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Date de création : 13.04.2017
Dernière mise à jour :
01.07.2020
980 articles
dommage ce mélange entre les deux châteaux d'audrieu.
fa brice d'audrieu
Par Anonyme, le 09.02.2025
c est mon arrière grand pété et la grand mére
Par Anonyme, le 21.02.2024
bonjour
il ne vous est pas permis de reprendre mot pour mot, pour ne pas dire piller les articles que vous av
Par LENNE, le 09.01.2024
je pence que c est mon oncle ou mon grand père car mon père était orphelin a cette âges la mon père s'appelait
Par Anonyme, le 04.01.2024
a t on un contact de cette personne ?
merci
Par Anonyme, le 16.08.2023
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Né le 11 juillet 1909 à Ronchamp (Haute-Saône), fusillé le 29 avril 1944 à Frotey-lès-Vesoul (Haute-Saône) à l'âge de 35 ans ; employé SNCF ; résistant, membre du mouvement Libération-Nord, groupe Lorraine.
Fils de Jules Charpy, chaudronnier, et de Lydie Legrey, sans profession, Maurice Charpy résidait rue Lalloz à Belfort (Territoire-de-Belfort). Cheminot, il était entré à la Compagnie de l’Est en avril 1937. Il s’était marié le 24 juin 1937 avec Marie Simone Pattin, mais ils vivaient séparés depuis novembre 1940 ; le couple n’avait pas d’enfant. Il était le chef d’un groupe de résistants, le groupe Lorraine de Giromagny.
Il fut arrêté le 15 décembre 1943 à Belfort par la police française pour activité de franc-tireur. En effet, il avait participé à plusieurs attentats et attaques à main armée. Il fut interné successivement dans les prisons de Lure (Haute-Saône) puis de Vesoul le 8 mars, et remis à la Sipo-SD.
Condamné à mort le 13 avril 1944 par le tribunal militaire allemand de Vesoul (FK 661),
Maurice Charpy a été fusillé le 29 avril 1944 à Vesoul à 6 h 33. La date de décès enregistrée sur son acte de naissance est celle du 18 août 1944.
Son nom est inscrit sur la stèle commémorative de la combe de Freteuille à Frotey-lès-Vesoul, où trente-neuf hommes ont été fusillés de février à avril 1944, ainsi que sur le mémorial de la Résistance à Vesoul.
En avril 1945, il a été cité à l’ordre de la SNCF : " A été fusillé par les Allemands le 29 avril 1944 comme ayant participé à des actes de sabotage".
ALLVIGER Roger
Né le 4 mars 1920 à Belfort, mort le 23 août 1944 à Guyancourt (Seine-et-Oise, Yvelines) à l'âge de 24 ans ; résistant.
Né le 4 mars 1920 à Belfort, Roger Allviger fut affecté à un chantier de jeunesse en zone libre en 1940 puis rentra à son domicile à Levallois-Perret vers le mois d’avril 1941.
D’après le témoignage de sa femme, il se serait rendu en province et aurait travaillé jusqu’en 1943 comme manœuvre dans diverses entreprises de Rouen, Marseille et Brest. Vers la fin de l’année 1943, il regagna la capitale et s’installa au 53 rue de l’Ouest (XIVe arrondissement) où sa femme était concierge. Il se fit embaucher comme chauffeur dans une agence de cars Citroën située place Clichy.
Le 19 août 1944, il rejoignit les FFI du XIVe arrondissement, avec le véhicule qu’il conduisait chez Citroën, et fut affecté à la 9e compagnie FFI du capitaine Jacques Gragnon.
Le 23 août 1944, ce dernier envoya Allviger en mission dans le secteur de Versailles avec le véhicule amené par ses soins. Au cours de cette mission, le véhicule arborant l’emblème de la Croix-Rouge, fut stoppé par une voiture allemande au niveau du passage à niveau de Bouviers (hameau de Guyancourt). Ayant trouvé une grenade sous un siège du véhicule, les Allemands arrêtèrent les trois occupants dont un parvint à prendre la fuite. Les deux autres, Roger Allviger et Jean Lanot, furent emmenés par les soldats allemands dans le Bois Robert et fusillés sur place ce 23 août 1944.
Une rue de Guyancourt porte le nom Roger Allviger et Jean Lanot.
LARGE André, Raymond
Né le 30 décembre 1925 à Belfort (Territoire de Belfort), exécuté sommairement le 27 septembre 1944 à Chenebier (Haute-Saône) à l'âge de 19 ans ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
André Large était cultivateur à Étobon. Il appartenait à la Résistance.
Les soldats nazis qui fuyaient devant les troupes alliées, étaient en même temps harcelés par les résistants depuis plusieurs jours.
Le 9 septembre 1944 un officier supérieur, probablement un général, fut tué par les maquisards du Chérimont.
Le 27 septembre 1944, à Étobon un détachement allemand composé en majorité de cosaques des Ost truppen décida en représailles de rassembler tous les hommes valides, et de les conduire à Héricourt, afin d’y effectuer des travaux de défense. Mais ils choisirent finalement de s’arrêter avec leurs otages à Chenebier.
Vers seize heures 27 d’entre eux dont le pasteur furent chargés dans des charrettes et conduits vers la frontière pour être déportés. Les autres au nombre de 40 furent abattus à la mitraillette par groupes de dix hommes, contre le mur du temple protestant.
André Large avait été capturé et identifié par un traître. Il fut massacré avec les autres otages en représailles des actions du maquis.
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) [dossier SHD Vincennes GR 16 P 338763].
Son nom figure sur la plaque commémorative 1939-1945 des fusillés, à Chenebier, et sur le mémorial de la Résistance, à Vesoul (Haute-Saône).
BEAUMONT Aimé, Lucien, Camille
Né le 16 février 1920 à Belfort (Territoire de Belfort), exécuté sommairement le 27 septembre 1944 à Étobon à l'âge de 24 ans ; mécanicien ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Aimé Beaumont était célibataire et domicilié à Étobon (Haute-Saône), où il exerçait le métier de mécanicien.
Les soldats nazis qui fuyaient devant les troupes alliées, étaient en même temps harcelés par les résistants depuis plusieurs jours.
Le 9 septembre 1944 un officier supérieur, probablement un général, fut tué par les maquisards du Chérimont.
Le 27 septembre 1944, à Étobon les soldats allemands, en majorité des cosaques décidèrent en représailles de rassembler tous les hommes valides, et de les conduire à Héricourt, afin d’y effectuer des travaux de défense. Mais ils choisirent finalement de s’arrêter avec leurs otages à Chenebier.
Vers seize heures 27 d’entre eux dont le pasteur furent chargés dans des charrettes et conduits vers la frontière pour être déportés. Les autres au nombre de 40 furent abattus à la mitraillette par groupes de dix hommes, contre le mur du temple protestant.
Il obtint le titre de " Déporté et interné résistant " et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) [dossier SHD Vincennes GR 16 P 41661].
Son nom figure sur la plaque commémorative 1939-1945 des fusillés, à Chenebier et sur le mémorial de la Résistance, à Vesoul (Haute-Saône).
FOURNIER Jean-Pierre
Né le 6 mars 1924, exécuté sommairement le 25 août 1944 à l'âge de 20 ans à Belfort ; vraisemblablement résistant.
Domicilié dans le Doubs, Jean-Pierre Fournier a été fusillé, semble-t-il sans condamnation, le 25 août 1944 à Belfort au Fort-Hartry dans un groupe de 24 victimes.
MEYER Alfred, Lucien
Né le 2 août 1895 à Belfort (Territoire de Belfort), exécuté le 19 juin 1944 à Gap (Hautes-Alpes) à l'âge de 49 ans ; cheminot ; organisation Fer.
Sergent dans les Chasseurs pendant la Première Guerre mondiale, prisonnier pendant deux ans et demi, Alfred Meyer était un cheminot (mécanicien) de Veynes (Hautes-Alpes).
Résistant, membre de l’Organisation Fer, il assurait le transport des journaux clandestins. Il avait sans doute été repéré en acceptant de tenir le carnet de la souscription lancée en faveur de la famille d’un cheminot arrêté pour avoir actionné le signal indiquant le début de l’arrêt de travail organisé par les résistants le 11 novembre 1942.
Il fut pris comme otage à la suite du sabotage du dépôt de Veynes lors de la rafle du 19 mai 1944.
Il fut arrêté avec son fils le soir à la descente du train 1894 qui faisait le trajet Veynes-Marseille.
Conduit dans les locaux du Sipo-SD de Gap, villa Mayoli, torturé, emprisonné à la caserne Desmichels, il fut fusillé sans jugement le 19 juin, au bord de la Luye.
Son nom figure sur la stèle de la gare SNCF de Veynes.
POZZI Roger
Né le 13 septembre 1920 à Belfort (Territoire-de-Belfort), mort à la suite de ses blessures le 29 décembre 1942 à Nanterre (Seine, Hauts-de-Seine) à l'âge de 22 ans; régleur ; militant communiste ; résistant FTP.
Roger Pozzi était le fils aîné de Félix et Anna Pozzi, son enfance se déroula à Sannois (Seine-et-Oise, Val-d’Oise). Son père Félix Pozzi fut fusillé le 10 avril 1942 au Mont-Valérien à Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine).
Le 8 décembre 1942, des policiers de la Brigade spéciale d’intervention (BSi) du commissariat de Colombes Val-d’Oise) se présentaient au cabinet du docteur Henri Burg 26, rue Baudin à Argenteuil (Seine-et-Oise, Val-d’Oise). Les policiers l’accusaient d’avoir soigné des terroristes.
Le docteur était marié à Hélène, née Coiffard, la cousine germaine de celle-ci Marie-Josèphe Le Meur ainsi que Roger Pozzi, membres des FTP sollicitaient Henri Burg pour soigner des blessés par balles. Elle fut arrêtée le même jour que le docteur dans un local au 70, rue Paul-Bert à Colombes (Seine, Hauts-de-Seine).
Bien que de nationalité roumaine, naturalisé en 1937, Henri Burg était considéré comme Juif polonais, du fait de son lieu de naissance en Pologne, Stanislawów, le 28 décembre 1909. Sa nationalité roumaine lui avait permis de suivre des études de médecine en France, en application d’un accord entre les deux pays. Hersch passa avec succès sa thèse le 6 février 1935 à Tours (Indre-et-Loire). En 1937, il obtint sa naturalisation française et francisa son prénom, Hersch devint Henri, il s’inscrivit sur les listes électorales.
Quand le gouvernement de Vichy, promulgua le statut des juifs le 3 octobre 1940, puis le 2 juin 1941, les juifs ne pouvaient exercer une profession libérale (Art. 4) ; le conseil de l’ordre des médecins de Seine-et-Oise, lui avait accordé une dérogation lui permettant d’exercer.
Les policiers installèrent une souricière chez le docteur pour y arrêter d’éventuels résistants. Roger Pozzi s’y présenta le 9 décembre. Hélène Burg, la femme du docteur était là, les policiers étaient à l’affut, elle ne pouvait dire un mot. Roger Pozzi demanda "Où est Marjo ?, Où est Marjo ? Marjo," Marie-Josèphe Le Meur, amie de Pozzi, arrêtée depuis la veille. Hélène Burg le repoussait vers la porte de sortie. Il insista : "Mais vous allez parler, vous allez parler, Marjo, où est Marjo ? " Un inspecteur et un brigadier étaient dissimulés derrière le bureau du docteur, l’un se leva tout à coup : " Haut les mains ! " Pozzi mis instinctivement la main à la poche de sa gabardine (il n’était porteur d’aucune arme), le policier tira, touché au ventre, Pozzi s’effondra. "Ça t’apprendra à jouer au petit soldat " cria le tireur. Roger Pozzi saignait, les policiers l’emmenèrent au commissariat de Colombes. Malgré son état, le commissaire divisionnaire et un brigadier de Boulogne-Billancourt l’interrogèrent. Il fut ensuite demandé au docteur Burg de l’examiner. Le diagnostic fut vite dressé : " Il est mourant, transportez-le immédiatement à l’hôpital ". À l’hôpital de Nanterre, Roger Pozzi fut gardé continuellement.
Lors de la perquisition réalisée à son domicile, deux pistolets furent découverts, lui-même était porteur d’une fausse carte d’identité au nom de Roger Lefevre et de documents relatifs à son activité illégale.
Au commissariat de Colombes, les conditions de l’arrestation de Roger Pozzi provoquèrent des tensions et des échanges vifs entre policiers. L’ardente vitalité de ce jeune homme qui ne voulait pas mourir était commentée avec admiration, témoigna après la Libération un policier devant la commission d’épuration de la police. Le brigadier impliqué dans l’arrestation s’était quant à lui exclamé : "Quand donc cette petite crapule se décidera-t-elle à crever… " ce qui suscita la réprobation.
Roger Pozzi mourut à l’Hôpital de Nanterre.
Son amie Marie-Josèphe Le Meur fut sérieusement brutalisée par le commissaire divisionnaire et un inspecteur. Celui qui avait tiré lui déclara : " J’aurais votre ami mort ou vif ". Elle fut incarcérée à Fresnes, livrée aux autorités allemandes.
Un Tribunal militaire allemand la condamna à mort le 20 janvier 1943, la sentence ne fut pas exécutée, elle fut maintenue en détention, mais ne fut pas déportée.
Trois policiers dirigés par le commissaire divisionnaire, menèrent les interrogatoires. L’auteur du coup de feu mortel toucha mille deux cents francs de prime pour "arrestation de terroristes armés ". Il habitait Colombes sur la porte d’entrée de son appartement, il était écrit en allemand " Agent de police ". Le commissaire de Colombes fut en retrait.
Le docteur Burg témoigna après la Libération : "Je lui ai demandé de me sortir de cette affaire ", il m’a répondu qu’il ferait tout son possible en ajoutant : " Je suis Lorrain, je hais les allemands ". Il autorisa Hélène à communiquer avec son mari. Le commissaire confia à cette dernière que le docteur Lackmann de Paris allait être arrêté, il fut informé et prit la fuite. Le docteur Henri Burg détenu huit jours au commissariat, nia toute implication avec une organisation terroriste.
Il fut incarcéré à la prison de la Santé. Lors de son procès, défendu par Maître Victor Faure, il bénéficia faute de preuves d’une mise en liberté provisoire.
Marie Thibault bonne du docteur Burg, arrêtée pour infraction au décret-loi du 26 septembre 1939, confection d’un stencil reproduisant les mots d’ordre de la IIIe Internationale, tentative de constitution d’une organisation féminine contre la guerre et le fascisme, fut libérée le 24 mars 1943.
Le nom de Roger Pozzi fut gravé avec celui de son père Félix sur le monument aux morts de Sannois, sur la plaque du Souvenir Français à la mémoire des FFI de Sannois. Dans le carré militaire de la même ville avec la mention mort pour la France, et " Tué à l’ennemi ".