Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
02.12.2024
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bonjour, auriez vous des nouvelles d'esther de rothschild ? j'imagine qu'elle s'est mariée.
qu e de bons so
Par Shneour Zalman ZEN, le 29.11.2024
jean lapierre. salut. non ce n'est pas de notre famille mais un grand copain à mon frère charles benzaken...av
Par rol-benzaken, le 28.11.2024
bonjour roland,
le nom "benzaquen" me disait quelque chose. vérification faite dans mes souvenirs, j'étais e
Par LAPIERRE Jean, le 28.11.2024
je pense avoir autant de bons souvenirs du maroc de mon enfance et de mon adolescence,,e t votre nom résonne d
Par Anonyme, le 24.11.2024
bonsoir roland,
j'ai oublié de dire mon nom dans mon commentaire, c'est la première fois que j'ai découvert t
Par Anonyme, le 23.11.2024
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La synagogue de Besançon, plus rarement dénommée temple israélite de Besançon, est le principal lieu de culte juif de la ville française de Besançon (Doubs), situé 23, quai de Strasbourg, dans le quartier de Battant.
Vue générale de l'édifice.
Elle succède à une précédente synagogue, construite en 1830 au 19 rue de la Madeleine par Pierre Marnotte, devenue trop étroite pour accueillir l'ensemble de la communauté, qui était en pleine croissance dans les années 1860 (472 personnes en 1854). La construction du bâtiment, dessiné par Pierre Marnotte, dure de 1867 à 1870 mais la synagogue fut inaugurée le 18 novembre 1869.
C'est un chef-d’œuvre de style hispano-mauresque, inspiré par la mosquée de Cordoue et par l'Alhambra de Grenade. Elle est le principal site de réunion des Juifs de la ville. Si le lieu de culte a été transformé en magasin à fourrage par la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale et l'occupation allemande, le bâtiment n'a connu aucun changement significatif quant à son affectation et son architecture.
Le plan, les décors et le mobilier font de cet édifice l'un des plus originaux de la ville. Outre son style atypique, on note la présence remarquable de minarets, de vitraux, d'une sculpture des tables de la Loi, d'un orgue, ainsi que d'une arche sainte (ou heikhal), particuliers dans leur raffinement ou leur réalisation. La synagogue est toujours active, et ouverte au public notamment lors des journées européennes du patrimoine.
Vue générale du bâtiment.
Le service religieux maintient les traditions du rite séfarade, bien qu'hommes et femmes ne soient plus séparés. Les offices traditionnels n'attirent cependant pas plus de trente fidèles, et les grandes fêtes comme la Pâque et le Nouvel an moins d'une centaine, alors que la synagogue peut accueillir deux cent seize fidèles. L'édifice constitue le siège du consistoire de Besançon.
Les personnalités juives de la ville ont toutes été liées à la synagogue, non seulement les rabbins tels Paul Haguenauer, mort en déportation, ou René Gutman, mais aussi les Veil-Picard et les autres grandes familles juives de la ville. Avec le cimetière israélite, la synagogue témoigne de l'importance de la communauté juive bisontine.
Détail des tables de la Loi.
L'histoire des Juifs à Besançon commence au Moyen Âge, au cours duquel a lieu leur installation dans une place commerciale attractive. La communauté se maintient et prospère dans la Boucle du Doubs, notamment grâce au statut de cité impériale de la ville qui y autorise les Juifs jusqu'au XVe siècle, alors même qu'ils ont été expulsés du royaume de France (dont Besançon ne fait alors pas partie) et de plusieurs autres pays européens.
Vue interne depuis l'entrée.
Au Moyen Âge tardif, les accusations de complots menacent la communauté bisontine ; finalement, les Juifs sont bannis jusqu'à la Révolution. Quand ils peuvent à nouveau s'établir dans tout le pays à partir de 1791, lorsque la citoyenneté française leur est accordée, quelques Juifs, principalement alsaciens, choisissent Besançon.
Détail d'un vitrail.
La communauté bisontine croît au XIXe siècle : un premier lieu de culte existe depuis 1830 rue de la Madeleine, remplacé par l'actuelle synagogue du quai de Strasbourg inaugurée en 1869 et parallèlement le consistoire de Besançon voit le jour6. Vingt membres de la communauté tombent pour la France durant la Première Guerre mondiale. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, de nombreux Juifs originaires d'Europe centrale et de l'est s'installent dans la capitale comtoise portant leur nombre à environ 2 500, avant qu'ils ne soient confrontés à l'occupation allemande et au régime antisémite de Vichy.
Par la suite, la communauté se reconstruit dans les années 1960 grâce à l'arrivée de nombreux Juifs séfarades provenant du Maghreb. Le centre communautaire israélite « Maison Jérôme Cahen » ou la radio Shalom de Besançon sont autant de signes de la vitalité de la communauté juive de nos jours dans la cité
Second étage, vue globale.
Le rôle de la synagogue
Les synagogues sont des lieux de culte juif. Ces édifices possèdent habituellement un sanctuaire, c'est-à-dire un grand hall de prière et de célébration, avec une armoire où sont rangés les Livres de la Torah. Ils peuvent aussi comporter une salle pour les événements communautaires et disposent également de petites pièces réservées à l'étude, voire un Beit midrash (« maison d'étude »). La synagogue est donc devenue également au cours de l'histoire juive, le lieu du Talmud Torah, c'est-à-dire l'enseignement de la tradition juive et de la langue hébraïque.
Souvent, chaque communauté juive possède sa propre synagogue mais parfois plusieurs communautés doivent cohabiter dans un même lieu de culte. Ce n'est pas le cas à Besançon où les Juifs majoritairement séfarades originaires d'Afrique du Nord et les ashkénazes originaires d'Europe occidentale et centrale6 forment une seule communauté.
Le cimetière juif de Besançon rappelle la présence historique de la communauté dans la ville.
La
La synagogue, probablement du temps de Besançon-les-Bains.
La Hanoukkia.
Le bâtiment de nuit.