Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
02.12.2024
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bonjour, auriez vous des nouvelles d'esther de rothschild ? j'imagine qu'elle s'est mariée.
qu e de bons so
Par Shneour Zalman ZEN, le 29.11.2024
jean lapierre. salut. non ce n'est pas de notre famille mais un grand copain à mon frère charles benzaken...av
Par rol-benzaken, le 28.11.2024
bonjour roland,
le nom "benzaquen" me disait quelque chose. vérification faite dans mes souvenirs, j'étais e
Par LAPIERRE Jean, le 28.11.2024
je pense avoir autant de bons souvenirs du maroc de mon enfance et de mon adolescence,,e t votre nom résonne d
Par Anonyme, le 24.11.2024
bonsoir roland,
j'ai oublié de dire mon nom dans mon commentaire, c'est la première fois que j'ai découvert t
Par Anonyme, le 23.11.2024
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Grande synagogue de Leipzig (1855-1938)
La synagogue communautaire de Leipzig, située à l'ouest de la vieille ville, dans la Gottschedstrasse a été érigée en 1855 et détruite par les nazis lors de la nuit de Cristal du 9 au 10 novembre 1938.
Leipzig est une ville d'Allemagne au nord-ouest du Land de Saxe qui compte actuellement plus de 500 000 habitants. Après la Seconde Guerre mondiale, Leipzig fait partie de la zone d'occupation soviétique puis de la RDA jusqu'à la réunification allemande en 1989-1990.
Gravure d'Alfred Krauße d'après un dessin d'Adolf Eltzner, 1850.
La communauté juive de Leipzig
La première communauté juive
La première preuve écrite de l'existence d'une communauté juive à Leipzig avec une synagogue, date des années 1230. Le marquis de Meissen en 1265, dans une résolution concernant les Juifs, demande que ceux-ci ne soient pas défavorisés vis-à-vis des Chrétiens devant la juridiction souveraine.
Bien que lors de la grande épidémie de peste noire de 1348-1350, les Juifs soient soupçonnés d'avoir empoisonné les puits, on ne possède aucun document prouvant que les Juifs de Leipzig aient été persécutés, contrairement à ce qui se passe dans d'autres villes de Saxe.
L'intérieur de la synagogue.
En 1359, il existe une Judengasse (ruelle aux Juifs) située dans le faubourg de Ranstädt et un rabbin en 1364. En 1368, un nouveau décret réitère l'égalité juridique des Juifs. En 1425, l'Électeur de Saxe, Frédéric Ier (1370-1428) instaure un sauf-conduit pour tous les Juifs de Leipzig. La synagogue est vendue en 1441, et vers 1446, disparaît la première communauté juive de Leipzig.
La nouvelle communauté juive
Cependant, la vie juive n'est pas totalement absente pendant les siècles suivants, surtout à la période des trois foires annuelles où de nombreux commerçants juifs se rendent à Leipzig. Après la démolition de la Judengasse en raison de son délabrement, les commerçants s'installent principalement dans le Brühl, une des plus anciennes rues de la ville, située à l'intérieur des anciens remparts de la ville, et qui deviendra plus tard le centre de quartier juif. En 1673, la maison 728 (actuellement au 68 du Brühl) est connue sous le nom de "Judenherberge" (Auberge des Juifs).
L'intérieur de la synagogue - le côté orienté vers l'est.
Néanmoins, depuis la Réforme, seules les personnes de confession évangélique luthérienne peuvent devenir citoyens de la ville et y habiter de façon permanente.
Les marchands juifs entretiennent des lieux de prière en fonction de leur ville d'origine: les commerçants juifs de Berlin ont leur propre synagogue, de même ceux de Hambourg. Les commerçants de Brody, à l'époque important carrefour et centre de commerce juif, qui se rendent à Leipzig, possèdent une synagogue, la Brodyer Synagoge, dès 1728, et en 1753 celle-ci s'installe dans la maison "Zum blauen Harnisch" (à l'Armure bleue), à l'emplacement actuel du 71 du Brühl.
En 1710, Gerd Levi (1659-1739), venant de Hambourg, est le premier Juif autorisé à s'établir à Leipzig avec sa famille et ses serviteurs. Il est sous la protection directe du Prince-Électeur. En 1766, six familles juives et environ dix personnes seules, connues sous le nom de Juifs protégés (Schutzjuden), vivent de façon permanente à Leipzig.
En 1767, Elkan Herz (1751-1816) est le premier Juif autorisé à entrer à l'Université de Leipzig. En 1832, environ 140 Juifs ont l'autorisation de séjourner à Leipzig et en 1836, Veith Salomon est le premier Juif à obtenir le statut de citoyen de Leipzig.
Le 23 avril 1846, est constituée la nouvelle communauté juive de Leipzig avec l'approbation de ses statuts par le ministère de l'Éducation et de la Culture de Saxe à Leipzig. La communauté dès ses débuts fait partie de l'aile libérale du judaïsme réformé, tandis que la majorité des commerçants juifs originaires de l'Europe de l'Est est strictement orthodoxe.
En 1855, la grande synagogue communautaire est inaugurée à l'angle de la Gottschedstrasse et de la Zentralstrasse, et en 1904 la synagogue de Brody est reconstruite dans un bâtiment de la Keilstrasse. Le rabbin Ephraim Carlebach (1879-1936) fonde en 1912 la Höhere Israelitische Schule (École israélite supérieure). Le nombre de fidèles est en forte augmentation et en 1925 on compte 12 594 membres de la communauté, ce qui la place au sixième rang en Allemagne par le nombre de ses membres. Leipzig compte à cette époque treize synagogues et quatre oratoires. Lors des années suivantes, le nombre de membres diminue, mais la population juive est encore de 11 500 en été 1933.
De 1837 à 1922, parait à Leipzig le Allgemeine Zeitung du Judenthums, l'organe des Juifs allemands. Avec l'émigration de nombreux Juifs d'Europe de l'Est, après la Première Guerre mondiale parait en 1924 un journal en yiddish. Depuis la fin du XIXe siècle, et plus particulièrement pendant la République de Weimar, les Juifs prennent une part de plus en plus importante dans la vie de la ville, aussi bien du point de vue économique et commercial, que dans l'enseignement et les arts.
Le monument commémoratif
Le mémorial de 2001 derrière la stèle de 1966
Le 24 juin 2001 est inauguré sur le site de la grande synagogue communautaire le mémorial rappelant l'arrestation et l'assassinat des citoyennes et des citoyens juifs de la ville de Leipzig pendant la période nationale-socialiste. Ce monument est l'aboutissement de plus de sept années de concertation afin de trouver une solution pour un terrain en friche.
Pas moins de 94 projets sont déposés lors de l'appel à concurrence, et après plusieurs délibérations, le projet des jeunes architectes de Leipzig, Sebastian Helm et Anna Dilengite, est retenu alors qu'à l'origine, il ne se situait pas parmi les trois premières places.
Leur projet de 140 chaises est le meilleur compromis trouvé entre les différents membres du jury et la communauté juive de Leipzig, car il relie la mémoire de la Shoah et cet emplacement historique, tout en assurant la viabilité de la place pour les commémorations prévues chaque année le 9 novembre. Toutefois les discussions vont s'éterniser afin de prévoir l'impact du monument dans le quartier et si celui-ci contribuera au souvenir et au débat.
140 chaises en bronze se trouvent rangées sur un plateau accessible par une rampe. Une haie de buissons verts entoure l'ensemble en reprenant exactement le plan en trapèze de la synagogue détruite, si bien que les chaises vides se trouvent métaphoriquement dans l'ancienne synagogue. Un mur en béton sépare le monument avec des inscriptions en anglais, allemand et hébreu. D'après les architectes: « non seulement il n'est pas interdit de s'asseoir sur les chaises, mais il est même recommandé de s'y asseoir ».
Le mémorial de 2001 derrière la stèle de 1966