait le projet de la cité de la natation à Toulouse dans un batiment de 10.000 mètres carré réparti sur cinq niveaux. Une aubaine pour le club toulousain qui pourrait ainsi économiser entre deux et cinq millions d'euros selon le directeur.

VN