Je ne suis qu’une goutte de pluie
Qui a très froid cette nuit
Sur mon nuage là-haut
Il ne fait pas très chaud

Je ne suis qu’une goutte de pluie
Qui ne peut pas dormir cette nuit
Tout en tremblotant
Je givre en un instant

Je ne suis plus qu’un flocon tout blanc
Je quitte mon nuage trop froid
Escortée de mes sœurs et du vent
L’on virevolte sur Terre ici et là

Nous ne sommes plus qu’un blanc tapis
Recouvrant le paysage en une nuit
Neige on se nomme toutes ensembles
Mot magique pour les enfants, il me semble

Hier, je n’étais qu’une goutte de pluie
En m’approchant sur Terre cette nuit
J’ai vu des gens dormir sans aucun abri
Je fonds en larmes aujourd’hui

Véronique - le 7 décembre 2012

(Mon poème a été plagié !)

Aidons les gens qui crient famine
Le jour où l’espoir est arrivé
Tous contre l’agonie des peuples
Le rempart sanglant s’est volatilisé

Regardez-les dans les villes et les campagnes
Amaigris au vide estomac
Certains ne viennent même pas dans nos bras
Demander à nourrir leurs entrailles

Aux larmes citoyens
Aidez vos misérables compagnons
Maigrichons, maigrichons
Que leur douleur s’atténue
Et abreuvons leur bidon

Nous qui travaillons pour un salaire de misère
De nos mains charitables
Nous les nourrissons de peu de choses
De plats chauds et de desserts

Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Pour que la misère s’achève
Ouvrez votre portillon
Recueillez et partagez un repas, un toit

Aux Sans Difficulté Financière
De la grosse voiture au manteau de fourrure
Pensez un peu aux pauvres
Votre coffre-fort se videra d’humanité

Courage citoyens
Les expulsions et les actions contre la faim sont toujours d’actualité
Le mur de la honte est réapparu
Aux larmes citoyens, sortez vos mouchoirs
Le bonheur pour tous n’est pas pour demain

Véronique – le 20 juin 2013

Pour des raisons que j’ignore,
tu es à la rue dormant chaque nuit dehors.

Mendiant dès l’aurore dissipant la nuit, honte à toi du regard
des gens, tes yeux rivés sur le bitume,
une main tendue pour quelques tunes,
tu gardes espoir pour te payer un repas matin, midi ou soir.

Trop fier pour accepter de l’aide, tes vêtements troués

et grisonnant de saleté,
pas rasé, ni coiffé, amaigri, ta santé s’est dégradée.
Depuis des mois ta vie est un cauchemar,
seul, du chômage au vagabondage, tu es devenu clochard.

Calfeutré sous une couverture, tu restes terré
comme un animal blessé,
sous la lumière d’un réverbère,
à l'abri des pilleurs de misère.

Les passants s’éloignent de ta pauvreté, de ta détresse,
tu ne tends plus la main pour quelques pièces.

Dans la fraîcheur de la nuit
l’on retrouve ton corps sans vie,
sous la lumière d’un réverbère.

Véronique - le 20 janvier 2013