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Date de création : 28.04.2012
Dernière mise à jour :
18.11.2024
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Dora Maar était une photographe émérite, formée par Brassaï et Man Ray. La preuve avec les 750 clichés qu'Artcurial mettra aux enchères les 27 et 28 juin. Ces photographies retracent la carrière de l'artiste française, née Henriette Theodora Markovitch, de la fin des années 1920 à la fin des années 1940. Elle y aborde des thèmes qui lui sont chers comme le surréalisme et l'avant-garde, mais aussi le portrait et les scènes de rue à caractère social. "Bouquiniste" est l'une d'entre elles. Cette épreuve argentique d'époque, accompagnée de son négatif original, est estimée entre 1.000 et 1.500 euros. D'autres clichés en vente mettent en lumière l'admiration que Dora Maar portait à Pablo Picasso à travers des portraits du peintre espagnol, pour la plupart méconnus du grand public. L'un d'entre eux, intitulé "Pablo Picasso dans un fauteuil en tronc d'olivier", est estimé entre 2.500 et 3.000 euros. La légende veut que Picasso et Dora Maar se soient rencontrés en 1935 au café Les Deux Magots, alors que la jeune femme de 28 ans jouait avec son canif. S'ensuit une liaison de près de huit ans, durant laquelle la photographe délaisse son art pour la peinture. Elle immortalise toutefois toutes les étapes de la création de "Guernica", comme l'atteste "Guernica en cours de réalisation dans l'atelier de la rue des Grands Augustins". Un cliché estimé entre 2.000 et 3.000 euros.
À chacun ses secrets pour rester jeune. Robertine Houbrechts, une Belge originaire de la région de Malines, a opté pour la bière ! Du haut de ses 97 ans, cette amoureuse des moments entre amis autour d'une belle choppe de blonde bien fraîche boit entre 12 et 20 bières par jour. "J'ai parfois la tête qui tourne, mais c'est dû à la vieillesse" En compagnie de son ami Félix, elle se rend tous les soirs dans un petit café où elle commande toujours la même chose. Si pour la plupart des gens, cette quantité d'alcool suffirait largement pour trouver une ivresse aussi solide que méritée, il n'en est rien pour la nonagénaire : "J'ai parfois la tête qui tourne, mais c'est dû à la vieillesse. Le médecin me dit que tant que tout va bien, je peux me rendre au café, cela ne peut pas me faire de mal. D'ailleurs je bois de la bière depuis des années, et je suis toujours en vie". (Presque) jamais malade Robertine n'est donc pas la première venue, loin de là, lorsqu'il s'agit de lever le coude. "Robertine sait en effet bien tenir l'alcool", reconnaît d'ailleurs volontiers une ancienne patronne de bar interrogée par nos confrères de 7sur7. "Un soir normal, elle sait enchaîner quinze flûtes mais s'il y a de l'ambiance, ça peut grimper à 22. Cette dernière n'a connu Robertine malade que deux fois. "Une fois, j'ai craint le pire. Mais deux jours plus tard, elle était à nouveau assise sur le banc, à sa table préférée près de la fenêtre. Avec sa flûte évidemment. Il va de soi qu'elle est parfois saoule
La chef Hélène Darroze, triplement étoilée au Michelin britannique
Deux femmes promues trois étoiles en même temps. C’est du jamais vu dans l’histoire du Michelin et le signe indéniable que la haute gastronomie – longtemps réservée à une élite masculine – est en profonde mutation. Lundi 25 janvier à 18 heures, le Guide rouge a révélé à travers une vidéo sur son site YouTube sa nouvelle promotion 2021 Grande-Bretagne et Irlande : Hélène Darroze (au Connaught) et Clare Smyth (pour son restaurant Core) sont les seuls chefs à obtenir trois étoiles. Jusqu’ici, parmi les 130 chefs à posséder cette distinction, on ne comptait que cinq femmes : Anne-Sophie Pic (à Valence), Elena Arzak (à Saint-Sébastien), Annie Féolde (à Florence), Nadia Santini (en Lombardie) et Dominique Crenn (à San Francisco).
Première cheffe vegan étoilée au Guide Michelin : la consécration pour Claire Vallée du restaurant ONA à Arès en Gironde C'est une première mondiale. La cheffe Claire Valléee obtient une première étoile verte au guide Michelin pour un restaurant vegan "Ona", "Origine Non Animale" basé à Ares, sur le Bassin d'Arcachon. Une consécration pour une jeune femme au parcours atypique qui cuisine ainsi par conviction.
L’actuel Musée Frida Kahlo est en fait le lieu de naissance et de mort de l’artiste. Née dans la Casa Azul, elle grandira dans une famille de 4 filles au milieu du quartier bourgeois de Coyoacán, au sud de Mexico. Si sa date de naissance officielle est le 6 juillet 1907, elle la fera changer en 1922 pour le 7 juillet 1910, année de début de la révolution mexicaine. Après la mort de Frida Kahlo le 13 juillet 1954 à l’âge de 47 ans, sa maison devient un musée rempli de peintures et d’objets d’art créés par l’artiste pour rendre hommage à la culture mexicaine, très chère à son cœur.
Maisons de famille (6/6). C’est à Nonza, dans un couvent en ruine du cap Corse, à l’austère beauté, que la peintre française a passé ses étés, de 1957 et 1980, entre ses chats, ses amants et ses amis artistes. Elle y a créé un phalanstère bohème, aussi joyeux qu’éphémère. Il existe deux manières de gagner l’ancien couvent Saint-François, sur la côte occidentale du cap Corse. La première consiste à emprunter, depuis la route qui surplombe le rivage, une pente abrupte qui mène droit à cet édifice du XIIIe siècle fondé par le successeur de François d’Assise en personne ; l’autre, à quitter le village de Nonza par un sentier à flanc de colline. Leonor Fini, elle, a abordé l’endroit par la mer, comme autrefois les contrebandiers et les Barbaresques, ou quelque divinité antique surgie des flots. C’était à l’été 1954 et cette artiste alors parmi les plus en vogue à Paris, intime de Giorgio De Chirico, d’Henri Cartier-Bresson, de Jean Genet, reconnue et célébrée par Dora Maar ou par l’écrivain surréaliste André Pieyre de Mandiargues, navigue à bord du bateau de la comtesse de Beaumont lorsqu’elle tombe en arrêt devant ce qu’elle appellera des « ruines intelligentes ». Le décor, digne d’un roman d’Alexandre Dumas, n’a guère changé depuis : un promontoire rocheux environné de maquis d’où émergent les murs effondrés d’une église, un clocher solitaire et un cloître, que l’on devine seulement.
« Il y a quelques années, je suis passée sans transition de la ville à la campagne. En 2017, ma partenaire Gaby Benicio et moi avons vendu notre restaurant Haï Kaï, sur le canal Saint-Martin, à Paris, avec le besoin de changer d’air. Alors que nous rendions visite à des vignerons dans l’Hérault, nous sommes venues déjeuner au presbytère de Vailhan. A la fin du repas, nous avons appris que la bâtisse était à vendre depuis trois ans et l’avons achetée sur-le-champ. Le changement a été radical : on a tout quitté en moins de trois mois, Paris, nos habitudes, le paysage et le rythme urbain. Je n’avais pas imaginé que c’était possible de partir ainsi. Moins d’un an plus tard, en juillet 2018, nous avons ouvert Äponem.
Depuis, nous sommes installées dans le décor merveilleux de Vailhan, village de 150 habitants, perché au-dessus d’une vallée. Ici, tout le monde se connaît et nous sommes le seul commerce à la ronde. Pour moi, c’est comme un conte de fées, que je décris avec des mots d’enfant.
Le climat est chaud, sec, plein d’odeurs comme celles des feuilles de figuier, un parfum puissant et palpitant au soleil. Les collines sont douces et caressantes, le ciel bleu-rose ou violet, peuplé d’oiseaux. Des arbres fruitiers partout, noyers croulant sous les fruits, abricotiers géants, pêchers, oliviers… Il y a des lacs de lait d’amande, où les chèvres viennent se ressourcer, boire et se baigner. Ces images m’inspirent toutes sortes de goûts, d’envies, de plats.
Seule sur le pont du bateau, ce qui prime avant tout est le sentiment océanique, ou plutôt le sentiment cosmique. Je suis tout sauf confinée, au sens d’être reléguée dans un volume restreint. Durant la journée, autour de moi, l’horizon est vide et paraît immense. La nuit, au-dessus de la tête, le ciel est sans borne et empli d’étoiles. Je ne suis qu’une passante négligeable, sur cette mer, et ma planète n’est qu’un grain de poussière dans le cosmos. Les premiers sentiments du marin sont donc moins celui du confinement que le sens de l’exception et de la fragilité.
Une Française à New York Née à Neuilly-sur-Seine en 1932, Jeannette Medina était destinée à marcher dans les pas de sa mère violoniste. Après le bac, elle intègre le Conservatoire de musique de Paris, dont elle sort en 1952 avec le premier prix. À cette époque, elle rencontre Richard Seaver, un ancien marine américain reconverti dans l’édition et de dix ans son aîné. Ensemble, ils fréquentent Florence Malraux, Jorge Semprun, Octavio Paz, Alain Resnais, Samuel Beckett et Eugène Ionesco, que Seaver est le premier à publier outre-Atlantique. Mariés en 1953, Jeannette et « Dick » partent ensemble pour New York l’année suivante, elle avec une bourse pour étudier à la Juilliard School, lui avec l’intention de continuer à faire découvrir les auteurs européens aux lecteurs américains.