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Date de création : 13.04.2017
Dernière mise à jour :
01.07.2020
980 articles
qui ils reposent en paix ne jamais
les oublier ils ont donné leurs
vies pour nous contre les criminels
naz
Par Anonyme, le 25.04.2025
dommage ce mélange entre les deux châteaux d'audrieu.
fa brice d'audrieu
Par Anonyme, le 09.02.2025
c est mon arrière grand pété et la grand mére
Par Anonyme, le 21.02.2024
bonjour
il ne vous est pas permis de reprendre mot pour mot, pour ne pas dire piller les articles que vous av
Par LENNE, le 09.01.2024
je pence que c est mon oncle ou mon grand père car mon père était orphelin a cette âges la mon père s'appelait
Par Anonyme, le 04.01.2024
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Marie Tarbes
Type d'aide : Cache et hébergement
Profession : Propriétaire d'un magasin
Date de naissance : 1870
Date de décès : 19/07/1967
Marie Tarbes vivait à Bagnère-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) près de la frontière espagnole.
La famille Felsenhardt était établie à Bordeaux depuis l’Inquisition de 1492 en Espagne. Alexandre Felsenhardt, banquier à Bordeaux avait fui la ville après l'invasion allemande en juin 1940.
Après avoir été hébergé par des parents à Tarbes, il se réfugia avec sa famille à Bagnère-de-Bigorre, où il loua un appartement appartenant à Marie Tarbes et Madame Hertz qui habitaient une autre partie de l'immeuble.
Le 1er janvier 1944, l'’administrateur des biens, Willy de Spense vient demander des comptes à Alexandre Felsenhardt sur ses moyens d’existence.
Le 11 janvier 1944, des auxiliaires français se présentent à Tarbes puis viennent à Bagnère-de-Bigorre frapper à sa porte tôt le matin et demandèrent à voir Alexandre Felsenhardt. La jeune Renée, qui leur avait ouvert, ne perdit pas son sang-froid. Elle déclara ne connaître personne de ce nom et cria à son père que des policiers allemands recherchaient un certain Felsenhardt. Alexandre Felsenhardt prit la fuite sans perdre un instant et réussit à pénétrer chez des voisins par une fenêtre ouverte. Il eut la chance de tomber sur des braves gens qui, bien que ne le connaissant pas, lui donnèrent des vêtements et le cachèrent jusqu'à la tombée de la nuit.
Madame Felsenhardt qui s'était elle aussi enfuie à demi-vêtue, chercha refuge chez Marie Tarbes qui lui prêta de quoi s’habiller et la cacha dans une cabane au bout d'un jardin qui bordait la route conduisant au col du Tourmalet et à la frontière espagnole.
Furieux de n'avoir pas trouvé ses parents, les policiers dirent à Renée de faire sa valise et de les suivre. Elle demanda la permission de fermer le gaz dans la cuisine et en profita pour s'enfuir et descendre au magasin de Marie Tarbes, situé au rez-de-chaussée. Marie Tarbes sous une table quelques instants à peine avant l'arrivée des gestapistes et prétendit n'avoir vu personne. Les agents de la Gestapo retournèrent dans l'appartement des Felsenhardt et le mirent à sac.
Lorsqu'ils furent partis, Marie Tarbes annonça à Renée Felsenhardt que la voie était libre et l'envoya se cacher dans son propre appartement. Plus tard elle lui donna des vêtements et la cacha jusqu'à la nuit. Marie Tarbes regroupa dans le plus grand secret les trois fugitifs qui se mirent en route vers le col du Tourmalet.
Toute la ville parla de l'audacieuse évasion de la famille Felsenhardt. Les Allemands les cherchèrent longtemps, interrogeant de nombreux habitants de l'endroit.
A la Libération, les gestapistes qui avaient participé à l'arrestation furent arrêtés, condamnés à mort et exécutés à Toulouse.
Le 11 février 1992, Yad Vashem a décerné à Marie Tarbes le titre de Juste parmi les Nations.
Jacques Vigoureux
Type d'aide : Avertissement des contrôles de police
Profession : Lycéen
Qualité : Résistant dans une unité de maquisard à partir de janvier 1944
Date de naissance : 1927
Georges Vigoureux
Type d'aide : Avertissement des contrôles de police
Profession : Commissaire de police à Rosendaël (Dunkerque) puis à à Bagnères-de-Bigorre
Qualité : Résistant
Date de naissance: 04/06/1902 (Calais (62))
Date de décès: 12/07/1960
Né le 4 juin 1902 Calais, Georges Vigoureux est nommé commissaire de police à Rosendaël (Dunkerque) le 11 décembre 1939.
Il participe à la campagne de France à Dunkerque en mai-juin 1940 et se rallie, dès l’Appel du Général de Gaulle, à la Résistance.
Son fils, Jacques fréquente l'Institution Notre Dame des Dunes de 1940 à 1942.
Né le 4 juin 1902 Calais, Georges Vigoureux est nommé commissaire de police à Rosendaël (Dunkerque) le 11 décembre 1939.
Il participe à la campagne de France à Dunkerque en mai-juin 1940 et se rallie, dès l’Appel du Général de Gaulle, à la Résistance.
Son fils, Jacques fréquente l'Institution Notre Dame des Dunes de 1940 à 1942.
En contact constant avec les autorités d’occupation, Georges Vigoureux brouille les pistes de la Gestapo en délivrant de fausses cartes d’identité, en sabotant le matériel de transmission… Les autorités allemandes exigent sa relève avec interdiction d’exercer en zone occupée mais ne possèdent aucune preuve de son activité clandestine.
La Feldgendarmerie de Dunkerque découvre un dépôt de matériel militaire et le fait arrêter. Mais il s’évade et est condamné à mort par contumace par le tribunal militaire de Lille pour sabotage en 1942.
Convoqué en juillet 1942 à la Gestapo de Cassel et relâché, il partait dans la journée, avec sa famille, vers Vichy.
Affecté à Bagnères-de-Bigorre, il pu reprendre ses activités de résistant en s'engageant rapidement dans la résistance locale et en créant notamment une filière de passage en Espagne. De nombreux Juifs se rendent dans cette région afin de passer la frontière ; les Allemands le savent et multiplient les contrôles.
Avec l’aide parfois de son fils Jacques, âgé de 15 ans, entré lui aussi dans la Résistance, il prévient les personnes visées leur permettant ainsi de s’enfuir à temps. En quelques jours, il a prévenu une quarantaine de familles juives. C’est la cas pour la famille Kopf, André Pariente,18 ans, et le chef d'orchestre Werner Bluman.
Le commissaire est arrêté par la Service de police allemande de Tarbes le 6 mai 1944 pour "trafic de cartes d'identité", enfermé à la prison militaire de Tarbes puis celle de Saint-Michel à Toulouse où il est torturé. Il ne parle pas.
Son fils Jacques réussit à échapper au piège que lui avait tendu la Gestapo et rejoint le maquis "Bernard".
Georges Vigoureux est déporté le 2 juillet 1944 vers Dachau puis envoyé au kommando de Neckarelz où il est contraint de travailler comme mineur de fond.
Georges Vigoureux est libéré le 22 avril 1945. A la Libération, il fait arrêter des criminels de guerre.
Georges Vigoureux
Sources / AJPN
Source photo : AJPN