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JO 2024 (breaking): mais pourquoi les danseurs s’appellent B-boy ou B-girl?

Les épreuves olympiques de breaking ont officiellement débuté ce vendredi 9 août au Parc urbain de la Concorde. L’occasion pour le grand public de faire la connaissance des fameux B-boys et b-girls.

Le breaking avait rendez-vous avec son histoire ce vendredi 9 août. Sous l'œil attentif et bienveillant de l’Obélisque de Louxor, les épreuves de ce tout nouveau sport olympique, symbole de la volonté de dépoussiérer les JO, ont officiellement débuté au parc urbain de la Concorde.

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Le grand public peut ainsi découvrir les meilleurs spécialistes de la discipline, avec quatre représentants français: B-girl Carlota, B-girl Syssy, B-boy Dany Dann et B-boy Lagaet. En découvrant ces noms, les spectateurs et téléspectateurs ont ainsi pu se demander pourquoi disait-on systématiquement "B-Girl" ou "B-boy" pour qualifier les danseurs.

On ne dit pas breakdancer

Une "B-girl" et un "B-boy" sont les noms donnés aux danseurs de break. Ces derniers peuvent aussi être appelés "breakers" si l’on englobe les pratiquants hommes et femmes. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, on ne dit pas breakdancer. De la même manière, l'appellation "breakdance", souvent utilisée par les non-initiés, est erronée.

Il existe deux théories pour expliquer cette appellation "B-boy" et "B-girl". La première de ces deux hypothèses suggère que le "B" signifie "Break". Les B-boys et B-girls seraient ainsi des "break-boys" et "break-girls" car ils performant sur des séquences musicales contenant seulement des lignes de basse et de batterie. La deuxième théorie consiste à dire que le B est une référence au Bronx, le quartier de New-York ou a est apparu le breaking.

Vient ensuite la question de savoir pourquoi cette appellation est presque systématiquement insérée dans le nom de scène des breakers, pourquoi on dit le plus souvent "B-girl Syssy" et non "Syssy" tout court. Il s’agit tout simplement d’une coutume, une façon d’entrer dans un personnage. Lorsqu’elle pénètre dans l’arène, Sya Dembélé, de son vrai nom, n’est pas seulement Syssy. Elle est… B-girl Syssy.

Felix Gabory Journaliste RMC Sport