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nul
Par Anonyme, le 08.11.2023
nooooooon moi j'aime bien saint seiya omegaaaa !!!!!
nan plus sérieusement j'ai grandi avec donc ouais forc
Par Anonyme, le 06.09.2023
je me demande qui est plus puissant entre koga et seiya
Par Anonyme, le 23.07.2023
je partage votre avis à 100%100
Par Anonyme, le 10.09.2022
jajaja me gustó mucho la reseña,eres un ***** bro
Par Anonyme, le 03.03.2022
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Date de création : 25.11.2012
Dernière mise à jour :
08.11.2024
119 articles
Mais quand même l'exagération la plus célèbre de notre enfance restera Olive et Tom. Entre les terrains de 10 km de long dont tu voyais JAMAIS le bout, les stades de 50 000 personnes pour voir deux équipes d'écoliers jouer et diffusées jusqu'en Antarctique. Olivier avec trois côtes cassées, le tibia fracturé et 40 de fièvre continuait à jouer, c'était formidable !
Joueur du Grenier à propos de l'animé Captain Tsubasa de 1983
Là où tout a commencé
(notez que sur les 13, 4 seront titulaires en équipe nationale mais 11 auront été sélectionnés régulièrement, pas plus de 3 pour chaque autres équipes, c'était dire le niveau de Nankatsu Primaire)
Salut chatons et poulettes, je voudrais revenir sur un manga adapté plusieurs fois en animé dont la première a marqué toute une génération de gosses, que ce soit au Club Dorothée ou en Italie, en Espagne et sûrement dans le monde entier : Captain Tsubasa (Olive et Tom en France). Parce que même si le manga est sorti en 1981 il se poursuit encore aujourd’hui et tout le monde n’est pas forcément au courant. Si la première adaptation animée (1983) n’a couvert que les arcs primaire et collège, l’histoire du manga s’étend bien au-delà comme je l’ai moi-même découvert en tombant par hasard sur le tome 31 de Captain Tsubasa en 2002 mettant en scène un tournoi international où tous les joueurs japonais que j’avais suivi en primaire et au collège étaient réuni en une équipe du Japon… WAOU !
Bien sûr ceux qui suivent le manga sont au courant (notamment grâce à la saison 3... ou 2 de l'animé de 2018), mais il faut être assidu parce qu’une bonne grosse partie de l’histoire n’a jamais été publiée en France. Donc je vais en parler par ordre chronologique pour éviter de perdre les néophytes. Captain Tsubasa le manga comme on l’entend se déroule sur 37 tomes et divisé en 3 arcs majeurs :
-l’arc Primaire avec Tsubasa (Oliver Atton) qui emménage à Shizuoka et rencontre Wakabayashi (Thomas Price) et Ishizaki (Bruce Harper), ainsi que Roberto la star brésilienne qui prend Tsubasa sous son aile. La formation de l’équipe Nankatsu, le tournoi départemental puis national jusqu’à la victoire en finale face à la Meiwa de Hyuga (Mark Landers). Malgré leur accord, Roberto partira pour le Brésil en laissant Tsubasa au Japon. Misaki (Ben Becker) et Wakabayashi partent en Europe à la fin, d’où la question récurrente « mais pourquoi ça s’appelle Olive et Tom ? Thomas il part dés le premier arc on le revoit plus ! »
Duel au sommet ! (lol)
-l’arc Collège qui se déroule 3 ans plus tard au cours de la troisième année de collège de Tsubasa qui compte remporter une nouvelle fois le tournoi national pour aller au Brésil, on y retrouve les joueurs de l’arc primaire plus forts ainsi que de nouveaux personnages comme les défenseurs Soda (Ralph Peterson) et Jito (Clifford Youm) ou les joueurs plus jeunes et prometteurs comme Nitta (Patrick Evrett) et Sano (Sandy Winters). Une nouvelle fois la finale confronte Tsubasa à Hyuga et se termine par un match nul. Tsubasa, Hyuga et Matsuyama (Philipe Callahan) acquièrent chacun durant la compétition des techniques de tir spectaculaires, rapprochant plus encore le manga d’un shonen.
Plus de Misaki et de Wakabayashi, Tsubasa se retrouve bien seul face aux trois stars de la Toho
-l’arc du Tournoi International junior en France qui se déroule quelques mois plus tard, adapté dans la « suite » de l’animé appelée Shin Captain Tsubasa en 13 épisodes jamais sortie en France ainsi que dans la série Olive et Tom le retour (2001, Joueur Du Grenier en a brièvement parlé avec l’équipe de France et sa complicité éhontée avec l’arbitre) où la VF nomme ce tournoi « une coupe du monde » ce qui est une grosse erreur. Pour la première fois on voit donc les joueurs japonais uni en une équipe autour de Tsubasa affronter d’autres équipes nationales et découvrir des joueurs toujours plus talentueux de leur génération, Diaz le prodige argentin, Schneider le capitaine allemand qui joue avec Wakabayashi depuis 3 ans, Pierre le français et Hernandez le gardien italien. Et si au début, tout le monde se moque des japonais, avec leur persévérance et leur courage ils parviennent à triompher de chaque match et remportent la finale. Le manga se conclue sur Tsubasa qui déclare/s’aperçoit de ses sentiments à Sanae (Patty) et part pour le Brésil intégrer l’équipe de Roberto, Sao Paulo Jr.
L’équipe nationale ! (Heureusement qu’ils ont des numéros parce qu’il y en a 4 qui se ressemblent un peu trop : Misaki, Misugi, Matsuyama et Sorimachi... en même temps comment tu veux les différencier ? Ils se ressemblent t.... *BLAGUE ANNULÉE*)
L’animé reboot de 2018 (le 3ème reboot de Captain Tsubasa en animé… Captain Tsubasa J, Olive et Tom le Retour...) a réussi l’exploit d’arriver jusqu’à ce point en étant fidèle aux évolutions de tous les personnages du manga et sans faire de coupures, c’est pourquoi ceux qui ont connu la suite comme moi prient très fort dans l’attente d’une prochaine annonce comme quoi les studios poursuivront pour une saison 4... ou 3... ouais cette licence a toujours été un bordel de gestion. Car oui, si le manga en 37 tomes est bien fini, l’histoire générale de Captain Tsubasa ne fait que commencer, ohhhhh oui ! Vous n’êtes pas prêts !
Après la fin de la saison 2… enfin 1 depuis que Primaire et Collège ont été réuni en une saison, les fans étaient tendus. Est-ce qu’ils allaient s’arrêter là ? Et ce sera rebelotte dans 10 ou 20 ans ? Ben non, ils ont continué !
Après une pause de 88 à 94, Takahashi l’auteur du manga revient sur Captain Tsubasa avec la suite du manga : un one-shot nommé Hollanda Youth qui revient sur la 3ème finale nationale de lycée du Japon entre la Nankatsu de Misaki et la Toho de Hyuga, puis 3 matchs amicaux avec la redoutable équipe de Hollande de leur génération qui domine le football européen, y compris l’incroyable équipe d’Allemagne. Le one-shot a été plutôt bien adapté, mais uniquement la partie Japon-Hollande en un film d’animation, il y a quelques différences mais ça restait une belle promesse de suite pour l’histoire de Captain Tsubasa.
Puis vint World Youth, une série de mangas en 18 tomes, publiée en France une fois et n’a plus jamais été réédité par la suite, d’où les prix des mangas surabusés sur les sites marchands. Au début on nous présente un nouveau japonais du Golden Age, la génération de Tsubasa, Shingo Aoi (Nicolas Alliot), joueur très doué mais mal desservi par une mauvaise équipe. Admirant Tsubasa, il part lui aussi pour un pays étranger, l’Italie, afin de perfectionner son football. On suivra ses aventures durant tout le premier tome avant de revenir sur Tsubasa 3 ans après la fin du manga d’origine et la finale contre l’équipe Flamengo menée par Carlos Santana, la pépite du Brésil. Les arcs de la série sont les suivants :
-l’arc de préparation à la coupe du monde Espoir avec la présentation de Aoi son évolution en Italie, la finale brésilienne et le camp d’entrainement de l’équipe du Japon avec l’arrivée de la RJ7 (Real Japan 7), une équipe de 7 joueurs talentueux prêts à remplacer 7 des titulaires de l’équipe d’origine. Puis les qualifications asiatiques où le Japon dépossédé de 7 de ses meilleurs joueurs va devoir se qualifier pour la coupe d’Asie Espoir dans un groupe de 4 équipes, dont la redoutable Thaïlande.
-la coupe d’Asie où l’on croise toujours plus de joueurs talentueux où la véritable équipe du Japon est lancée avec des joueurs plus aguerris. Les deux premières équipes seront qualifiées pour la coupe du monde Espoir.
-la coupe du monde Espoir organisée par le Japon où l’équipe privée de Misaki va se confronter aux meilleures équipes du monde de leur génération, on y retrouve des équipes connues comme l’Italie, l’Argentine, la France et l’Allemagne mais aussi la Hollande, la Suède et l’épreuve ultime, le Brésil dont le coach n'est autre que... Roberto !
Toujours plus haut !
Malheureusement en cours de parution, le succès au Japon du manga n’était pas au rendez-vous et l’auteur a dû écourter en grande partie son œuvre pour la terminer plus vite, voilà pourquoi malgré sa densité et tout le potentiel qu’elle avait a raconté, elle ne dure que 18 tomes mais offre quand même une magnifique conclusion avec un mariage, ainsi qu’une fin ouverte puisque le rêve de Tsubasa n’a pas de limite et compte bien conquérir le titre mondial adulte.
3 ans plus tard Takahashi revient pour une nouvelle série mais à partir de là, plus de publication en France ni ailleurs, uniquement au Japon. Road to 2002 raconte ainsi la suite, Tsubasa transféré de Sao Paulo à Barcelone, Hyuga à la Juventus et les autres japonais en équipe pro de J-League. Ce manga fut partiellement adapté dans l’animé Olive et Tom le retour mais pas complètement et s’arrête à mi-chemin. La série compte 15 tomes.
L’auteur enchaine sur la série Golden 23 où l’équipe du Japon de la génération de Tsubasa prend part aux qualifications asiatiques pour les JO de Madrid. Misaki va devoir mener l’équipe sans les joueurs pro hors Japon. La série compte 12 tomes.
Puis à partir de 2013 commence Rising Sun, le dernier manga Captain Tsubasa en date racontant les JO de Madrid. On y retrouve toutes les équipes nationales avec en renfort jusqu’à 3 joueurs adultes en joker pour rendre les équipes encore plus redoutables. Seuls le Japon et l’Allemagne ont refusé ce renfort. En 2022 l’auteur annonce qu’il ne pourra continuer le manga que pour une année de plus, ensuite il devra arrêter. Et effectivement, en 2023 sort dans le dernier magazine Captain Tsubasa les derniers chapitres et conclut l’histoire de manière abrupte, le Japon étant en plein milieu de la demi-finale contre l’équipe d’Espagne. C’est ainsi la fin du manga, mais pas la fin de l’histoire ! Par la suite l’auteur a créé un site et y dépose la suite de l’histoire sous forme de croquis, donc Captain Tsubasa continue, mais d’une autre manière et accessible gratuitement. Le match laissé en suspens sur le format papier continue de plus belle sur internet et c’est heureux car le nouveau rival de Tsubasa qu’on nous tease depuis Road to 2002, Michael de l’équipe d’Espagne, n’avait pas fini de nous surprendre.
La dernière image du manga !
Captain Tsubasa rien que par ses deux premiers arcs est entré dans la légende, mais un manga qui a plus de 40 ans continue-t-il d’être aussi passionnant ? Est-ce qu’au bout d’un moment on ne se lasse pas de voir toujours Tsubasa gagner, d’autant plus que les suites ont toujours été difficilement accessibles, surtout depuis Road to 2002 publié uniquement au Japon. Je ne peux donner que mon avis : Tsubasa au Barça, au début c’est bien, on le descend enfin de son piédestal de génie qui réussit toujours tout (bon, faut quand même pour ça le mettre dans l’équipe d’un des deux meilleurs joueurs du monde, mais c’est un détail) mais rebondit à la vitesse de la lumière et en fin de sa première année pro il est non seulement titulaire, l’équipe s’est aménagée autour de lui mais en plus c’est grâce à lui que Barcelone gagne la Liga… en UN AN. Alors qu’en Italie, dés son premier match de titulaire, Hyuga qui a été honorable en faisant mal à une défense solide avant d’être remplacé est carrément envoyé en série C… j’ai donc décroché à Road to 2002 tout comme j’avais décroché en voyant la gueule du premier manga World Youth : un nouveau personnage sorti de nulle part qu’on suit dans sa pénible ascension en Italie, je m’en foutais un peu en fait. Puis par hasard j’ai lu le tome 7 de World Youth avec le retour en force de Hyuga et des autres exclus… ah ben si tu me prends par les sentiments, ouais bien sûr que je suis vendu ! XD (J'ai dit que j'étais fan de Hyuga?) Et donc dans Golden 23 j’étais de nouveau hypé quand l'équipe du Japon du Golden Age s'est reformée et j’ai pas été déçu. Faire un arc sans Tsubasa et Hyuga, c’est comme faire une série DBZ sans Goku et Végéta, fallait oser ! Donc oui, vraiment, même si il y a des hauts et des bas comme dans toutes les histoires du monde, Captain Tsubasa pour moi est vraiment toujours aussi passionnant et me fait toujours autant vibrer. A l'image de Goku, Seiya et tous les autres héros japonais de mon enfance, Tsubasa ne perd jamais courage, ne se laisse jamais au désespoir et se bat toujours plus fort et inspire son entourage a toujours plus se transcender. Et comme ces autres héros, il est blindé de défauts, entièrement consacré à sa passion et sourd et aveugle au reste du monde.
Et puis faut pas oublier une chose : on est dans un manga de football. Où à chacun des matchs, il y a deux équipes de plus de 11 personnes qui s’affrontent (ben oui faut compter les remplaçants aussi), vous voyez où je veux en venir ? Il faut donc être capable de créer beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP de personnages, sept à onze passionnants et bien faits pour l’équipe du héros et au moins un, trois voir quatre persos solides dans l’équipe adverse pour qu’elle soit un minimum crédible. C’est pour ça que ceux qui se lancent dans des histoires de sport en équipe ont mon admiration même si je ne pratique pas de sport. Le tennis, la boxe, le golf pourquoi pas, la natation, la danse, c’est des sports individuels, mais le football, le rugby, le baseball, ça demande un travail sur les personnages bien plus grand pour que ça reste passionnant. A noter que Takahashi n’est pas vraiment fan de foot, il est passionné de baseball mais à l’époque, le marché du manga était saturé par ce sport qui est très populaire au Japon et le foot était quasi-inconnu mais très populaire partout ailleurs dans le monde, d’où un Tsubasa qui évolue dans un Japon en plein éveil de talents de footballeurs, le Golden Age, mais aussi esseulé jusqu'à son arrivée à Shizuoka parce que le football n'intéressait pas les autres enfants (c'est con dans un sport où il faut être 11 pour jouer), et ne voulait pas se forcer à jouer au baseball pour se faire des amis. Et comme le Destin est farceur, le reste du monde voit émergé durant SA génération des talents qui promettent d’être aussi prodigieux que leurs ainés.
Voilà, c’était ce que je pouvais vous dire en étant le plus bref possible à propos de Tsubasa. Il y a d’autres one-shots canon ou pas et mini-séries (En la liga, In Calcio, Memories), les jeux vidéos tecmo (NES et SNES) et Rise Of New Champions (PS4) qui racontent des versions différentes de l’histoire, les joueurs de la Vie réelle transposés dans le manga, mais ça serait beaucoup trop long de parler de TOUT, 40 ans d’histoire je vous rappelle. Si vous êtes intéressés d’aller plus loin, je vous recommande vivement la chaîne Youtube le Coin de Tsubasa où Radunga l’animateur fait des vidéos passionnantes sur la licence Captain Tsubasa. Il parle des personnages, des équipes, des mangas et la chronologie de l’histoire, des animés, des jeux vidéos, des noms des persos, de tout ce qu’il y a autour de la licence et même des What if ou des théories sur la suite ainsi que des vidéos plus humoristiques sur les persos, c’est la chaîne youtube la plus complète sur Captain Tsubasa francophone qu’on puisse trouver. Merci d’avoir lu jusqu’au bout.
Entre ciel et terre, hors de l'espace et du temps
Et pour terminer, un peu de zique ? Je pourrai proposer Moete Hero de l'animé de 83 et reprise dans l'animé de 2018 mais comme tout le monde la connait, voici Fighting de Captain Tsubasa J, tout aussi bien mais forcément moins connue.
Plus rien n'est impossible !
Salut chatons et poulettes et bienvenus dans ce nouveau billet. Si on reparlait de Star Wars ? Eh oui déjà, c'est tellement bien Star Wars. Sauf que là, on ne va pas parler de la Trilogie dans laquelle il y a semble-t-il rien à dire (j'ai tiré le premier, les rééditions, la pelle de Leia à Luke, le fantôme d'Anakin qu'est jeune... comme quoi même selon les gens qui disent que c'est parfait, cette oeuvre reste perfectible XD) pour se pencher sur l'un des épisodes les plus décriés par ceux qui se plaignent le plus fort (avant la sortie de l'Aprèlogie j'entends), l'Episode 1 : La Menace fantôme.
Alors, je partais sur écrire un article dans lequel tout ce que je dirai n'est que de l'hypothèse, que je ne me base sur aucun chercheur ou critique de Star Wars, que je résonne de ma propre personne en tant que spectateur, mais je me suis surpris à glisser quelques petites réponses toute aussi hypothétiques (je prétends pas détenir la vérité de Star Wars, seul Lucas le peut) sur des observations faites par les détracteurs, sinon de Star Wars 1, ce qu'à amener Star Wars 1 dans la saga. Et bien sûr, comme l'être humain est multiple et non d'un modèle unique, il se peut que j'ai juste pour certain mais pas dans l'absolue majorité, voir que je sois à côté de la plaque pour tout le monde. En gros j'essaye de me mettre à la place d'une personne qui a trouvé que la politique dans la Menace fantôme était inutile/chiante/nulle.
Star Wars Episode 1. Ahlala, que de souvenirs ! J'ai souvenance en regardant le Flic de Beverly Hills 3 à la télé le caméo de Georges Lucas, en le voyant j'ai immédiatement pensé "hey mec, c'est quand tu fais les épisodes 1, 2 et 3 ?!" car ils n'étaient pas encore sorti à l'époque mais ayant les VHS Edition spéciale de Star Wars, je savais qu'Un nouvel espoir était l'épisode 4, le tout premier sorti, qu'il y avait le 5 et le 6 mais les trois premiers n'existaient pas. Et ça c'était juste la réaction d'un gosse de moins de 10 ans impatient de retrouver l'un de ses univers préféré, imaginez l'état émotionnel des mecs de 30 ans qui ont vu l'Episode 4 au cinéma et qu'ils attendent depuis 20 ans les épisodes manquant de leur saga favorite ! Et comme le dit Durendal, en 20 ans, il s'en passe des choses : la naissance de l'univers étendu qui ne s'intéresse qu'à l'après Le retour du Jedi, le projet multimédia Les Ombres de l'Empire, le succès planétaire de la trilogie au point que tout le monde ou presque connait de près ou de loin au moins UN élément de l'univers officiel là où d'autres licences populaires n'étaient pas forcément connues de tous. Je ne me souviens pas à 10 ans avoir entendu parlé de Star Trek par exemple, ou d'Indiana Jones. Bref Star Wars est devenu un mythe. Son histoire et ses personnages sont totalement ancrés dans notre culture. Mais durant ses longues années depuis Le retour du Jedi, a persisté cette zone d'ombre totale qu'est le passé de cet univers, sous l'ancienne République, cette Guerre Noire (VF), Obi-Wan qui était général, l'histoire d'Anakin, la mère de Luke et Leia, l'Ordre Jedi défenseur de la paix et de la justice depuis des centaines de générations, qui était l'empereur pour être parvenu au sommet dans une république... eh bien au bout de 20 ans, papy Lucas a dit : "J'vais répondre à tout ça !"
-En avant, Guingamp !
-Heu moi c'était pas Obi-Wan ?
Je ne sais pas si il avait les moyens ou pas avant, si c'était pour d'obscures raisons mercantiles avec Mattel/Hasbro pour avoir un meilleur pourcentage, si ça lui plaisait pas tant que ça de réaliser un univers qui le dépasse, si c'était trop compliquer de commencer par la chute de héros et l'avènement des méchants ou si c'est les fans qui lui ont cassé les couilles, ou si c'est tout ça à la fois, et au final je m'en branle, car la Prélogie est sortie. Oui, c'est simpliste comme vision de la chose mais que voulez-vous, quand j'ai pas de rancune envers quelqu'un je vais pas m'en inventer juste pour le plaisir de l'emmerder.
-Hey dites les gars ! Et si le film était à chier ?
Le texte défilant de Star Wars 1 défile alors sur l'écran télé, nous révélant que la planète Naboo est sous l'emprise d'un blocus tenu par la cupide Fédération du Commerce (tout est fait pour nous les faire détester, y compris leur apparence ou leur accent ^^). Pourquoi ? Ben y'a une taxation des routes commerciales, du coup ils doivent mettre beaucoup plus la main à la poche et comme ils sont cupides (et qu'ils sont guidés dans leurs actions par l'obscur Dark Sidious, qui d'ailleurs ne leur inspire pas confiance, il suffit de voir leur réaction quand ils apprennent qu'ils sont DEUX) ben ils imposent un blocus LEGAL à la petite planète, avec leurs vaisseaux de guerre et leur armée droïde privée. Pendant que le congrès de la République s'enlise dans des débats sans fin provoqués par ces taxes semant la discorde parmi ses représentants, le Chancelier Valorum charge en secret deux Jedi de régler la situation.
-Bonne chance les gars.
-Pas de soucis Chancelier, la Force est avec nous : ce sont des lâches cupides. Les négociations ne seront pas longues.
-Il n'empêche que j'ai un mauvais pressentiment... comme si nous étions sur le point de vivre des évènements qui allaient bouleverser notre vie pèpère de gardiens de la paix...
-Garde ça pour quand on sera dans leur vaisseau-mère, Obi.
Oui je sais, vous connaissez probablement le pitch de base, mais ça sera utile de s'en rappeler, de même que là je me met des œillères et je ne m'intéresse qu'à ce que La menace fantôme raconte pour être le plus juste possible, bien que la saga est un tout donc peut être que ce sera pas possible. C'est pour ça que je n'ai pas précisé que, oh ben tiens ça alors, le représentant de Naboo est Sheev Palpatine, vous savez le mec qui est l'Empereur dans la Trilogie.
Les Jedi donc subissent des tentatives d'assassinat peu après leur arrivée chez la Fédé et s'échappent par les vaisseaux d'invasion qui débarquent discrètement dans les marais et forêts de Naboo. Pendant ce temps la reine Amidala contacte en personne les vice-rois pour leur informer "votre embargo est terminé, je sais que le chancelier vous a envoyé deux ambassadeurs qui vous somment de parvenir à un règlement". "Non mais vous vous faites des idée, on a reçu personne. Et en plus on ferait rien qui soit pas légal aux yeux du Sénat" que répond le Vice-roi. Puis il se tourne vers son bras droit : "Bloquons leur communications, comme ça même si ils soupçonnent qu'on s'apprête à les envahir, ben ils pourront pas alerter le Sénat". S'apercevant que les communications sont désormais brouillées, le capitaine Panaka dit à la reine que quand même, la situation pue du cul parce que la garde serait impuissante face à l'armée de la Fédé du commerce, elle répond qu'elle veut pas de guerre, il faut maintenir les négociations. Cela risque d'être difficile. C'est ainsi que débarquent les très attendues gentilles petites troupes d'invasion sympas et temporaires (marque déposée Durendal) de la Fédé du Commerce.
Nous retrouvons Qui-Gon fuyant les cargos de troupes, il tombe littéralement sur un autochtone qui s'agrippe à lui en pleine panique, faut dire qu'il a probablement jamais vu pareil spectacle dans ses marais. Il décide de servir Qui-Gon qui l'a sauvé, ce dernier refuse après lui avoir reproché de ne pas avoir de cervelle. Obi-Wan retrouve les deux lurons. Les armées de la Fédé sont pas loin, d'autres vont arriver, il leur faut fuir, l'autochtone nommé Jar-Jar Binks propose de les emmener dans la ville cachée de Gungan City. De là, nos deux Jedi sont informés d'un chemin menant à Theed la capitale et obtiennent un sous-marin qui les y mènent pour pouvoir sauver la reine de l'emprisonnement et fuir Naboo pour aller sur Coruscant afin de dénoncer les agissements de la Fédé du commerce.
En chemin, comme le blocus leur a tiré dessus et ainsi endommagé leur vaisseau, les Jedi dirigent le groupe sur Tatooine, planète hors de l'influence de la Fédé du commerce, même si elle est aux prises des clans Hutt, ils ne savent pas que la reine est recherchée. C'est dingue comme ça s'enchaîne avec logique et fluidité, j'ai du mal à croire que ce soit l'un des opus les plus détesté de la saga. Parce qu'il y a Jar-Jar qui ne sert à rien dedans ? Relisez le passage surligné en bleu et redites-moi ça sans trembler des genoux.
Qui-Gon, Jar-Jar et Padmé la suivante (qui est en réalité Amidala) rencontrent Anakin dans le comptoir de Watto le toidarien, créature plus cupide encore que les Neimodiens de la Fédé du commerce, tellement que l'influence Jedi ne marche pas sur lui. Watto a la pièce de vaisseau qu'il leur faut pour repartir mais Watto ne s'intéresse pas à leur sous républicains qui n'ont aucune valeur sur cette planète. Et un vaisseau spatial endommagé qui peut à peine voler et surtout pas dans l'espace dans la Bordure Extérieure aura peut être, mais c'est qu'une hypothèse selon moi, du mal à se vendre à même valeur qu'un vaisseau plus petit doté d'hyperdrive. Les pointilleux de l'univers étendu diront que Quinlan Vos (et probablement son maître) qui est un Jedi était présent à Mos Espa à ce moment là (en train de regarder Sebulba latter Jar-Jar) aurait pu aider Qui-Gon mais il ne l'a pas fait, alors qu'ils se connaissent, mais encore une fois je me limite à l'Episode 1 et aux connaissances qu'il apporte, et ça m'arrange parce que je ne puis en dire plus là-dessus. J'ai suivi ce personnage qu'à travers les comics Clone Wars alors qu'il avait sa propre série, Jedi assez borderline qui se balade avec un flingue et son propre vaisseau, que les scénaristes de l'univers étendu prélogiste exploitent à mort. Et puis détail à la con, qu'est-ce qui a inaugurer l'univers étendu de la Prélogie ? L'Episode 1, du coup Quinlan Vos et sans doute une bonne partie des Jedi de l'Ordre n'existaient pas, en tout cas pas à la connaissance du public.
-Eh ouais, j'étais là. Ahh la bonne époque où tous les prélogistes kiffaient le Kiffar !
Mais nous en arrivons après la victoire à la course de pod d'Anakin à LA partie, ce qui a fait décrocher la plupart de la minorité bruyante chez les spectateurs de Star Wars du film : les scènes du Sénat sur Coruscant. Juste un dernier petit détail de Tatooine, Obi-Wan dit à son maitre avant qu'il n'aille chercher Anakin : "J'ai comme l'intuition que nous allons encore ramasser une pitoyable créature en chemin". Ce qui sous-entends qu'ils en ont déjà ramassé une, et que pour l'instant je ne nommerai pas. Arrivé près du vaisseau, Qui-Gon subit l'attaque d'un énergumène qui a traqué la bande jusqu'à Tatooine et armé d'un sabre laser rouge. Le chevalier réussit à sauter dans le vaisseau qui s'envole, laissant l'assassin sur place. Le combat laisse Qui-Gon à bout de souffle et présente à Obi-Wan Anakin, c'est la première rencontre de deux êtres liés par le destin et la Force.
A peine atterrit, la reine Amidala est accueillie par le sénateur de Naboo, Palpatine donc, et aussi par ni plus ni moins que le Chancelier Valorum en personne. Rien que ça, c'est un comité d'accueil de grande classe, le principal acteur de la République se déplace en personne pour accueillir la reine et annonce même qu'il a levé une séance extraordinaire pour que toute la République puisse entendre sa requête.
Pendant qu'elle se prépare à l'assemblée avec son sénateur, ce dernier la met en garde qu'aujourd'hui les choses ont pas mal changées ici, plus de civilité, tout est politique, ce qui sous-entends que tout est calculé, pas sincère, le Sénat est plein de représentants cupides et querelleurs, hélas le bien commun n'intéresse plus personne. En ces conditions, même si le blocus est grave et que le peuple de Naboo souffre, Palpatine n'est pas confiant quant à une réaction de la part du Sénat, le Chancelier lui-même a peu de pouvoirs baignant dans des accusations de corruption. Ce sont les bureaucrates qui détiennent le VRAI pouvoir. Faudrait vraiment pour changer ce système élire un NOUVEAU Chancelier. Les autres solutions prendraient trop de temps.
Du côté de Qui-Gon, en rendant son compte rendu de mission au Conseil Jedi, il soupçonne que l'homme mystérieux qui l'a attaqué sur Tatooine et qui avait une bonne maîtrise des arts Jedi serait en réalité... un Sith ! Hors, ça fait au moins 1000 ans que ces adeptes de la Force ont disparu. Il n'est pas envisageable aux yeux du Conseil que les Sith soient revenus à leur insu. Outre cette information qui découlera sur une enquête comme de juste, Qui-Gon annonce aussi une incroyable nouvelle : le flot de la Force a guidé son chemin jusqu'à un petit garçon dont le taux de midi-chloriens est supérieur à Yoda le chef informel de l'Ordre et de tout Jedi qui a pu être vu. Peut être même qu'il a été conçu par les midi-chloriens, en tout cas la mère d'Anakin affirme qu'il n'a pas de père.
-Alors voilà : j'ai croisé un petit esclave sur une planète de la Bordure extérieure qui a plein de microbes dans le sang qui doit être probablement l'Elu qui amènera l'équilibre dans la Force, vu qu'il est issu d'uneparthénogénèse. Marie, Jésus, tout ça.
-Ouais heu, faut pas boire dés le matin mon gars. Et puis tu sais, ça fait quoi, 1000 ans que les Sith existent plus, on y croit moyen à la prophétie en cet instant T, donc on voit pas l'intérêt de former ton gosse trop âgé, qui doit donc tout désapprendre pour remodeler sa vision du monde et en plus il est attaché à sa mère qu'il a connu trop longtemps.
-Vous imposeriez une vision du monde à un gosse, espèce de fanatiques ?
-Tu veux dire imposer des règles pour ne pas digresser des idéaux de paix et de justice que prône notre gouvernement républicain ? Tu préfères qu'on le laisse sans surveillance s'éveiller sans prendre garde à la tentation d'agir pour lui-même au lieu des autres ? Ou même se faire EXPLOITER par d'autres ? Tu t'es cru dans Pinocchio ? Non, on fournit un cadre pour que ce don s'épanouisse au mieux sans avoir à risquer de se retrouver avec un adepte hostile au cul, on est pas cons non plus. A moins que tu ne préfères qu'on ne passe de bonnes règles (même critiquables pour un oeil extérieur libertaire) à PAS de règles ?
-Et pour l'intérêt outre que notre Ordre, regarder les performances d'un jeune homme qui arrive à peine à soulever de quelques centimètres son vaisseau embourbé dans le marais tu n'as qu'à. Préféré L'Empire contre-attaque chez la majorité des fans l'épisode est, paraît-il.
Ah ça ouais, encore un truc qui a outré la minorité bruyante. Genre dans les cellules y'a une donnée mesurable qui indique chez un être qu'il a en lui plus que chez d'autres la capacité à ressentir la Force. Alors que la Force dans la Trilogie était présentée comme une religion, une foi qui si elle est inébranlable permet à un être de réaliser des miracles : soulever/attirer la matière, avoir des visions de l'avenir, guider leurs actions vers le succès ou influencer les actions d'autres, avoir une perception hors du commun ou des capacités physiques incroyables (super vitesse, saut démesuré...). Est-ce que l'un peut empêcher l'autre ? Surtout dans un monde où la technologie est telle qu'ils ont des vaisseaux, des voitures et des monoplaces volants, des armes de plasma, des systèmes de communications au-delà de notre niveau, d'innombrables systèmes solaires au sein de leur République commune, le savoir scientifique ne pourrait pas identifier dans ce qui est censé être de partout de naturel et qui lie la galaxie en un Tout unique ? Et comment les Jedi feraient sinon pour identifier de potentiels candidats pour leur Temple ? Qui-Gon dit "si il avait vu le jour au sein de la République, nous l'aurions découvert bien plus tôt". Et si il a fait ce test, c'était qu'il avait remarqué que la Force était puissante en lui, à seulement 8 ans il pilote des podracers, chose qui n'est pas donné à tout le monde tant il faut, au moins chez un humain, "avoir des réflexes de Jedi". De plus Anakin a une grande capacité d'apprentissage, il comprend vite le fonctionnement du vaisseau d'Amidala alors que ce type de vaisseau il n'a jamais du en voir sur sa planète, même étant au service d'un ferrailleur. Il y a une part instinctive certes mais il faut aussi qu'on lui dise, qu'on lui montre, qu'on lui apprenne.
Alors, j'ai vu il y a quelques temps une vidéo de Gillus, grand amateur de Star Wars dans laquelle il a fait part dans une de ses vidéos de toute l'attente que la Prélogie a suscitée en lui et de sa déception. Je ne traite que cette partie de sa vidéo (qui en reste très intéressante dans sa globalité pour le témoignage apporté) mais je crois avoir compris son idée. Si vous êtes attaché à la Prélogie et que vous ne voyez pas les problèmes par rapport à la Trilogie, c'est parce que c'est votre génération, vous y êtes plus attaché parce que vous avez vécu sa sortie, tout comme vous ne comprenez pas que l'Aprèlogie peut avoir du succès chez la génération suivante. Alors c'est ça la réponse à mon attachement pour la Prélogie plus que pour la Trilogie ? Et qui explique que même si j'apprécie certaines idées et personnages de l'Aprèlogie je n'arrive pas à la hisser plus haut dans mon estime ? Eh bien même si bien des éléments pourraient me pencher à être convaincu que oui, ce n'est globalement pas le cas. J'ai aussi ma propre manière de m'approprier l'univers Star Wars, et la nostalgie n'en fait pas partie. Je ne suis pas attaché à Star Wars de la même manière que je suis attaché à Harry Potter, Dragon Ball Z ou Saint Seiya, j'aime toutes ces oeuvres mais de manières différentes.
Aussi ai-je accueilli l'existence des midi-chloriens comme le gosse de 11 ans que j'étais comme ceci : "ouais, ok." et je me suis jamais posé de questions dessus avant que je ne commence à entendre sur internet que c'était un défaut. D'accord c'était pas évoqué dans la Trilogie, mais dans la Trilogie ça fait 20 ans que les Jedi n'existent plus et les derniers qui restent sont focalisés sur le fils d'un des leurs qui a une grande chance d'avoir la Force en lui, puisque c'est aussi dans les cellules, Anakin a pu avoir transmis sa capacité à ressentir la Force à son fils. Et ça mène également à la frustration du constat suivant : "mais alors ça veut dire que tout le monde ne peut pas être un Jedi dans cet univers !" eh bien non, tout le monde ne peut pas devenir un Jedi mais n'importe qui peut l'être, indifféremment de son espèce, sa planète ou sa position sociale, aussi sûr qu'Anakin, fils d'une esclave sur une planète de la Bordure Extérieure appartenant à un petit ferrailleur cupide s'avéra être l'Elu.
Et vite fait pour les tenues des Jedi dans la Prélogie qui ressemblent à l'humble bure d'Obi-Wan : il est clair que les Jedi cultivent leur austérité, leur humilité, arborant des tenues qui, dans cet univers, sont clairement passe-partout. Et ça va de pair avec la discrétion qu'impose la plupart de leurs missions, ça alors ! Pour des missions particulières, des Jedi peuvent de munir de tenues plus protectrices ou performantes tel que l'armure d'Obi-Wan dans les dessins animés Clone Wars.
Non en fait c'est pour m'assurer qu'on puisse vendre des figurines de moi, lol ! C'est pas du tout parce que je suis sur un champ de bataille.
Bon j'ai bien digressé, reprenons le récit parce qu'on aborde ENFIN le pourquoi de l'article : la scène du Sénat ! Donc l'on peut admirer le bâtiment, les milliers de plate-formes représentant une planète affilié à la République. Alors une seconde... 1h26min52sec Ok. 1h29min27sec Ok. Ce qui fait à peu près 3 minutes. Sur 2h08 si on exclue le générique de fin et le texte du début. Alors oui, je comprend ce que les plus raisonnables disent, ça ne se limite pas à cette seule scène, il y a de la politique diluée dans tout le film, surtout aux scènes entre Amidala et Palpatine et le Sénat en est le coeur du message qui dit que hélas, ben la République a un dirigeant faible, qui se couche face aux pressions des intérêts des bureaucrates ou du lobbying des puissances marchandes, et que mine de rien, cela a des conséquences directes non pas sur les oppresseurs mais sur des oppressés que l'on abandonne à leur sort tandis que l'on en discute en comité pour savoir ce qu'il convient de faire au lieu d'intervenir tout de suite pour aider le peuple.
Palpatine a à peine le temps de prononcer trois phrases que les délégués de la Fédé du commerce le coupent en l'accusant de diffamation. Le Chancelier arrête néanmoins net la Fédé pour redonner parole à Naboo, Palpatine donne alors la parole à la reine qui plaide sa cause. A peine elle prononce sa première phrase qu'à nouveau, les Neimodiens protestent et demandent pour noyer le poisson une commission d'enquête. C'est à ce moment que le Chancelier allait refuser cette commission que les bureaucrates par le biais de Mas Amedda, vice-chancelier, entrent en scène, copieusement commenté par Palpatine à l'oreille de Amidala, et là, pouf ! Magie ! Valorum accepte. Amidala refuse néanmoins ce procédé alors que le temps presse et dépose une motion de censure à l'encontre du Chancelier. Autrement dit, un vote va avoir lieu et si il est favorable, le Chancelier dégage et un nouveau sera élu. Cela fait les affaires d'Amidala et de Palpatine puisque le sénateur aurait un vote de sympathie non négligeable pour accéder au poste de Chancelier. Amidala se retrouve dans ses appartements avec Jar-Jar sur leurs inquiétude quant à leur planète, le gungan révèle que son peuple ne se rendra pas sans combattre avec ses grands guerriers. La reine décide de laisser Palpatine poursuivre le combat contre les bureaucrates qui gangrènent la justice tandis qu'elle retourne sur Naboo avec ses compagnons.
Alors oui c'est pas les scènes les plus trépidantes de la saga comparé à, au hasard, la Trilogie, où chaque camps monte des plans de bataille contre des ennemis clairement définis : l'Alliance des Rebelles et l'Empire. Là c'est un combat où la parole est l'arme, où l'ennemi sans visage insidieusement s'insinue au sein de la République, d'où le titre la Menace Fantôme, car ce mal dans la politique est lié aux exactions de la Fédé du commerce, Sidious le DIT : "la loi, c'est MOI qui l'édicte" preuve qu'il fait bel et bien partie intégrante de ceux qui détiennent le pouvoir dans le Sénat. Ce même Sidious présente au Vice-roi son APPRENTI, Dark Maul, qui sera bel et bien identifié en fin de film comme un SITH ! Ceux qui ont disparu depuis 1000 ans, Sidious est le marionnettiste et seuls les hauts dignitaires de la Fédé du commerce connaissent son existence. Quant à Dark Maul, il ne sort qu'une phrase succincte mais significative de tout le film en la seule présence de son maître sur Coruscant : "Enfin nous aurons notre revanche !". C'est officiel, les Sith sont toujours là, dans l'ombre au coeur même de la République, et ils trépignent à l'idée de se faire connaître des Jedi et se venger.
Nous voilà donc où je voulais en venir avec tout ceci : félicitations. Eh bien oui, bravo en toute sincérité. Vous êtes véritablement entrés dans le film. Vous avez eu autant d'empathie pour Padmé que vous n'en avez probablement eu envers Leia devant la menace de Tarkin de faire exploser Alderaande. Dans la Menace fantôme, le but de tous les héros est que le blocus de la Fédé du commerce cesse. Ils passent le film a tenter de rejoindre Coruscant en étant persuadé que le Sénat réagira et règlera cette affaire en libérant Naboo. Et finalement, il n'y a rien eu d'autre qu'un amer constat : non, la République n'interviendra pas, elle va s'enliser dans des discussions sur ce qu'il convient de faire pour aider Naboo. Donc tout ça n'a servit à rien puisque la République n'a servit à RIEN. Donc la politique, ce fut une perte de temps, nul et moins dynamique qu'une vraie bataille comme dans la Trilogie et qui n'a RIEN réglé.
En un mot, vos émotions ont été manipulées, vous avez réagit comme le film essayait de vous faire réagir, vous avez réagit comme Padmé, déjà ébranlée en découvrant que dans la Bordure Extérieure il y avait des esclaves, hors de la juridiction de la République et même les Jedi ne font rien pour ça. Qui-Gon lui-même ne délivre Anakin que parce qu'il est un potentiel apprenti de la Force, il essaye avec sa mère mais s'incline en voyant que Watto ne veut rien entendre et dit lui-même à Shmi et aussi à Anakin durant le repas "je ne suis pas venu ici pour libérer les esclaves". Les aspirations de Padmé de paix et de justice sont grandement remis en question. Du coup, elle en devient aveugle à tous les efforts sincères du Chancelier représentés par les phrases plus haut surlignées en rouge. Et qui lui a susurré ce qui l'a aiguillé vers cette pensée ? Palpatine. Que voilà un personnage faramineux, au-delà de son entourage, il vous a aussi influencé, vous, spectateurs à penser ainsi sur la politique dans la Prélogie. Insidieusement.
Who is the boss, my dear friend ?
De même que chaque phrases surlignées en rose correspondent aux moments où vous avez été manipulés durant le film pour haïr, mépriser ou vous révolter contre telle chose, ici l'inutilité flagrante de la République, les Neimodiens diabolisés mais aussi... Jar-Jar.
Dés son apparition, il est non seulement méprisé par les deux Jedi, mais aussi par son propre peuple qui le rejettent pour les catastrophes qu'il a déclenché par sa maladresse, et s'en prends plein la gueule durant le film (sa maladresse mais aussi Sebulba, les droides de Watto, les commentaires de C3PO...). Du coup Jar-Jar est agaçant, les personnages du film le font comprendre eux-mêmes, et pas seulement pour les deux-trois blagues de caca-prout sur Tatooine. Mais calmez votre ressentiment, appelez votre raison plutôt que votre passion. Là, vous vous rendrez peut être compte que les phrases surlignées en bleu sont les conséquences de l'existence de Jar-Jar, et qu'en fait, c'est grâce à LUI qu'une bonne partie du film a pu arriver. Sans lui, nos Jedi n'auraient pas été à Gungan city (une ville cachée) prendre le sous-marin et arriver à temps pour délivrer la reine de la Fédé du commerce. Parce que bonne chance pour parcourir une planète à pieds pour arriver jusqu'à Theed et voler un engin de la Fédé les feraient repérer immédiatement. Et sans lui, Padmé n'aurait pas décidé de venir jusqu'au peuple gungan pour leur supplier leur aide et ainsi que les deux peuples longtemps séparés s'unissent enfin. Vous croyez que Boss Nass a bombardé Jar-Jar général pour ses prouesses guerrières ? Ou pour qu'il ait plus de chance de crever face à l'armée droïde ? Ben maintenant vous savez pourquoi. Et c'est pas faute aux Jedi d'avoir essayé plus tôt dans le film par le biais d'Obi-Wan.
-Eussa ignorent notre existence.
-Ouais mais vous êtes aussi des habitants de cette planète, ce qui touche les naboosiens finira par aussi vous tomber sur la gueule, vous devriez le savoir.
-Noussa pas concerné.
-Bon ben pour la paix et l'harmonie des peuples de Naboo, on repassera.
Je voulais uniquement parler de la politique dans le film pour exposer mon hypothèse mais en fait, comme le film est un tout, j'ai finalement ajouté les autres plus gros reproches qu'il se prend : les midi-chloriens, Jar-Jar, un peu Anakin mais aussi les Jedi de la République. Je ne peux hélas pas parler des acteurs en eux-mêmes, j'ai aucune notion de comédie et sauf si c'est flagrant je serai incapable de dire qu'un acteur joue mal. Mais comme les interprètes d'Anakin et Jar-Jar s'en sont pris plein la gueule durant des années au point d'en être marqués, c'est finalement pas plus mal. Star Wars est un super univers pour les spectateurs mais une malédiction pour la plupart de ceux qui ont bossé dedans.
-Sauf votre respect Maître, le Conseil a raison, ce garçon est dangereux !
-Ce n'est pas ce que le Conseil a dit. Tu parles de ton point de vue.
-Mais ils le sentent tous, pourquoi pas vous ?
-C'est sa destinée qui est incertaine. Il n'est pas dangereux et il reste que le Conseil décidera de son avenir.
-Mais on a tous vu les films ! On la connaît sa destinée. Faut le tuer pour empêcher que ça se produise !
-... d'une c'est contraire aux préceptes des Jedi d'aller tuer un enfant sur une simple supposition, de deux sa découverte et le mystérieux assassin semblent indiquer que les Sith sont probablement de retour, ce qui est le signe que le garçon doit être formé pour être en mesure de les affronter vu que notre Ordre semble ne pas avoirpressenti leur retour ce sera pas du luxe, de trois ô spectateur omniscient qui sait déjà ce qui va se passer, je te rappelle au cas où tu l'aurais oublié que je ne sais que ce que je sais en tant que personnage.
-Mais Yoda lui-même a dit que la Peur mène à la Colère, la Colère mène à la Haine, la Haine mène à la souffrance, et qu'il sent beaucoup de peur en lui.
-Et ? Il ne faut pas confondre, c'est pas que nous ne devons montrer aucun sentiment, mais nous ne devons pas confondre raison et passion. Et utiliser ou ressentir l'un de ses sentiments durant un combat ne fait pas que l'on tombe définitivement dans le Coté Obscur, c'est d'employer systématiquement ces émotions qui mène à la perte de soi. Yoda ne fait que le prévenir.
Plus tard, arrivé sur Naboo, Obi-Wan s'excusera auprès de son maître après avoir réfléchi au calme au lieu de laisser parler ses inquiétudes vis à vis de son maître et son interprétation des paroles du Conseil. Obi-Wan est l'un des personnages préféré de la saga, qu'il soit joué par Alec Guinness ou Ewan McGregor, et si vous commenciez à prendre exemple sur le jeune apprenti qu'il était, vous poser calmement et vous remettre en question ? N'aimez pas La menace fantôme si il n'est pas à votre goût, mais lui inventer des défauts qui n'en sont pas pour justifier votre mépris n'est pas un problème ?
Bien sûr que les Jedi étaient de moins en moins puissants et qu'ils faisaient des erreurs sinon il n'y aurait pas eu de Trilogie, bien sûr qu'Anakin a dû vivre de nombreux drames et traumatismes durant la Guerre des clones sans compter la mort de sa mère, le massacre du village Tusken, son mariage qu'il ne peut partager avec personne, ce que Qui-Gon aurait voulu pour lui, ce mur immense que semble être Dooku qui lui a coupé le bras qui l'ont définitivement décidé à ne plus jamais perdre les gens qu'il aime, surtout pas sa femme et son enfant à naître. Et bien sûr que Palpatine s'est montré extrêmement habile pour avoir tout ce qu'il voulait en 13 ans, gérant tous les camps avec maestria.
3 mois après l'Attaque des clones, Anakin est plus hanté que jamais.
(Comics Clone Wars Tome 1 : La défense de Kamino)
Voilà c'est une humble contribution que je fais à mon échelle pour prendre la défense de La menace fantôme que mon meilleur ami de l'époque était archi-fan, on arrêtait pas de rejouer les scènes de combat en boucle à la cour de récré XD. Si je vous ai pas convaincu, c'est pas grave, la vie continue ^^ Et autre précision : j'aime bien Jar-Jar, c'est pas un de mes personnages préférés non plus, mais je l'apprécie. J'espère ne pas avoir été trop brouillon et que ce que j'ai écrit était clair. Bien, il ne me reste plus qu'à vous dire salut chatons et poulettes, et que la Force soit avec vous.
PS : Si vous aimez Star Wars 1, écoutez ça, c'est trop bien :
Salut chatons et poulettes. Vous aimez le Joueur du Grenier et ses émissions nostalgiques sur l'époque du Club Dorothée et des dessins animés d'avant ? Vous aimez suivre les vidéos de Durendal sur ses analyses de films et séries de films où il défend les films vu par l'ample majorité comme nazes et qui a le culot de descendre les soi-disant chefs d'oeuvres que vous aimez ? Eh bien aujourd'hui je vais vous parler d'une émission qui n'a absolument rien à voir ! Bienvenu dans le monde de Passé Simple !
Passé simple est une émission présentée par un groupe de potes universitaires doctorants (oui j'ai vérifié, ça se dit) qui parlent de sujets historiques. Et la seule émission dans tout l'univers où la mascotte est une pastèque parlante qui rêve d'aller à Hollywood, si c'est pas génial ça ?
Présentée comme émission de médiation scientifique consacrée à l'histoire, nous suivons le Narrateur au travers de faits historiques sur des sujets précis, allant jusqu'à présent de la Grèce Antique aux incidents nucléaires de la Guerre Froide en passant par les loisirs au Moyen Age.
Jusqu'à présent, la chaîne dénombre pas moins de 7 vidéos, dont un dyptique sur le Siège de Montségur ! Si vous aussi vous désirez vous culturer et avoir l'air intelligents auprés de vos prochains, regardez Passé Simple, ça vaut le coup ! De plus si vous vous abonnez maintenant, vous recevrez par mail une photo dédicacée de Théodora ! Non c'est pas la fille, c'est la pastèque, oui oui la pastèque a un nom et alors ? Moi aussi j'ai une mascotte pelucheuse qui tape de temps en temps des articles pour vous.
Sur ce, je vous laisse le lien de la chaîne et vous souhaite une bonne journée ou soirée chatons et poulettes, à la revoyure.
Je vous joint ci-dessous la première vidéo du Siège de Montségur, l'une des meilleures :
Et oui, les aventures de nos 4 aventuriers ont prit fin.
Il y a 4 mois, en fin Avril 2015, l'équipe Joueur du Grenier ouvrait une seconde chaîne Youtube, le Bazar du Grenier pour enfin sortir du carquant de l'émission phare. A Fred et Seb les petites présentations de jeux et des let's play à consommer sans modération.
Mais surtout, la principale attraction de cette nouvelle chaîne était un jeu de rôle basé sur les systèmes classiques, dont l'univers et la mythologie est régis par un MJ avide de contre-performances de la part des joueurs, Mahyar. Pour le coup c'est un monde complètement inventé avec ses règles et ses lois, avec des esprits, de la magie, des créatures fantastiques et des arraignées, pleiiiins d'arraignées de toutes tailles et venimeuses pour que ce soit encore plus drôle !
Dans ce monde merveilleux et impitoyable, Théo de Silverberg (Fred) un Paladin humain, Balthazar Octavius B. (Bob Lennon) un pyromage demi-démon, Grunlek (Krayn) un Mécano nain et Shinddah Kory (Seb) un Archer demi-élémentaire d'eau sont quatre amis qui se lancent sur les routes en quêtes d'aventures, de dangers et de richesses.
La première saison est désormais finie, la seconde viendra en temps voulu et je tiens à témoigner tout mon intérêt et ma sympathie pour cette émission, étant moi-même fan de jeux de rôles et en passe de bientôt en faire ma première expérience en réel sur l'un d'eux intitulé Les Secrets de la 7ème Mer. Je remercie chaleureusement les 4 aventuriers et le MJ de nous avoir laissés partagé avec eux cette fabuleuse saison qui était aussi drôle que passionnante. Ne pas oublier toute l'équipe qui a bosser derrière sur le montage et les fabuleux dessins. Merci à toute l'équipe du Bazar du Grenier donc.
Pour finir, voici une petite photo du groupe au grand complet :
Bob, Eden la louve, Théo, Grunlek, Shin et derrière eux, le cheval de Bob et le cheval de Théo, je m'excuse j'ai oublié leur nom qui ont été prononcé que peu de fois durant l'histoire.
A trés bientôt pour de nouvelles aventures !
Attention ! Ceci n'est pas un cross-over.
"Mais qu'est-ce donc que cette chose totalement obscure pour mes yeux et mes oreilles francophones délicates ?"
Eh bien mon cher petit français, si tu ne sais pas ce que c'est que le cross-over, c'est que tu as loupé une bonne partie de ta vie mais ne t'en fait pas, je vais me charger de te faire rattraper tout ce temps perdu *tapote paternellement le sommet de sa tête du plat de la main*.
Le cross-over est juste l'invention la plus révolutionnaire qui nous ait été donné après les tartines beurrées et Dragon Ball Z. Je vais donner pour illustrer un exemple concret de toute la démence universelle cosmique que cela représente : le cross-over c'est quand dans le film Jean-Philippe SmetBenoît Poelvoorde surgit tout à coup sous les traits de Bernard Frédéric issu du film Podium. C'est quand dans Le petit Nicolas Clément Mathieu (Gérard Jugnot) des Choristes reprend du service lorsqu'il remonte sa chorale dans la classe de Nicolas (sans succès). C'est-à-dire des apparitions dans un film de personnages issus d'autres films. Les exemple ci-dessus ne sont que des caméos, une goutte d'eau de ce que peut-être un cross-over.
Ainsi le cross-over peut prendre plusieurs formes et apparaître dans tous les médias ! De manière globale, le cross-over réunit deux ou plusieurs univers fictifs alors que rien aux premiers abords ne les unit. Le cas de la Ligue des Justiciers ou des Avengers est à part, car même si tout ces héros ont leurs propres histoires, ils vivent dans un univers commun, la même planète, le même univers, la même trame générale, DC Comics pour la Ligue des Justiciers et Marvel pour les Avengers.
Le cross-over peut aussi être un genre à part entière, par exemple dans les jeux vidéos. Les principaux ont été durant longtemps des jeux de catégorie Baston. L'on retrouva ainsi sur les consoles Street Fighter VS X-Men et plus tard Marvel VS Capcom nous offrant la possibilité de faire s'affronter Ryu et Morrigan contre Wolverine et Captain America !! Le cross-over ne souffre d'aucune limite à la mesure de l'imagination. Après, la mise en scène de faire coïncider les deux univers différents de manière logique, c'est un peu plus problématique ^^ Voilà pourquoi les jeux vidéos les plus répandus dans le cross-over sont surtout de baston. Plus tard, les concurrents directs des deux univers, à savoir Mortal Kombat pour Street Fighter et DC pour Marvel se sont unis pour un grand MK VS DC sur PS3 et XBOX360.
Apparemment le jeu MK VS DC a été un grand succés puisque juste après, DC a sorti Injustice, sentant à plein nez le filon. Mais nous nous éloignons du sujet ! ^^ De plus j'ai rien à reprocher à ce jeu... à part bien sûr qu'il soit sorti à 85% incomplet (comme tous les jeux PS3 de notre glorieuse époque avec la mode du DLC), néanmoins puisque la version full est sortie, qu'elle est bien moins chère et qu'il y a Zatanna parmi les nouveaux persos (^v^) je lui pardonne de bon coeur.
Mais il n'y a pas que dans les jeux de bastons, les années 2000 ont vu naître ni plus ni moins que l'Ultime série RPG, Kingdom Hearts !!! D'abord réticent, je l'ai longuement boudé mais puisque Donald et Dingo était dedans et qu'il était intégralement français, j'ai essayé le 1....................... ET LA MAGIE A OPERE !!! Kingdom Hearts est le meilleur jeu RPG qui soit, un cross-over géant entre Final Fantasy (et plus tard Subarashiki no sekai) et Disney *balance un tomahawk en plein milieu du front sur le petit merdeux qui a rit*. On y incarne Sora, personnage inédit d'Enix qui rêve de voyages et d'aventures en compagnie de ses meilleurs amis Riku et Kairi. Prisonniers d'un monde tropical (apparemment Okinawa, ou autre île de l'archipel nippon au vu des noms des personnages) profondément ennuyeux (le monde réel en somme !), ils projettent de fuguer (ben oui, ils sont mineurs) en construisant un radeau et partir en mer. Parmi les autres jeunes de leur âge, il y a Wakka et Tidus de FF10 rajeunis et Selphie de FF8. Ce fut l'occasion pour moi de découvrir les héros des multiples Final Fantasy, Squall, Yuffie, Cloud, Séphiroth et surtout Aéris. L'histoire du jeu réussit l'exploit de réunir (c'est le cas de le dire) tout ces mondes Disney aussi éloignés dans notre ligne temporelle et de la logique humaine (animaux antropomorphiques ou qui parlent) de manière logique : chaque monde a ses propres codes et son propre univers et tous sont séparés par des sortes de barrières invisibles, c'est l'apparition des Sans-coeurs manipulés par Maléfique qui est responsable de l'accessibilité plus facile entre les mondes. Parfois même ce sont des mondes dans des mondes, Wonderland est un univers projeté par Alice qui est issue d'un monde qu'elle n'influence en rien dont elle est issue et la Grille est un monde informatique créé dans l'ordinateur d'Ansem dans le monde de la Forteresse Oubliée/Jardin Radieux.
Ceci est le Saint-Graal des cross-over et des RPG
Alors certes, la série KH n'est pas parfaite. Elle a toujours été prévue (la fin du premier opus étant grandement ouverte) et aujourd'hui pas moins de 7 jeux sont sortis dans le désordre chronologique. Et la quantité n'est souvent pas si étrangère à la baisse de qualité... ou à un ras-le-bol. La GBA a sortit 2 ans plus tard Chains Of Memories, dont le système de jeu est bien différent de KH1, mais a le mérite d'être la suite directe de la fabuleuse aventure. Les japonais et les américains sortiront plus tard sur PS2 KH RE:COM, remake du jeu cette fois-ci en 3d, et les français pourront aller se faire foutre jusqu'à l'édition 15th anniversary sortit il y a peu sur PS3 (ah ben c'était pas trop tôt depuis le temps qu'on attendait un KH sur PS3, enfoirés!) avec KH1 Final Mix avec tout ce que les japonais et les occidentaux ont ajoutés dans le jeu... en version anglaise... alors que KH1 était sorti en VF intégrale. C'est profondément irrespectueux, certes l'image du final mix est en HD et profite des avantages de la PS3 mais merde ! L'équipe française s'était fait profondément chiée à faire revenir TOUS les doubleurs originaux de la VF des Disney, le Génie, Peter Pan, toutes les voix qui ont bercées notre enfance mais tout ces efforts semblent ne représenter que du rien, alors qu'il n'y avait qu'une poignée de cinématique ajoutées dans la nouvelle édition...
"Il n'y a qu'une chose que je reproche à Kingdom Hearts : Kingdom Hearts 2 lui est largement supérieur !"
Mickael J de Vox Makers à propos de Kingdom Hearts
Kingdom Hearts est vraiment l'archétype du conte de fées classique, la fable épique reprenant tout ses codes, mélangés sans que cela ne pose problèmes à ceux du style rpg : un jeune garçon dans un monde ennuyeux et isolé contrastant avec les extraordinaires aventures qu'il va vivre dans des multiples paysages différents, l'épée magique qu'il brandit pour vaincre de viles créatures de l'obscurité, la recherche effrénée de la jeune princesse (Kairi, qu'on découvrira que c'est une princesse), un allié mage (Donald), un autre guerrier (Dingo), des mondes divers qu'il découvrira (jungle, désert, villes, monde aquatique, mondes fantastiques effrayants comme merveilleux), les tournois (le Colisée), et le château final où le héros affrontera son rival le chevalier noir (Riku) qui veut aussi les beaux yeux de la princesse, la sorcière incantatrice des pouvoirs obscurs qui se répandent dans le monde et "le Grand responsable de tout ça" aux cheveux argentés tellement puissant qu'il a manipulé les deux camps en même temps durant tout ce temps. [dans les FF, la règle de base des argentins c'est qu'ils font partis des plus puissants personnages des jeux où ils apparaissent. ex : Séphiroth, Weiss, Ansem, Xemnas, Golbeza, Ultimécia, Kuja; il en va de même pour les héros : Hope, Light (chevalier de lumière), Cecil, Setzer (oui, c'est un des héros de FF6), Riku, Khimari etc.]
Je me rends compte que je m'éloigne du sujet, aussi je reviendrai là-dessus plus tard. Vous pouvez toujours en savoir plus sur le schéma de la Quête du héros dans les vidéos youtube de Durendal "Pourquoi j'ai raison et vous avez tort" sur Star Wars.
Voilà, c'était la description des cross-over, merci d'avoir lu ces lignes et portez vous bien mes petits incultes, ciao.
L’héroïne shonen citée précédemment dans l’article sur Maï-Hime est le pendant féminin du héros shonen (Noooon ! C’est vraiiii ?) et pour la plupart du temps ces figures emblématique de l’univers des animés/mangas sont méconnues, la faute au grand public qui leur préfèrent les héros garçons que les mecs adorent, les filles craquent dessus et surtout pour beaucoup d’entre eux doublés par des femmes en VO comme en VF (la palme revenant à la doubleuse de Goku dans Dragon Ball dont la voix grinçante sera traînée dans absolument TOUTE l’histoire, de DB avec Goku enfant en passant par Gohan puis Goten puis re-Goku dans DBGT pour finalement terminer en beauté par Goku Jr.) Si bien que je dois parler des héros masculins avant d’aborder les héroïnes.
Chaque shonen a son héros qui n’a rien demandé à personne et qui se retrouve impliqué dans une histoire tordue et extraordinaire. Il se tape tout le boulot pendant que la fille la plus susceptible d’être sa future petite amie (parfois elles sont deux, ça met du piment dans l’histoire) gueule son nom à côté du ring pour l’encourager. Pourquoi serait-elle susceptible de l’être ? Mais voyons c’est évident, l’amour vache ! Ces moments de dispute incessants, de railleries, de mains baladeuses du héros sur la fille, et pourtant elle répondra toujours présente pour le soutenir ou se faire capturer par le méchant pour amener le héros dans un piège. Bref les japonais ont une vision assez masochiste de l’amour. Ces stéréotypes de la fille et du héros shonen, vous les prenez, vous les coupez en deux, vous les mixer entre eux et ça vous donne leur pendant féminin.
Épée ? Oui. Courage ? Oui. Caractère attachant et sympathique ? Oui. Évènement extraordinaire vécu ? Oui. Enlevez la gourmandise, la masculinité et ajoutez une paire de nichons et vous obtenez la fameuse héroïne shonen !
Car oui, à la base l’héroïne shonen n’a pas le premier rôle dans une série, Maï-Hime/Otome étant une des rares exceptions, mais leur présence et leur prestation sont tellement captivantes qu'elles effacent le pseudo-héros de l'histoire. Rousse la plupart du temps, elle est très courageuse, elle est attachante et sympathique avec un caractère bien trempé, souvent une collégienne/lycéenne comme les autres avant que l’évènement perturbateur de l’histoire n’apparaisse et bouleverse sa vie. Il arrive aussi qu’elle découvre durant l’histoire qu’elle possède de grands pouvoirs, pratique pour se défendre ou vaincre les ennemis. Maï Tokiha et Mafuyu Oribe de Seikon no Qwaser, nées sous la plume des mêmes auteurs sont à rapprocher, mais il y a également Asuna Kagurazaka de Negima, à souligner que toutes trois sont plus ou moins détentrices d’épées. Parfois il arrive que l’héroïne shonen partage la naïveté de son homologue masculin (Arika Yumemiya de Maï-Otome, Momiji Fujimiya de Blue Seed, Himeko Kurusugawa de Kannazuki no miko). D’une certaine manière, les héroïnes shonen sont aussi un peu plus sensées que les autres personnages qui les entourent, tentant de garder sa notion de réalité dans un monde qu’elle ne cesse de redécouvrir à ses yeux et aux yeux du spectateur qui découvre en même temps qu’elle, ce qui amène parfois à des situations comiques. À ce compte-là, on peut aussi ranger............ Naru Segawa... de Love Hina...
Bien sûr l'épée et le côté garçon manqué ne sont pas obligatoires mais ça fait partie de leur charme.
Elle n'aura une épée en main que lors d'un seul épisode et ne s'en servira plus après, étant planté dans la gueule de son Child, mais avec ou sans épée, Maï reste l'incarnation parfaite de l'héroïne shonen.
Attention, à ne pas confondre
Sailor Moon, Sakura la chasseuse de cartes et autres magical girls ne peuvent être considérées comme héroïnes shonen, le genre magical girl étant à part. Ne pas confondre non plus les héroïnes shonen avec les héroïnes seinen, version plus âgée, trash, gore, sérieuse, psychologiquement instable ou évoluant dans des mondes pourris jusqu’à la moelle à la manière de Gally de Gunnm, Claire de Claymore, Lucy/Nyu de Elfen lied, Motoko Kusanagi de Ghost in the Shell ou Black Rock Shooter de la série éponyme. Elle a aussi la particularité d'être à demi-humaine, ou pas du tout pour encore plus souligner sa froideur et son côté inquiétant vis à vis des personne qui l'entoure.
Payes ta salope de psychopathe avec sa race de nazis voulant purifier la planète de l'être humain, car évidement si ces vertueuses et adorables petites créatures veulent tuer tous ces sales humains c'est évidement parce qu'ils sont tous mauvais, cruels, sadiques et dégueulasses, y'a pas à chercher plus loin. Magnéto aussi a résonné comme ça pendant un temps.
Humaine à la base, on lui infusé de la chair à demie-humaine et à demie-yokai, ce qui fait de Claire une héroïne seinen aux trois-quarts humaine.
Gally et Motoko sont toutes deux cyborg avec un cerveau humain, faudra quand même qu'un jour on m'explique pourquoi sur tous les corps qu'elle aurait pu avoir, Motoko a choisit celui avec la poitrine la plus encombrante...
Sakura Haruno, Nami et Rukia Kuchiki sont, malgré une certaine potentialité, complètements effacées par la profondeur et le charisme des héros de leur série. Orihime quant à elle est bonne à jouer le rôle de la demoiselle en détresse avec d’autres potiches du même cru (Tomo Yamanobe de Seikon no Qwaser, Mutsumi Otohime de Love Hina... Saori Kido de Saint Seiya). Je vais m’arrêter là avant de me faire tabasser ^^
"Mais je suis la réincarnation de la déesse de la Sagesse et de la Guerre !" Au moins tu es cohérente, seulement tu es et tu resteras une conasse.