1. Les abeilles charpentières sont inoffensives pour la plupart:
Les abeilles charpentières femelles sont très agressives avec les personnes qui se trouvent autour des nids. En revanche, les mâles sont parfaitement inoffensifs, car ils n’ont pas de dard. Les abeilles charpentières peuvent infliger une piqûre douloureuse, mais ne le feront que rarement si on ne les agresse pas.
Les abeilles ne piquent pas toujours qu’une fois:
Une abeille qui est loin de la ruche à la recherche de nectar ou de pollen piquera rarement, sauf si on la piétine on qu’on l’énerve. Les abeilles mellifères cherchent activement et piquent quand elles perçoivent que la ruche est menacée, en étant alertées par la libération de phéromones d’attaque.
Même si on dit qu’une abeille ouvrière ne peut piquer qu’une seule fois, il s’agit là d’une idée partiellement fausse: en réalité le dard de l’abeille se détache de son abdomen et la tue en quelques minutes uniquement si la peau de la victime est suffisamment épaisse, comme celle d’un mammifère.
2. Les bourdons:
Les bourdons peuvent piquer. Contrairement aux abeilles mellifères, les bourdons peuvent piquer à plusieurs reprises sans se blesser. De même que le dard ne reste pas dans la plaie. Les bourdons ne sont généralement pas agressifs, mais ils peuvent piquer pour défendre leur nid, ou si on les blesse.
Et oui, vous pouvez caresser un bourdon:
Les bombyles ne piquent pas. Mais les guêpes de papier oui et leur piqûre peut être mortelle:
Contrairement aux guêpes jaunes et aux frelons, qui peuvent être très agressifs, les guêpes de papier n’attaquent généralement que si elles se sentent menacées ou qu’elles protègent leur nid.
3. Le frelon européen et le frelon asiatique :
Le frelon européen (Vespa cabro) a mauvaise presse, bien qu’il ne soit pas du tout agressif. Sa piqûre n’est pas plus douloureuse ou dangereuse que celle d’une abeille. Il ne pique que pour se défendre, lorsque l’on s’approche trop près de son nid ou qu’il se sent pris au piège ou attaqué.
Le frelon asiatique n’est pas non plus très agressif, son venin n’a rien de très toxique et seuls des cas très rares nécessitent l’intervention d’un professionnel de la santé. En Europe, le frelon asiatique est considéré comme étant une espèce invasive.
4. La Scolie hirsute, une guêpe solitaire et secrète:
Il existe deux espèces :
Scolia hirta hirta qui a 4 taches jaunes à la place des bandes et des poils roux sur les derniers segments de l’abdomen.
Scolia hirta unifasciata reconnaissable à sa seule bande jaune. Elle est très présente dans le Sud de l’Europe.
Elle peut piquer en cas de danger, et ses piqûres sont douloureuses mais pas dangereuses.
5. Les polistes
Polistes est le plus grand genre de guêpes sociales avec plus de 300 espèces et sous-espèces recensées.
Les piqûres de certaines espèces de ce groupe sont très douloureuses. En effet, les Polistes figurent à la valeur 3 (sur un total de 4) dans l’index Schmidt de pénibilité des piqûres d’hyménoptères.
Certaines espèces sont considérées comme invasives comme la Polistes dominula ( USA ) et la Polistes chinensis en Nouvelle-Zélande.
Les Polistes sont très sociables, préférant souvent placer leur nid dans des bâtiments. Elles sont plutôt pacifiques, et n’attaquent l’homme que si elles sont agressées ou doivent défendre leur nid.
6. Les guêpes maçonnes ne piquent pas souvent les gens et s’attaquent aux araignées:
Les guêpes maçonnes noires et jaunes s’attaquent principalement à des araignées colorées relativement petites, comme les araignées-crabes , les tisserands orbes et certaines araignées sauteuses.
7. La guêpe tueuse de cigales semble féroce mais est généralement dangereuse seulement pour les cigales:
Le comportement des guêpes solitaires comme la guêpe tueuse de cigales est très différent de celui des guêpes sociales comme les frelons, les guêpes jaunes et les guêpes de papier. Les femelles tueuses de cigales utilisent leur aiguillon pour paralyser leurs proies (cigales) plutôt que pour défendre leur nid; contrairement à la plupart des guêpes et des abeilles sociales, elles ne tentent pas de piquer si elles ne sont pas manipulées brutalement.
Il y a un indice de douleur à la piqûre que l’entomologiste Justin Schmidt a créé pour la première fois dans les années 80. Schmidt a été piqué par presque tout ce qui possédait un dard et a évalué les piqûres sur une échelle de 1 à 4 (du moins douloureux au plus douloureux). Il a également décrit les piqûres des insectes de manière plus colorée:
Abeille européenne (niveau 2) – «La piqûre est brûlante, corrosive, mais vous pouvez la supporter. »
Guêpe géante de papier (niveau 3) – «La douleur est fulminante. Poséidon a enfoncé son trident dans votre poitrine. »
SOURCE INTERNET https://www.sain-et-naturel.com/insectes-volants-a-rayures-jaunes.html?fbclid=IwAR1IxNLGvBX98pMVvh-1_p-BCPF_w66RHiQFdO8yI5cbwFxwNQuK5wCpXgc