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je savais tu es folle
Par Anonyme, le 25.08.2024
ne dit jamais ca ne m'arrivera pas
je ne le ferais jamais parce que la vie sait être imprévisible et personn
Par Anonyme, le 29.02.2024
j'aime
Par Anonyme, le 07.12.2022
ce dont ils auraient besoin pour eux mème..
Par Anonyme, le 03.09.2022
" si tu ressens la douleur, tu es vivant. si tu te sens
la douleur des autres, tu es un être humain "
Par Anonyme, le 30.12.2021
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Date de création : 02.02.2011
Dernière mise à jour :
02.06.2020
14730 articles
Sur la noirceur du soleil,
Sur le sable des marées
Sur le calme du sommeil,
Sur mon amour retrouvé
Le soleil se lève aussi
Et plus forte est sa chaleur
plus la vie croit en la vie
Plus s'efface la douleur
Pour ces semaines très noires,
Pour ces belles assassinées
Pour retrouver la mémoire
Pour ne jamais oublier
Il faut te lever aussi
Il faut chasser le malheur
Tu sais que parfois la vie
A connu d'autres couleurs
Et si l’espoir revenait
Tu me croiras jamais
Dans le secret, dans l'amour fou
De toutes tes forces, va jusqu'au bout
Et si l'espoir revenait ?
Sur mes doutes et la colère
Sur les nations déchainées
Sur ta beauté au réveil
Sur mon calme retrouvé
Le soleil se lève aussi
J'attendais cette lumière
Pour me sortir de la nuit
Pour oublier de cet enfer
Pour voir ce sourire d'enfant
Pour ces cahiers déchirés
Pour enfin que les amants
N'aient plus peur de s'enlacer
Le soleil se lève aussi
Et si l'espoir revenait ?
Bernard Lavilliers, L'espoir
Ce qui compte, ce ne sont pas les Années qu’il y a eu dans la Vie.
C’est la Vie qu’il y a eu dans les Années
Paroles de la chanson Les Cons par Zoufris Maracas
Moi si j’écris des p’tites chansons
C’est pas pour vous rendre moins con
Mais pour vous dire que vous l’êtes bien
Ça c’est certain, c’est certain
Moi qui vous voit toute la journée
Z’avez pas l’air de rigoler
L’matin vous partez au boulot le soir vous rentrez au tombeau
J’veux pas cracher sur vos p’tites vies
Mais quand même elles m’ont l’air pourries
Z’allez bouffer en grande surface, vous d’vriez savoir qu’c’est dégueulasse
Vous prenez jamais l’temps de rien
Vous d’venez teigneux comme des chiens
Et puis après pour vous calmer vous achetez une nouvelle télé
Croyez qu’ça va vous faire du bien
Les téléfilms américains
La propagande de l’autre teubé, les jeux où on gagne du pognon
Vous avez pas encore compris
Qu’vous en aurez jamais assez
Et c’est ce tant pis de mépris qui vous bouffera jusqu’au trognon
Moi si j’écris des p’tites chansons
C’est pas pour vous rendre moins con
Mais pour vous dire que vous l’êtes bien
Ça c’est certain, c’est certain
Si j’avais voulu l’inventer
Avec toute ma bonne volonté
Jamais j’serai allé si loin
Ça c’est certain, c’est certain
J’vous fous pas tous dans l’même panier
Vous pourriez pas tous y rentrer
Et moi ça m’filerai le bourdon de voir une telle concentration…constellation…conspiration
La connerie individuelle
Même si parfois elle me dépasse
Ne s’ra jamais aussi cruelle
Qu’la sacro sainte connerie d’la masse
Celle qui vous fait faire la guerre
Qui nous fait voter pour des cons
Qui dans un r’lan d’instinct grégaire nous fait respecter notre patron
Faut dire quand même qu’cet enfoiré
C’est sur nous qu’il fait son pognon
Il nous la met toute la journée et il faudrait qu’on reste mignon
Et j’vous parle même pas des banquiers
Qui ont dévalisé l’monde entier
Sans que personne lève le p’tit doigt
Moi j’ai pas l’droit au chèque en bois
Toi t’y as l’droit ?
Non t’as pas l’droit, toi t’es comme moi, t’as pas d’emploi
Mais que faudra-t-il qu’il nous fasse
Pour qu’au final on réagisse
Si les famines nous laisse de glace, si Serge Dassault protège nos vices
Moi si j’écris des p’tites chansons
C’est pas pour vous rendre moins cons
Mais pour vous dire qu’y a des gens bien
Ça c’est certain, c’est certain
Ils sont deux fois plus nombreux que la bande d’imbéciles heureux
Qui nous emmène tous au carton avec trompettes et clairons
Le problème c’est qu’on s’parle pas
Coincé dans le chacun pour soi
Persuadé qu’on est les seuls à voir qu’on va s’manger la gueule
Alors j’lance ça sans trop y croire
Parce que j’vis d’musique et d’espoir
Mais la vraiment il s’rait grand temps que le bon peuple montre les dents
Qu’on leur explique une fois pour toute
A ces salauds qui servent nos doutes
Qu’on va les jeter en prison
Ça ça va être bon, ça va être bon
Et puisqu’on est là réuni
On a qu’à décider d’un jour
Moi je propos’rais le lundi Pour enfermer tous ces vautours
Je sais pas où ça nous ménera
Mais ça pourra pas être pire
Que d’laisser à ces scélérats
Le soin d’bousiller notre avenir
Moi si j’écris des p’tites chansons
C’est qu’je sais pas comment vous dire
Qu’une petite révolution nous rendra tous le sourire
Tu ne me dois Rien
Voir passer ta vie par la fenêtre
Défiler les nuits, les kilomètres
Tous les jours, le souffle règne sur le ring
Voir les avalanches, les marathons
Au bout de la planche, Eos érosion
Tous les jours valsent les aléas du timing
Mais toi pour t'aimer fallait être dingue
A s'en faire sauter la carlingue
Oui toi pour t'aimer fallait être fou
Comme pour sauter sur Diên Biên Phu
J'en ai vu des reines, des amazones
Guerriers schizophrènes fleurs de la zone
Tous les jours la maestria souveraine
Des escalators
Mais à travers tous les corridors
Des mondes à l'envers
Tous les jours
Valdinguent les effigies par centaine
Mais toi pour t'aimer
Fallait être dingue
A s'en faire sauter la carlingue
Oui toi pour t'aimer fallait être fou
Comme pour sauter sur Diên Biên Phu
Mais viennent, viennent
Les pluies diluviennes
Rose ma plaine
Des larmes en ruisseau viennent
Les pluies diluviennes
Les larmes, les peines
Ouais mais toi pour t'aimer
Fallait être dingue
A s'en faire sauter la carlingue
Oui toi pour t'aimer
Fallait être fou
Comme pour sauter sur Diên Biên Phu
Bertrand CANTAT
Mon bistrot préféré, quelque part dans les cieux
M’accueille quelquefois au jardin du Bon Dieu
C’est un bistrot tranquille où il m’arrive de boire
En compagnie de ceux qui peuplent ma mémoire
Les jours de vague à l’âme ou les soirs de déprime
Près de quelques artistes amoureux de la rime
Je vide deux trois verres en parlant de peinture
D’amour, de chansonnettes et de littérature
Il y a là, bien sûr, des poètes, le Prince
Tirant sur sa bouffarde, l’ami Georges Brassens
Il y a Brel aussi et Léo l’anarchiste
Je revis, avec eux, une célèbre affiche
L’ami René Fallet me parle de ces touches
Qui le font frissonner quand il pêche à la mouche
Et du vin et des femmes et surtout des copains
Qui font la vie plus belle, le désespoir plus loin
Il y a Boris Vian, Maupassant et Bruant
Ecoutant les histoires d’un Coluche hilarant
Je m’assois avec eux pour quelques libations
Entouré de Desproges et Reiser et Tonton
Nous rigolons des cons avec Fréderic Dard
Souvenirs de prison avec le vieux Boudard
Audiard et puis Pagnol s’allument au Pernod
Et je lève mon verre à Robert Doisneau
Gainsbourg est au piano, jouant sa Javanaise
Et nous chante l’amour qu’il appelle la baise
Dewaere est là aussi, dans un coin, et il trinque
Avec Bernard Dimey, avec Boby Lapointe
Assis autour du poêle il y a Jacques Rigaut
Franquin, Jean-Pierre Chabrol, Prévert et son mégot
Nous parlons de suicide, Maurice Ronet arrive
La mort est, quelquefois, tout un art de vivre
Mon bistrot préféré, quelque part dans les cieux
Je l’avoue, désolé, manque de femmes un peu
Mais les amis, les potes, qui le hantent toujours
Savent aussi bien qu’elles ce que c’est que l’amour
Ils sont bien plus vivants, dans ma mémoire au moins
Que la majorité de mes contemporains
Si demain la Faucheuse vient me prendre la main
Pourvu qu’elle me conduise au bistrot des copains
Mon bistrot préféré - RENAUD
La quête
Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part
Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D'atteindre l'inaccessible étoile
Telle est ma quête,
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
Parce qu'un malheureux
Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s'en écarteler
Pour atteindre l'inaccessible étoile.
Jacques Brel
Don Quichotte
Paroliers : Joe Darion / Mitchell Leigh
Allez viens
nous construirons ensemble
la nouvelle
la nouvelle déchirure
ouai je sais...
y'a des trucs qui s'oubli pas
oh mais moi tu sais
j'oubli rien
allez viens
et c'est toi
que je pleurerai demain
quand tu m'aura laissé
quand tu m'aura repris
bien plus que tu m'aura donné
allez viens
ya qu'a faire semblant de rien
juste un peu fermer les yeux
rien qu'y croire
un tout petit peu
allez viens
part dans mes bras
tu vois y'a mille et une raisons
pour pas rester seul comme un chien
allez viens
et c'est toi que j'pleurerai demain
quand tu m'aurai blessé
quand tu m'aura griffé
d'un regard trop lointain
quand t'aura tout dis
sans un mot dans l'arrière salle d'un bistrot
et c'est toi
que je pleurerai demain
quand tout Paris me demandera
et pourquoi
et pourquoi
et pourquoi t'es plus là
allez viens
c'est sur qu'on peut resté tout seul
putain
mais on a vraiment
toute la vie pour ça
allez viens
laisse toi faire
on laissera nos casseroles
au vestiaire
on ouvrira un peu les yeux
on se sentira un peu moins vieux
et c'est toi que pleurerai demain
quand tu m'aura laissé
quand tu m'aura repris
bien plus que m'aura donné
Mano Solo
Restons Amants - Maxime Le Forestier
Qu'un jour les choses le temps pas rose
Les événements nous imposent
La fin des sentiments
Qu'un jour se suivent les invectives
Les égarements la dérive
Chacun séparément
Quoi qu'il arrive restons amants
Restons amants des hôtels sombres
Des rendez-vous dissimulés
Où vont s'entrelacer les ombres
Aux dangers mélangées
Restons amants des plages vides
Où novembre aimait nous jeter
Laissons frémir aux vents avides
Les lèvres dérobées
Même si les gares si les regards
Indifféremment nous séparent
De plus en plus souvent
Même si se tiennent ta main la mienne
Pour la fin des temps que nos vies deviennent
Celles de tous les gens
Quoi qu'il advienne restons amants
Restons amants des impatiences
Des minutes qui sont comptées
Des trésors de ruse et de science
Pour se retrouver
Restons amants des corps à corps
Des peaux qui savent où se trouver
Laissons les cœurs qui battent encore
L'un à l'autre mêlés
La petite mort
L'éternité...
Maxime Le Forestier
Y a des rêves, des promesses, des mirages qui reviennent cent fois
Des images et des lèvres, des visages, on n'est pas de bois
Et toutes ces lettres qu'on finit... pas
Et ces films et ces livres, ces poèmes qui ne parlent que de ça
Et ces yeux, ces regards, ces sourires qu'on ne croise qu'une seule fois
Ce temps qui passe, tous ces mots qu'on ne dit pas
A quoi il sert
Cet amour qui est en nous
A qui on le donne
Tous ces rêves qui nous secouent
Si c'est pour personne
A qui on l'avoue
A quoi elle sert
Cette musique qu'on joue partout
Pour qui elle sonne
Notre corps qui bat, qui bout
A qui on le donne
A qui on l'avoue?
Y a des ciels, y a des soirs, des étoiles qui nous donnent l'espoir
Des matins, y a des roses, y a des bleus qui recouvrent le noir
Comme un début d'histoire
Je veux la mer, le soleil, des photos pour nous éblouir
Je veux pleurer pour un rien, espérer
Attendre et courir
Donner sans réfléchir
A quoi il sert
Cet amour qui est en nous
A qui on le donne
Ces colères et ces tabous
Si c'est pour personne
A qui on l'avoue
A quoi elle sert
Cette vie qu'on vit malgré tout
A qui on la donne
Pourquoi se battre jusqu'au bout
Si c'est pour personne
A qui on la voue ?
Mr Michel berger