DIRECT. JO 2024: le bilan et les remerciements du Premier ministre

Le fraîchement nommé Premier ministre Michel Barnier a salué les équipes qui ont fait la réussite des JO 2024:

"Les Jeux de Paris se sont achevés dans une dernière célébration magique autour de nos athlètes olympiques et paralympiques, et en présence de Thomas Bach, Président du CIO. Pas de nostalgie! Mais des souvenirs en or et des leçons pour notre pays. Un enseignement en particulier : quand les responsables politiques et le pays s’unissent, à tous les niveaux de l’action publique, et par-delà les clivages politiques, rien n'est impossible. La réussite de ces Jeux leur doit tant."

Au Président de la République Emmanuel Macron, qui s'est engagé avec force, dès son élection en 2017 à soutenir la candidature de la France, initiée par le Président François Hollande en 2014."

Aux ministres Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu et Amélie Oudéa-Castéra. Avec l’ensemble du Gouvernement, sous l’autorité du Président de la République et des Premiers ministres, ils ont su faire oublier toutes les critiques de ceux qui ne croyaient pas au succès. Ils ont su engager tous les agents de l’action publique, salués hier soir au milieu des athlètes.

À Anne Hidalgo, Maire de Paris, ville hôte, Valérie Pécresse, Présidente de la région Île-de-France, Patrick Ollier, Président de la Métropole du Grand Paris, Sébastien Troussel, Président du département de la Seine-Saint-Denis, haut lieu de ces Jeux, et tous les départements qui ont accueilli ces Jeux ou les flammes. À tous les maires des villes et présidents d’intercommunalités qui ont accompagné ces Jeux, de l’arrivée de la flamme à Marseille à la fête d’hier soir. Leurs services, des équipes techniques aux policiers municipaux ont été essentiels pour faire de Paris 2024 un succès.

Et surtout aux équipes d’organisation, dirigées par Tony Estanguet, qui ont inventé et rendu possible ces Jeux qui nous ont rendu si fiers. Autour d’elles, les dizaines de milliers de volontaires ont montré que la société tout entière sait se mobiliser avec joie. La joie d’accompagner tous les athlètes, emmenés par David Lappartient et Marie-Amelie Le Fur. C'est tous ensemble, en mettant de côté les sensibilités politiques, et en pensant seulement au bien commun, que ce rêve a été réalisé. Gardons l’esprit olympique!"

Et avec lui, les Phryges, mascottes désormais cultes, en pleine chorégraphie

Comme lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, Philippe Katerine interprète Nu, porté par des haltérophiles olympiques et paralympiques de l’Equipe de France.

Lucky Love interprète My Ability en live, Nightcall Kavinsky, Angèle et Phoenix projettés sur l'Arc de Triomphe.

Teddy Riner, tout juste nommé commandeur de la Légion d'honneur, fait une apparition sur la scène. Son visage est projetté sur l'Arc de Triomphe.

Il est rejoint par une partie de l'équipe de France de judo, qui entonne We are the champions et Freed from Desire.

Les escrimeurs qui improvisent un karaoké sur "Emmenez-moi", Rim'k qui lance le concert... La soirée est bel et bien partie place de l'Etoile.

La vasque, allumée, s'envole de nouveau dans le ciel de Paris.

La fête débute à l'Arc de Triomphe, avec une projection de certains grands moments de la cérémonie d'ouverture (notamment Céline Dion). En bande son, "Parade", de Victor Le Masne.

Prochaine partie de cette parade: le show, qui débutera à 21h.

La cérémonie s’achève avec l’interprétation d’Axelle Saint-Cirel, entourée de musiciens et avec l’Arc de Triomphe en toile de fond. La mezzo-soprano chante La Marseillaise, elle qui avait interprété l’hymne national depuis le toit du Grand-Palais lors de la cérémonie d’ouverture olympique

Le quintuple champion olympique de judo est fait commandeur de l'Ordre National du Mérite par Emmanuel Macron. Il est le dernier médaillé décoré dans cette cérémonie.

Le président de la République remet même la cravate de Teddy Riner en place !

Ils sont 12 à être décorés: Alexis Hanquinquant, Lucas Mazur, Romane Dicko, Alexandre Léauté, Amandine Buchard, Clarisse Agbégnénou, Sarah-Léonie Cysique, Madeleine Malonga, Dorian Foulou, Kévin Le Cunff, Jean-Louis Michaud et Trévor Clevenot.

Les rugbymen à 7, menés par Antoine Dupont, décoré par Emmanuel Macron, sont acclamés par le public. On retrouve également Kauli Vaast, Cassandre Beaugrand, Jules Ribstein et Tanguy de la Forest.

Les rugbymen refont leur célèbre chorégraphie !

La part belle aux judokas sacrés en équipe. Les para-nageurs Ugo Didier et Emeline Pierre sont décorés, tout comme Léon Marchand, qui est fait chevalier de la Légion d'honneur par Emmanuel Macron. Le tout sous l'ovation du public.

16 athlètes et para-athlètes font partie de la troisième salve. Championne paralympique de boccia, Aurélie Aubert est décorée par Emmanuel Macron. On retrouve également l'équipe de cécifoot et son capitaine Frédéric Villeroux, qui reçoit son insigne des mains de Didier Deschamps. La championne olympique de taekwondo Althea Laurin est décorée par Marie-Amélie Le Fur, alors que Nicolas Gestin est décoré par Tony Estanguet et Benjamin Thomas est décoré par Claude Onesta.

Sont notamment décorés Flora Vautier, Maxime Grousset, les escrimeurs menés par Auriane Mallo-Breton, les para-athlètes menés par Gloria Agblemagnon, Antoine Praud ou Manon Genest.

Du côté des remettants, outre Emmanuel Macron, Michel Barnier, Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu, Amélie Oudéa-Castéra, Fadila Khattabi, Anne Hidalgo et Tony Estanguet, on retrouve les anciens champions olympiques Laura Flessel, Thierry Omeyer, Marie José Perec et d'anciens médaillés paralympiques (Michael Jérémiaz, Marie-Amélie Le Fur).

Les décorés sont appelés un par un.

Emmanuel Macron décore Felix Lebrun, le nouveau Premier Ministre Michel Barnier écore Olivier Perreau, médaillé de bronze de saut d'obstacle par équipe. Amélie Oudéa-Castéra est avec Lauriane Nolot, vice-championne olympique de kitesurf.

Avant le début de la cérémonie des décorations.

Pour les athlètes qui gagnent leur première médaille olympique ou paralympique : un athlète qui gagne sa première médaille d’or aux Jeux est nommé au grade de chevalier de Légion d’honneur. Les athlètes médaillés pour la première fois d’argent et de bronze sont nommés chevaliers de l’Ordre National du Mérite.

Pour les athlètes déjà médaillés précédemment et qui ont de nouveau gagné lors de ces Jeux : Un athlète qui gagne une médaille d’or lors de ces nouveaux Jeux est promu dans l’ordre de la Légion d’honneur, si cela fait plus de huit ans qu’il y a déjà été nommé ou promu. Sinon, il est promu dans l’Ordre National du Mérite. Un athlète qui gagne une médaille d’argent ou de bronze lors de ces nouveaux Jeux n’est pas promu.

Des images des performances des Tricolores aux JO sur un discours d'Emmanuel Macron.

Ils sont 118 athlètes (66 "olympiques" et 52 "paralympiques") à recevoir une décoration par 58 remettants. Les 28 premiers sportifs dont les frères Alexis et Félix Lebrun et le boxeur Sofiane Oumiha font partie des premiers à être honorés. Ceux qui ont remporté leur première médailles recevront l'Ordre National du Mérite. Ceux qui ont gagné l'or ou qui ont fait mieux que lors des précédents JO reçoivent l'ordre de la Légion d'honneur. Les 28 premiers sportifs recevront donc l'insigne de chevalier de l'Ordre National du Mérite.

Le protocole se poursuit avec le ravivage de la Flamme du tombeau du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe. L'ambiance se veut plus solennelle. Emmanuel Macron est accompagné par des athlètes de l'armée des Champions du Ministère des Armées.

"Vous êtes tombés amoureux des Jeux et nous, nous sommes tombés amoureux de vous", déclare le président du CIO qui remet la Coupe olympique au peuple français. Ce prix remis pour la 1ere fois en 1906 est la plus haute distinction décernée à une organisation ou des communautés pour leur contribution au sport et aux Jeux olympiques. Sous une grande clameur, Bach a remet le trophée à deux volontaires et deux supporters.

Les athlètes médaillés aux Jeux olympiques et paralympiques arrivent progressivement sur la scène en forme d'anneau qui entoure l'Arc de Triomphe où Emmanuel Macron les attends. Anne Hidalgo, Tony Estanguet, des volontaires sont aussi présents pour ce moment de communion.

Léon Marchand, quadruple médaillé d'or aux JO de Paris, était l'une des stars de la parade des champions, samedi sur les Champs-Elysées. Le nageur toulousain dit avoir pris le temps de savourer ses exploits mais annonce replonger dans la piscine dès lundi.

>> Après la parade des champions, Léon Marchand annonce "se remettre au travail lundi"

"C'est fou, les gens sont fous", s'exclame Léon Marchand sur France TV alors qu'il se dirige vers l'Arc de Triomphe. "C'est énorme, merci aux gens", lâche Luka Mkheidze. "On se régale, c'est vraiment cool, les gens sont tops", confirme Alpha Djalo.

Une haie d'honneur spontanée s'est formée entre la fin du catwalk et la Place de l'Etoile. Les athlètes vont arriver au pied de l'Arc de Triomphe où va se dérouler la cérémonie protocolaire.

"Je suis KO" lance Romane Dicko qui profite pleinement du moment et qui demande au DJ de mettre plus de musique. Pendant ce temps, Cyril Jonard entame une danse.

Petit clin d'oeil à la cérémonie de clôture des JO, où la délégation française avait aussi fait un Paquito.

Les athlètes sont quasiment arrivés au bout du catwalk et communient désormais pleinement avec les spectateurs. Toujours avec les sons qui sont devenus incontournables lors de ces JO: "Que je t'aime", "Midnight City"...

Le public et les athlètes entament une Marseillaise a cappella.

"Merci pour ces Jeux. Merci à vous, c'était incroyable. Et être là avec vous, ça nous fait remonter sur un nuage", déclare Teddy Riner sur le catwalk pendant que la foule scande son nom.

Le judoka arrive seul sur le catwalk, habillé en costume cravate. Il est fortement acclamé.

Antoine Dupont, Léon Marchand, Romane Dicko, Frédéric Villeroux, les frères Portal, Lebrun et Didier, Aurélie Aubert, Kévin Le Cunff, Manon Apithy-Brunet... les deux équipes olympique et paralympique ont véritablement fusionné et ne font plus qu'une.

On entend l'effervescence de la foule au passage des athlètes. Ceux-ci prennent le temps de saluer et taper dans les mains du public.

Les athlètes paradent avec Lettre à France ou encore Midnight City en musique de fond.

Ca y est, c'est le grand moment! Les athlètes olympiques et paralympiques commencent à défiler.

Amélie Oudéa-Castéra sur BFMTV: "On a tous le sentiment d'avoir vécu une aventure hors normes, des moments d'émotions d'une intensité d'une vie. Nos athlètes nous ont ébloui, ils ont battu leur record, ils ont atteint leurs objectifs. L'organisation a été irréprochable. L'embarquement de toute une nation était là, les élus locaux étaient là pendant le relais de la flamme. Sur l'héritage, on a bien préparé les choses. Le socle est robuste pour continuer à avancer. Ce soir, c'est la fin avec cette belle fête, mais il ne faut pas que ce soit la fin sur l'élan en faveur de la place du sport en France.

Une journée des sports le 14 septembre ? C'est très chouette. Il y en a une pour la musique, pour le monde de la culture; c'est formidable de transposer ça. Ça va être une façon de prolonger l'esprit des Jeux et célébrer tous ceux qui font le sport dans les territoires, les bénévoles, les éducateurs, les dirigeants dans les clubs. C'est aussi pour promouvoir la pratique sportive. On est dans des modes de vie trop sédentaires. Nos champions vont avoir donner l'envie à la jeunesse mais aussi à nous tous de faire plus de sport, y compris pour les personnes en situation de handicap pour lesquelles on a prévu des dispositifs particuliers d'accueil. C'est tout cela qui doit vivre et monter en puissance. Ce qui se joue maintenant, c'est la nécessité de passer d'une nation de grands sportifs à une grande nation sportive.

J'ai envie de dire bravo à Tony Estanguet. J'ai envie de lui dire merci et ça a été un vrai bonheur de travailler avec lui pendant 2 ans et demi.

Ce qui va rester ? Il y a des aménagements, de nouvelles lignes de transports. Pour la nation sportive, tous les équipements qu'on a bâti. Ce regard sur le handicap qui va changer. Il faut aller vers une égalité des droits qui est impérative.

Notre pays s'est retrouvé et il est capable de montrer de grandes choses en matière d'évènements sportifs internationaux. Andrew Parsons l'a dit, la France est la nouvelle référence. C'est un motif de fierté pour nous tous. C'est aussi le rayonnement des savoir-faire français."

Et les supporters qui défilent avant eux se chargent de chauffer la foule, entonnant "Qui ne saute pas n'est pas Français", "Allez les Bleus" et lançant des clappings.

Plus de 350 personnes sont présentes pour le CNOSF, dont son président David Lappartient et sa secrétaire générale Astrid Guyart. Côté CPSF, il y a plus de 250 personnes dont Marie-Amélie Le Fur (présidente) et Michael Jérémiasz (chef de mission de la délégation paralympique).

300 fans qui ont enflammé les "Carrés des supporters" et l’ensemble des sites ont été choisis pour défiler. Et ils paradent en chantant, avec tambours et trompettes, toujours prêts à mettre l'ambiance comme ils l'ont fait en tribunes avec leurs drapeaux, tifos spectaculaires et les têtes géantes des athlètes.

Parmi les 84 entreprses partenaires (14 mondiales et 70 domestiques): LVMH, Toyota, Orange, Coca-Cola, Accor...

"C'est beaucoup d'émotions (d'être ici aujourd'hui), j'ai envie de remercier tout le monde, les bénévoles, l'organisation. Je vais aussi partager ces moments avec les médaillés de l'équipe de France, qui sont mes potes, donc je suis vraiment content d'être ici. (...) Ca va nous marquer à vie".

"J'ai pris de longues vacances, j'ai beaucoup plus de recul, j'ai réalisé ce que j'ai fait. Mais maintenant il va falloir se remettre au travail à partir de lundi."

AV

On aperçoit notamment Tony Estanguet et Mathieu Lehanneur qui ouvrent la marche. Au total, 3.000 personnes ont porté la candidature française et le projet des Jeux 2024.

Ils étaient 45.000 au total, sur l'ensemble des Jeux olympiques et paralympiques. Un peu plus d'un millier d'entre eux ont été tirés au sort pour parader.

Joan-Benjamin Gaba, champion olympique de judo par équipes, vice-champion olympique des -73 kg, sur RMC:

Depuis la fin des JO: "Je me suis surtout reposé, je suis resté avec ma famille. J'ai profité au maximum et j'ai eu le temps de redescendre."

Sur son nouveau statut et son combat héroïque lors de l'épreuve par équipes: "Dans ces Jeux, j'ai pris une autre dimension. Ca fait plaisir. Mais je ne prends pas ça comme un exploit car je travaille tous les jours pour ça. C'est le fruit de mon travail et je vais continuer sur ma lancée pour que ça paie encore et encore (...) On ne s'attendait à rien de ce qui s'est passé. On était confiants qu'on allait gagner la finale mais je ne m'attendais pas à ce que ça se passe de cette manière. C'est ça la magie des équipes et c'est ça qui est beau."

Le porteur masqué donne les trois coups de bâton. La scène autour de l'Arc de Triomphe s'embrase aux couleurs du drapeau français. Magnifique.

Le porteur masqué de la flamme et la cavalière, personnages clés de la cérémonie d’ouverture olympique et apparus furtivement lors de la cérémonie de clôture, sont de retour.

Anne Hidalgo s'est rendue sur le pont d'Iéna, où ont été installés des anneaux olympiques. La maire de Paris était accompagnée par Thomas Bach, président du Comité international olympique.

"Je suis très heureuse d'accueillir à nouveau Thomas Bach, désormais Parisien, a-t-elle déclaré. Je veux lui dire merci. (...) Ces Jeux ont été une chance immense pour notre ville".

"On a vécu des Jeux extraordinaires, vraiment exceptionnels, a ajouté Anne Hidalgo. Je crois qu'ils restent vraiment dans le coeur de tous les Parisiens, mais aussi de tous les Français. Je remercie Thomas Bach d'être là pour ces anneaux posés sur le pont d'Iéna, qui va devenir à la fois piéton, puisque le coeur où nous sommes restera piéton, et nous aurons des deux côtés des accès pour les vélos, les bus, les véhicules de secours et les taxis".

Anne Hidalgo a aussi fait un point sur le maintien des anneaux olympiques sur la Tour Eiffel: "Les anneaux sont le plus beau des symboles. Je me réjouis que le président de la République approuve l'idée que les anneaux (de la Tour Eiffel) puissent rester. Et tout ça ne doit pas nous amener à nous opposer, au contraire ça doit nous amener à le faire de façon très consensuelle. Ces anneaux-là sur la Tour Eiffel ne pourront pas rester parce qu'ils sont très lourds. On travaille à l'installation d'anneaux qui seront compatibles avec la structure. Et poser ces anneaux sur pont d'Iéna, c'est un clin d'oeil des petits anneaux aux gros anneaux (de la Tour Eiffel) et au monde entier, parce que s'est ici que ça s'est passé".

"On doit vraiment une fière chandelle à cette équipe de rugby à 7 (qui a lancé la folie au Club France). Quand ils sont venus célébrer leur médaille d'or, c'était fou. Après, j'ai eu l'impression que tous les athlètes attendaient d'aller au Club France. Je vais peut-être être un peu bisounours mais il y avait tellement de reconnaissance et d'amour entre le public et les athlètes, que c'était unique. Je n'ai jamais vu ça de toute ma vie".

Nathalie Péchalat, présidente déléguée du Club France, sur RMC: "On a accueilli plus de 700.000 personnes, ça a été une réussite totale. Il y avait une ferveur de folie, une communion entre les athlètes et le public, ça a été époustouflant. (...) On a été victimes de notre succès et le petit point négatif pour moi, c'est la frustration de ceux qui n'ont pas pu rentrer. On ne peut que se réjouir de l'envie de célébrer l'équipe de France (...) On a vu énormément de familles, et que ça suscitait des vocations".

"Je profite (de mes médailles) mais j'irai chercher l'or en 2028. Il y a de petits contentieux à régler. (...) Il y a une grosse partie du travail qui s'est concrétisée mais on ne les a pas battus (ses adversaires) au bon moment et on n'a pas dit notre dernier mot. Je pense que Los Angeles sera mes derniers Jeux donc ce sera l'occasion de finir en beauté".

"Sur le 400m, on ne voulait pas qu'il soit disqualifié (le Vénézuélien German Enderson Santos Gonzalez, en or) parce qu'il y a l'aspect humain qui est là. Mais c'est frustrant que les règles soient appliquées à la tête du client. Quand on nous dit que oui, il a été tiré... voilà quoi. On va régler ça dans les années futures."

Timothée Adolphe (vice champion paralympique du 100m et 400m) sur RMC: "On est super contents de partager un dernier moment avec tout le monde. On a tous hâte de fêter la fin de ces Jeux ensemble, ça va être la fête de tout le monde, pas seulement des athlètes"

"Bien sûr", révèle Thierry Reboul.

"Comment ne pas avoir envie d'avoir Mbappé? Mais je crois qu'il avait surtout un programme estival personnel conséquent et il faut le respecter."

"Quand on a sorti 4 disques qui ont plutôt pas mal marché, en général on fait un best-of. Donc on est parti de ce type d'histoire là en se disant: prenons les meilleurs moments (des 4 cérémonies), on pourra les voir, les entendre, les revivre. On joue sur ce registre là avec des écrans de 50m de haut mais aussi des artistes sur cette scène ronde à 360° autour de l'Arc de Triomphe (...) Tout au long de ces Jeux, je crois qu'on n'a jamais oublié que c'était 'athlètes first'. Et c'est aussi ce qu'on essaie de faire aujourd'hui, car les Jeux c'est eux."

>>> JO 2024: "Je pourrais demander un régiment de CRS à poil, on me les donnerait", la plaisanterie de Thierry Reboul avant la parade des champions

Thierry Reboul, directeur de la création de Paris 2024, sur RMC: "La dernière parade a été décidée il y a 10-15 jours. Il y a toujours ce défilé sur les Champs mais là, l'idée c'était d'en faire un truc à la Paris 2024. Le président de la République a proposé qu'on décore les athlètes de Paris 2024 en public, pour la première fois. Moi, ça me parle. J'ai dit 'je veux bien, mais vous me laissez jouer.'"

Antoine Dupont, champion olympique avec les Bleus du rugby à 7: "Hyper heureux et fier, de ce qu'on a réalisé et de voir la joie et la fierté dans les yeux des gens. On surfe encore sur les belles émotions que nous ont fait vivre ces Jeux. C'était important pour nous d'être là aujourd'hui, les émotions qu'on vit sont d'autant plus belles quand elles sont partagées avec nos proches et le public. La France a eu un engouement et un amour pour le sport qu'on a peut-être jamais vu. Et ça se voit encore aujourd'hui, avec cette Parade".

La parade doit débuter dans une heure désormais. Les bénévoles profitent de la proximité avec les athlètes pour faire des selfies.

AV

Kylian Portal, médaillé de bronze du 400m NL: "Quand je suis arrivé, j'ai direct compris que j'étais 3e. C'était complètement ouf, c'était la médaille que j'étais allé chercher. Mais quand j'ai vu qu'Alex n'avait pas l'or (il a remporté l'argent), je me suis dit que c'était dommage. Mais c'est comme ça. J'ai essayé de profiter de ma médaille parce que je me suis dit que si Alex me voyait profiter, il prendrait aussi du plaisir."

Alex Portal, quadruple médaillé (3 en argent et 1 en bronze): "On a toujours envie de rentrer avec l'or. Mais 4 médailles sur 4 courses, c'était le mieux que je pouvais faire. Donc je suis vraiment content. J'essaie de tirer le positif de tout ça, je suis quand même fier. Et avoir vécu le podium avec Kylian, c'était trop bien."

Alexis: "On se pose déjà la question de comment on va faire pour les battre. Ca peut être intéressant de partir en stage pour se confronter à eux plus régulièrement. Mais on n'essaie pas de les copier, on n'arrivera jamais à les égaler en les copiant. Donc on fait les choses à notre sauce."

Félix: "On se sent pas très loin mais c'est aussi très dur d'aller les chercher. Il faut encore beaucoup d'entraînement. Ca va être le challenge de toute une vie. Eux aussi travaillent pour rester devant."

Félix Lebrun, double médaillé de bronze en tennis de table (en simple et par équipes avec son frère Alexis et Simon Gauzy) sur RMC:

"On est partis environ quinze jours en vacances puis on a repris l'entraînement. On n'oubliera jamais ce qui s'est passé parce que c'était magique mais il faut aller de l'avant et penser aux échéances futures. On s'y remet juste pour le plaisir de jouer au départ et petit à petit on retrouve un niveau de mieux en mieux."

Sur le fait d'être les porte-drapeaux du tennis de table. "C'est une fierté énorme. Dans notre club à Montpellier, on a vu plein de nouveaux licenciés. Il faut un peu pousser les murs, ça fait plaisir. Et j'en vois qui commencent en prise porte plume donc si je peux les aider, je vais essayer de le faire.

Alexis Lebrun: "On a hâte de défiler, on va vivre un grand moment".

Kauli Vaast, champion oylmpique de surf, sur RMC: "J'avais hâte d'arriver en France, de pouvoir défiler et clôturer ces Jeux avec une belle parade, ça va être magnifique", se réjouit le surfeur, sacré champion olympique à Teahupo'o.

"L'ambiance était la même à Tahiti. Tout le monde était derrière nous, quel que soit le résultat. Le retour à Paris a été impressionnant, ça a été un choc pour moi. Je ne pensais pas qu'il y aurait autant de monde. Ca m'a fait chaud au coeur de voir toutes ces personnes heureuses et j'étais fier d'avoir remporté une médaille d'or pour la France".

Alexis Hanquinquant, champion paralympique de triathlon, en direct sur RMC au pied de l'Arc de Triomphe: "La parade, il y a un petit brin de nostalgie. Mais aussi beaucoup d'euphorie car on va voir une dernière fois le public français qui a été exceptionnel. Il va falloir profiter à 100% de cette dernière fête."

Un moment fort de ses Jeux? "L'image qui me touche particulièrement, c'est l'ouverture olympique. Des athlètes paralympiques à la cérémonie d'ouverture olympique (lui, Nantenin Keïta et Marie-Amélie Le Fur), c'était un signal fort".

"On a complètement explosé les records de Londres en 2012. Et quand on sait que ça a été pendant longtemps la base, on a mis la barre très haute. Je souhaite un bon courage à Los Angeles parce que ça va être chaud pour eux."

"Ma saison ne se termine qu'en novembre, j'aimerais bien aller chercher un titre de championne du monde (...) J'ai eu un peu de mal à me remettre dans le bain. C'est un peu plus dur de me motiver à l'entraînement mais je garde le rythme avec les compétitions."

Cassandre Beaugrand, championne olympique de triathlon, sur RMC: "J'ai l'impression que ça fait un grand vide maintenant, donc c'est cool de fêter tout ça une dernière fois", confie la championne olympique de triathlon en direct du haut des Champs-Élysées. "Je n'ai vraiment pas de mots pour décrire ce que j'ai vécu, c'était juste incroyable. Je pense que le public a beaucoup joué sur ma course".

Sur sa course: "Je ne savais pas trop comment gérer ma fin de course. Je savais que j'étais la plus rapide sur le finish mais je me suis laissée porter par le public et c'est pour ça que j'ai accéléré avant".

La préfecture de police de Paris informe les spectateurs: ne venir que si vous êtes détenteur d'un billet.

Après le défilé sur les Champs-Elysées, les médaillés des Jeux olympiques et paralympiques recevront ce samedi, à partir de 18h30, des décorations lors d'une cérémonie protocolaire place de l'Étoile. Avec, parmi les remettants des insignes, du beau monde: Tony Estanguet, Souleymane Cissokho, Christine Arron, Maud Fontenoy, Laura Flessel, Marie-José Pérec, Didier Deschamps, Youri Djorkaeff ou Jackson Richardson seront ainsi de la partie.

Médaillé olympique en canoë, Nicolas Gestin se prépare lui aussi à la dernière célébration des Jeux, la grande parade de ce samedi après-midi. Un événement qui le rendra "un peu nostalgique", a-t-il confié sur RMC.

"Mais ce sera trop chouette de partager ça ensemble. C'est utile d'avoir des événements comme ça pour aussi se projeter sur la suite."

Médaillé de bronze en para-canoë, Rémy Boullé a salué ce samedi sur RMC l'initiative de la grande parade, lors de laquelle athlètes paralympiques et olympiques vont défiler ensemble.

"Ça nous permet vraiment d'aller au bout des choses, se dire qu'on est une seule et même équipe", a-t-il salué.

Pour célébrer une dernière fois les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, une grande "parade des champions" aura lieu samedi. Défilé, séquence protocolaire, concert... on fait le point sur le programme.

>>> le détail des festivités autour de la "parade des champions"

Le programme complet

• 14h : accueil du public sur les Champs-Elysées (spectateurs munis de billets)
• 16h–18h: parade des champions, des volontaires, des organisateurs et du mouvement sportif sur les Champs-Elysées, du métro Georges V jusqu’à la place de l’Etoile
• 18h30–20h: Ravivage de la flamme du Tombeau du Soldat inconnu et cérémonie de remise de décorations
• 21h: Concert avec des artistes issus des cérémonies des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024
• 23h–00h: DJ set depuis l’Arc de triomphe

Un dernier tour de piste avant que la vie "normale" reprenne... Ce samedi 14 septembre 2024, Paris et la France fêtent leurs champions avec un grand défilé sur les Champs-Elysées, avant une énorme fête. Comme pour refermer la parenthèse enchantée des Jeux olympiques et paralympiques 2024.

Outre la parade des athlètes, une cérémonie de décorations aura lieu dans la foulée à l'Arc de Triomphe, qui accueillera aussi un DJ set en fin de soirée. Avant cela, les artistes qui ont participé aux cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux seront de retour pour un concert à partir de 21h.