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Date de création : 28.04.2012
Dernière mise à jour :
11.12.2024
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D'ordinaire, des milliers de quadrupèdes sont sacrifiés fin juin à Yulin, bourgade du sud de la Chine célèbre pour sa "Fête de la viande de chien". Mais cette année, le coronavirus pourrait en avoir sauvé quelques-uns. L'épidémie, qui a fait plus de 460.000 morts chez les humains, est apparue fin 2019 dans un marché de Wuhan (centre de la Chine), où étaient vendus des animaux vivants. Depuis lors, le pays a renforcé sa législation sur le commerce des animaux. Toujours ça de pris pour Jeffrey Bari, un Américain dont le refuge accueille près de Pékin quelque 200 chiens arrachés au sort funeste qui les attendait à des milliers de kilomètres au sud. La fête de Yulin est "inhumaine et barbare", affirme cet ami des animaux, qui s'efforce de trouver des familles d'accueil pour ses pensionnaires.
Les militants de la cause animale sauvent chaque année des centaines de chiens lors de raids dans des abattoirs ou d'interceptions de camions qui se dirigent vers le sud du pays, là où survit la consommation des canidés. Ils accusent les trafiquants de non seulement capturer des chiens perdus mais aussi de voler des animaux domestiques, afin de les vendre pour leur viande. "On a un sentiment de réussite lorsque l'on est arrivé à changer le sort d'un chien", se félicite Mlle Ling, une volontaire qui travaille dans le refuge baptisé "No Dog Left Behind" (Aucun chien abandonné). - Consommation en baisse - Avant même l'apparition du Covid-19, la consommation était en net repli en Chine, voire anecdotique, alors que de plus en plus de citadins élèvent un chien comme compagnon, pas comme plat de résistance.