pouvoir prix sur vie histoire sourire soi
Rechercher Derniers commentairesavec un peu de retard, merci beaucoup. http://poeguy. centerblog.net
Par poeguy, le 29.05.2023
merci beaucoup. http://poeguy. centerblog.net
Par poeguy, le 29.05.2023
magnifique, très bon choix !
Par Anonyme, le 03.05.2023
magnifique
Par Anonyme, le 10.04.2022
bonjour,
oui, j'ai croisé l'écriture de gérard dans quelques revues comme décharge, comme ça et autrement,..e
Par poeguy, le 03.03.2021
· L'amour des roses: Guillaume Apollinaire
· la fonte des masques: Guy Pique
· Gentil-Bernard
· poésie partout
· Un murmure d'entre les neiges: Anne Hébert
· Un bon copain: Robert Desnos
· André Breton
· Lumière sur les moins que choses: Francis Ponge
· Stéphane Mallarmé
· L'exil, par tout le corps: Emmanuelle Le Cam
· La peine en perles de souvenirs: Bénédicte Destouches
· L'écriture au ras des doigts frémissant: Valérie Rouzeau
· Approche d'une fleur, Anita Endrezze
· Contrepoint : Mahmoud Darwich
· Invitez-moi à passer au soleil: Joyce Mansour
Date de création : 21.10.2020
Dernière mise à jour :
03.02.2025
619 articles
Née en 1916 à Pétrograd
Elle se marie après des études à Paris, au lycée Molière. Avant de devenir l'écrivain de la Pierre angulaire ( qui lui vaut le Prix Fémina en 1953 ), elle étudie la théologie en Grande-Bretagne, exerce le métier de décoratrice sur tissus et de peintre. Son intérêt pour l'histoire marque profondément toute son oeuvre ( le Bûcher de Montségur, 1959; Catherine de Russie, 1965 ). Elle est aussi l'auteur de nombreux essais et membre du jury Fémina.
EXIL
[...] A la venue du printemps, le vieux demanda à être mené sur le rempart qui donnait au sud, sur la vallée pour qu'il pût y prier, la face tournée vers Jérusalem. L'hiver l'avait affaibli. il avait perdu l'habitude de marcher, il avait à présent des accès de toux et de fièvre de plus en plus fréquents, on eût dit que rester immobile quatre mois entiers l'avait épuisé plus que deux années de marches et de fatigues. A présent toute la famille du potier s'occupait de lui comme d'un parent, et Ibn'Ismaîl lui envoyait tous les jours les meilleurs morceaux de ses repas.Il n'était plus dévoré par la vermine et couchait sur une natte à peu près propre. Mais il tenait à rester dans son coin aux chèvres, près de sa croix de bois. Et il se languissait comme un aigle enfermé dans une cage. Même Munirah arrivait rarement à le faire sourire. " Finie, ma force, pensait-il, finie ma vie, je n'en ai plus pour longtemps à présent. "Et la tristesse le gagnait, une tristesse nouvelle, animale, la tristesse d'une bête qui sait qu'elle va mourir, et mourir loin de son terrier.[...]
Zoé Oldenbourg
( 1916-2002 )