mer moi france mer saint paris travail mort dieu divers carte centerblog image sur base chez société nuit enfant place dessous photos google france
Statistiques
Date de création : 13.04.2017
Dernière mise à jour :
01.07.2020
980 articles
dommage ce mélange entre les deux châteaux d'audrieu.
fa brice d'audrieu
Par Anonyme, le 09.02.2025
c est mon arrière grand pété et la grand mére
Par Anonyme, le 21.02.2024
bonjour
il ne vous est pas permis de reprendre mot pour mot, pour ne pas dire piller les articles que vous av
Par LENNE, le 09.01.2024
je pence que c est mon oncle ou mon grand père car mon père était orphelin a cette âges la mon père s'appelait
Par Anonyme, le 04.01.2024
a t on un contact de cette personne ?
merci
Par Anonyme, le 16.08.2023
>> Toutes les rubriques <<
· BORDEAUX (33) (66)
· AMIENS (80) (16)
· BREST (29) (38)
· ARRAS (62) (32)
· ANGERS (49) (22)
· BOURGES (18) (25)
· BEZIERS (34) (26)
· BIARD (86) (27)
· BÔNE (Annaba Algérie) (13)
· BERGERAC (24) (16)
· Personnalités liées à la commune de Amiens
· Hommage aux fusillés et victimes civiles natifs de Bordeaux
· Hommage aux Fusillés d' Angers et natifs de la ville
· Réponse à anonyme
· Le camp de Souge
· Benassay en photo
· Hommage aux fusillés et victimes civiles natifs de Bordeaux
· Personnalités liées à Brest
· Bagneux histoire en images ( suite)
· Bordeaux en 1939-1945
· Économie
· Patrimoine culinaire
· Bône - Annaba - Hippone en photos
· Un peu d'histoire ( suite ) La traite Négrière
· Hommage aux Fusillés de natifs de Bagnères-de-Bigorre
MOSSÉ François, Louis pseudonymes dans la Résistance : Denis, Noël
Né le 14 novembre 1921 à Paris (VIIIe arr. ; Seine), mort au cours d’un combat le 14 juillet 1944 à Saucats (Gironde) à l'âge de 23 ans ; étudiant ; mouvement Combat, maquisard de l’Armée secrète (AS), adjoint au chef régional des Maquis de la région B.
François Mossé était le fils de Me Jules Mossé, avocat au barreau de Toulon (Var), membre du mouvement Combat, arrêté le 19 septembre 1943 par la police allemande et déporté à Auschwitz d’où il ne reviendra pas.
Étudiant en Droit et Sciences politiques à Lyon (Rhône), il entra très tôt dans la Résistance, sans doute au mouvement Combat. Il fut arrêté en août 1941 et condamné par le tribunal militaire de Lyon à un an de prison, le 14 novembre 1941. Sa peine fut suspendue au bout de quatre mois et demi.
Il prit des responsabilités dans la Résistance à Nice (Alpes-Maritimes) en 1942, puis, réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), il prit le maquis en Maurienne (Savoie) et dans le Vercors (Drôme-Isère), avec le grade de lieutenant, dans l’hiver 1943-1944. Il s’illustra contre les Allemands en novembre 1943 dans une affaire dont la radio de Londres se serait fait l’écho. Il fut recherché par le parquet de Valence (Drôme).
Vers la mi-avril 1944, il fut envoyé dans la région de Bordeaux (Gironde), comme adjoint au chef régional des Maquis de la région B. Pour établir la liaison avec les divers maquis, il parcourut les Charentes, les Landes, la Gironde-Sud, les Pyrénées-Atlantiques avec une fausse carte de policier. En mai 1944, il réussit le sabotage de la centrale électrique de Cenon (Gironde).
Ayant pris des contacts avec les étudiants et les élèves des classes préparatoires du lycée Michel de Montaigne de Bordeaux, il projeta de créer un maquis avec ces jeunes dans les environs de la ville. Le camp de Saucats fut une sorte d’école des cadres, revendiquée par l’Organisation de résistance de l’armée (ORA). Installée sous son commandement à la ferme abandonnée de Richemont, elle rassemblait depuis le 15 juin 1944, sous la devise de Bournazel « Mon âme à Dieu, mon corps à la France, mon honneur à moi », une quinzaine de jeunes gens, d’entre 17 et 22 ans, sortant de la préparation à Saint-Cyr ou de l’École nationale de la France d’Outre-Mer ou de la Faculté de médecine.
Le maquis, faiblement armé, peut-être dénoncé, fut attaqué le 14 juillet au soir par les Allemands et un groupe de leurs auxiliaires français. François Mossé fut tué parmi les premiers, douze autres de ses camarades périrent. Un hommage leur fut rendu le 20 avril 1945, dans le hall de la Faculté des Lettres de Bordeaux, puis le 21 à la cathédrale Saint-André.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
GRAVOT François Louis Marie
Né le 6 février 1909 à La Rochelle (Charente-Inférieure), exécuté le 1er septembre 1944 au camp de Natzwiller-Struthof, à Natzwiller (Bas-Rhin) ; grutier ; résistant réseau Alliance.
Il était le fils de Louis Gravot (né en 1884 à Locquenolé, Finistère), marin et d’Alexandrine Chevalier que Louis Gravot avait épousé en mars 1908 à La Rochelle. Marié, il travaillait comme grutier à la société Delmas-Vieljeux dont le chef d’entreprise Léonce Vieljeux, également maire de La Rochelle, était, avec son gendre Franck Delmas et plusieurs de ses employés membres du réseau Alliance.
Sous l’impulsion de son beau-frère Pierre Audevie, mécanicien à la SNCF, membre du réseau alliance à Bordeaux, Louis Gravot s’engagea avec un autre de ses beaux-frères Franck Gardes dans le réseau Alliance. Il en devint membre sous le pseudonyme "Cabillaud" en tant qu’informateur maritime sur la région Sud-Ouest "Hangar " et le secteur Bordeaux-La Rochelle. Il réussit à se faire embaucher avec Franck Gardes, comme grutier à la base navale de sous-marins de La Pallice (l’avant-port de La Rochelle).
A partir de septembre 1942, le réseau Alliance qui disposait de nombreux membres à La Rochelle même, put transmettre à Londres (grâce en particulier au travail de Louis Gravot et de Franck Gardes) des informations précises sur tous les mouvements du port de La Pallice et en particulier sur les arrivées et départs des sous-marins allemands.
En août 1943, les informateurs du réseau signalèrent ainsi le départ de cinq sous-marins que les avions-torpilleurs de la RAF purent ainsi attaquer dans le golfe de Gascogne. Louis Gravot assurait par ailleurs les liaisons avec le groupe poitevin d’Edith Augustin et vraisemblablement avec le groupe de Bordeaux.
Dénoncés par un agent double travaillant pour la police de sûreté allemande, les agents de la région Sud-ouest furent arrêtés, d’abord à Bordeaux à partir du 6 décembre 1944. Pierre Audevie fut arrêté chez lui le 22 décembre 1943 devant Louis Gravot qui fut arrêté dès le lendemain 23 décembre 1943.
Il fut déporté sous la classification "NN" ("Nacht und Nebel"-"Nuit et Brouillard") à destination du camp de Schirmeck (Bas-Rhin), où il arriva par le convoi du 29 avril 1944 et fut mis au block 10 avec les autres membres masculins du réseau.
Devant l’avance alliée les 106 membres du réseau Alliance détenus à Schirmeck, dont François Gravot, furent sur ordre du Haut commandement de la Wehrmacht (OKW) à Berlin, transférés en camionnette par fournées de 12 vers le camp de concentration du Struthof, où ils furent dans la nuit du 1er au 2 septembre 1944, abattus d’une balle dans la nuque à la chambre d’exécution puis incinérés directement dans le four crématoire du camp, situé dans le même bâtiment.
Il obtint la mention "Mort en déportation" par arrêté du 29 janvier 2014.
Son nom figure sur le monument aux morts de La Rochelle et sur la plaque commémorative du réseau SR Alliance au camp de Natzweiler-Struthof, à Natzwiller (Bas-Rhin).
ARGILLOS Gérard
Né le 12 mai 1914 à Eysines (Gironde), fusillé le 31 mars 1942 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) à l'âge de 27 ans suite à une condamnation à mort ; ouvrier mécanicien ; résistant.
Fils de Pierre Argillos, laitier, et de Marie Rambaud, sans profession, Gérard Argillos Gérard aurait effectué son apprentissage à l’entreprise Dyle à Bacalan et côtoyé Laurent Puyoou, responsable communiste fusillé le 24 octobre 1941.
Gérard est ensuite mécanicien chez Peugeot à Mérignac. Il est marié avec Renée Germaine Varenne. Ils ont un enfant. Suite à une dénonciation, la police française perquisitionne son domicile et trouve « un revolver et deux chargeurs avec balles ».
Le tribunal militaire allemand le condamne à mort pour détention d’armes.
Gérard Argillos a été fusillé seul le 31 mars 1942 au camp de Souge. Son nom est inscrit sur le Mémorial du camp.
Le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre le reconnaîtra par la suite comme « interné politique ».
MASFRAND André
Né le 6 juillet 1925 à Piégut-Pluviers (Dordogne), mort en action le 27 août 1944 à Barbezieux, aujourd’hui Barbezieux-Saint-Hilaire (Charente) à l'âge de 19 ans ; chauffeur ; résistant FTPF.
André Masfrand était domicilié à Bordeaux. Il avait rejoint les FTP de Dordogne, son département natal.
Le 27 août 1944, il faisait partie d’un détachement mixte de maquisards du 8e bataillon FTP (Francs-Tireurs et partisans) de Bousquet, alias Morny, en provenance de Dordogne-Nord, commandé par Robert Denoyelle, et incorporant quatre autres maquisards du sud de la Charente, détachement qui intervint à Barbezieux. Ce détachement avait pour mission de réquisitionner un véhicule dont le maquis avait besoin.
Les maquisards furent surpris par les Allemands à l’usine Viaud, avenue Thiers, où ils venaient chercher un camion. Deux maquisards furent abattus : Pierre Guérin et André Masfrand, lequel devait vraisemblablement conduire le camion. Deux autres trouvèrent la mort au cours d’un combat à l’hôtel de la Boule d’Or, boulevard Gambetta, Robert Denoyelle et Pierre Jean Chabrol.
André Masfrand obtint la mention Mort pour la France.
Son nom est inscrit sur un monument commémoratif à Barbezieux et sur le monument aux Morts de sa commune natale où il est inhumé.
AUDÉON Alexis alias "René", "Béalix"
Né le 28 septembre 1912 à Bois-de-Céné (Vendée), mort en action le 18 septembre 1943 à Péreille (Ariège) à l'âge de 31 ans ; boulanger ; volontaire des Brigades internationales en Espagne ; militant communiste ; résistant FTP de l’Ariège.
Alexis Audéon était le fils d’un cultivateur et d’une cultivatrice, il était boulanger à Bordeaux (Gironde). Syndiqué, il adhéra au Parti communiste en 1930 et devint trésorier de cellule. Bénéficiant d’une expérience de la cavalerie, il fut volontaire en Espagne républicaine. Chauffeur et délégué politique dans la batterie « Gramsci » du groupe d’artillerie Skoda des Brigades internationales, il fut rapatrié en janvier 1939.
Arrêté en décembre 1941, interné à Saint-Sulpice (Tarn), il s’évada un an plus tard et se réfugia dans une ferme vers Marmande (Lot-et-Garonne).
Sous le pseudo de René, il participa dès 1943 à la résistance en Ariège au sein des FTPF et dirigea le maquis d’Ilhat-en-Bas (connu aussi sous le nom de maquis du Bac d’Ilhat). Ce maquis fut initialement établi aux confins des trois communes de Péreille, Ilhat et Roquefixade. C’est dans cette commune, à la grotte de de la Sorcière d’Izarna que les FTPF établirent l’une de leurs premières planques. Ces FTPF participèrent à l’un des tous premiers engagements armés d’un maquis contre les forces allemandes , après celui de Rosis (Hérault) e 10 septembre 1943.
Alexis Audéon fut touché mortellement, avec son camarade Achille Bochetto (mort plus tard à Toulouse), lors d’une tentative pour s’emparer, le 18 septembre 1943, des armes entreposées par les Allemands au poste de guet de Péreille (Ariège) tenu par cinq hommes. L’attaque menée aussi, entre autres, par René, Georges Tabar alias "Fourest" et Henri Lagarde fut un échec car les assaillants accueillis par des tirs d’une mitrailleuse furent ensuite surpris par le retour prématuré d’une patrouille allemande. Ce fut à ce moment qu’Audéon et Bochetto furent touchés. Les Allemands laissèrent deux tués et deux blessés. Les survivants se réfugièrent à la grotte de la Caunha (la Caougne) à la montagne de la Frau qui domine Montségur (Ariège) au Sud-Ouest.
Audéon avait le grade de capitaine FTPF. Selon un rapport de gendarmerie, il avait une fausse pièce d’identité au nom de René Balix, né à Bordeaux et domicilié à Montbardier, mesurait 1 m 70, avait le teint et les cheveux noirs et portait une petite moustache.
Enterré au cimetière de Péreille le lendemain du combat où il trouva la mort, Audéon fut ré-inhumé en 1948.
Son nom figure sur le monument aux morts de Verteuil-d’Agenais (Lot-et-Garonne) où une place porte son nom.
Son nom est inscrit, ainsi que celui d’Achille Bochetto, sur le monument commémoratif de Péreille (Ariège) commémorant les maquisards tués lors de combat du 18 septembre 1943.
En marge de son acte de naissance, il est porté à la date du 20 mai 1943 « en cas de demande de renseignements, prévenir la gendarmerie » et en dessous « interné politique décédé ».
Sources - Maitron - google map – MémorialGenwen – Collège Jean Auriac- fusilles-souge.asso.fr – Wikipédia – coordination de défense -sante En Mémoire Du Dr Charles NANCEL-PENARD janvier 2019 - afmd-allier
Sources photos : Maitron - Aurélie DE LA SELLE/MémorialGenweb – Françaislibres.net – Mauricette Laprie/Maitron - Jean-Daniel Gaudais - Maryse SALANON pour Rail & Mémoire -fusilles-souge.asso.fr – La Résistance en Gironde - Pierre Antoine GOMEZ/MémorialGenweb – Mémoirevive - Pierre Antoine GOMEZ/ MémorialGenweb - Daniel SUSAGNA/MémorialGenweb – Généawiki – La Dépêche.fr - .malgre-nous.eu – infonormandie.com - MémorialGenweb – Jean-Luc DRON/ MémorialGenweb - reseaualliance – afmd-allier -Chantal BEZGHICHE / MémorialGenweb - Mémorial national des marins morts pour la France – chautard.info - lyc-gosse-clermontlherault.ac-montpellier-