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dommage ce mélange entre les deux châteaux d'audrieu. fa brice d'audrieu
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c est mon arrière grand pété et la grand mére
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Hommage aux Fusillés natifs d' Alger

Publié le 10/07/2019 à 22:07 par mariepierre86 Tags : image centerblog centre enfant fille nuit société gif vie sur livre cadre place mort saint france

LELLUCH Alfred, Abraham



Né le 23 janvier 1900 à Alger, fusillé le 28 juillet 1944 à Aulnat (Puy-de-Dôme) à l'âge de 44 ans ; ingénieur polytechnicien ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI)



Fils de Joseph et de Nedjemah MELLOUCH, polytechnicien, ancien élève de Sup élec, cousin de David Lelluch, Alfred Lelluch était ingénieur en chef de la radiodiffusion française. 


Il se maria le 11 janvier 1938 à Paris, VIe arr. avec Mauricette LOEWY. Ils eurent un enfant.


Sous-lieutenant de réserve en 1922, il fut promu capitaine en 1936. Il obtint le Légion d’honneur en juillet 1939. 


Capitaine commandant de la 2e Compagnie radio des armées, il dirigea ensuite les services techniques de la radiodiffusion nationale à Toulouse dont il fut radié selon l’application des lois raciales. Il fut ensuite recruté comme ingénieur aux laboratoires radio-électrique à Royat, société créée par Mario Nikis et rapatriée en Auvergne. Il entra dans la Résistance fin 1942 ou début 1943. 


François Devèze, chef de la "chaîne Duvenois", le désigna comme directeur technique de la radiodiffusion insurrectionnelle. Il mit en fabrication ou détourna de leur destination plusieurs dizaines d’émetteurs provenant des laboratoires radio-électriques de Clermont-Ferrand.



Il organisa la livraison de ce matériel avec l’accord de son directeur, Mario Nikis, qui fut comme lui arrêté par la Gestapo. Il organisa la répartition des émetteurs radio sur l’ensemble du territoire pour permettre à la radio de se faire entendre dès le départ de l’ennemi, malgré la destruction presque totale de son réseau national. 


Arrêté le 15 mai 1944, il fut transféré à la prison allemande du 92 R.I. pour être interrogé et torturé par la Gestapo et la milice, il resta silencieux. Il a été fusillé, de nuit, sommairement, sans condamnation, à l’aérodrome d’Aulnat dans le Puy-de-Dôme le 28 juillet ou le 2 août.



La première date est retenue par ses proches dont sa fille Josette Lelluch-Mérigeau. Son corps fut retrouvé avec celui d’autres résistants le 22 novembre 1944 dans des trous de bombardements sur l’aérodrome d’Aulnat, en banlieue de Clermont-Ferrand. Les corps avaient été enterrés là par les Allemands. 

 


Il fut élevé à titre posthume au grade de lieutenant-colonel des FFI, homologué Forces françaises combattantes (FFC), Déportés et internés de la résistance (DIR), Forces françaises de l’intérieur (FFI). 


Une plaque commémorative est toujours visible au 15 rue Cognacq-Jay à Paris, ancienne adresse de la Radio.

 

Le local portait le nom de Centre Alfred Lelluch jusqu’à sa vente.



Une plaque figure sur le campus de l’École supérieure d’électricité, plateau de Moulon, à Gif-sur-Yvette depuis le transfert dans les années 70 de Sup. élec. Paris. 


Son nom figure dans la liste du Mémorial de la Shoah établie par Serge et Béate Klarsfeld, ainsi qu’à Clermont-Ferrand sur le Tableau commémoratif de l’Atelier Industriel de l’Aéronautique et à Palaiseau sur le Monument commémoratif de l’école polytechnique. 


De janvier 1946 à l’Indépendance, une grande artère d’Alger (ancienne rue de Constantine) a porté le nom d’Alfred Lelluch. 

 

 

 

 

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JOLY Gaston



Né le 19 août 1912 à Alger (Algérie), mort le 23 août 1944 à Paris (Xe arr.) à l'âge de 32 ans ; chauffeur des Postes ; "Mort pour la France".



Fils d’Émile, Albert, Joly et de Jeanne, née Wallier, sans profession.


Grièvement blessé lors des combats de la Libération, il mourut le 23 août 1944 vers 6 heures 15 du matin à l’Hôpital Saint-Louis 2 place du Docteur Alfred Fournier à Paris (Xe arr.). La mention « Mort pour la France » a été portée sur son acte de décès le 5 mars 1945.

 

 

 

 

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KETTIN (ou KELTIN) François, Félix



Né le 1er juin 1900 à Alger (Algérie), fusillé le 18 août 1943 au stand de tir du ministère de l’Air à Paris (XVe arr.) à l'âge de 43 ans ; résistant.

 

François Kettin résidait à Saint-Étienne (Loire).


Il fut arrêté à une date inconnue pour espionnage. Les circonstances de son arrestation nous sont inconnues ainsi que le réseau de résistance auquel il appartenait.


Condamné à mort le 6 août 1943 par le tribunal militaire allemand du Gross Paris, François Kettin a été fusillé le 18 août 1943 à 16 h 06 par les autorités allemandes, au stand de tir du ministère de l’Air à Paris.

 

 

 

 

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BARRION Maurice alias BARTHOU Maurice, Claude



Né le 1er juillet 1918 à Alger (Algérie), exécuté le 1er juillet 1944 à Saint-Saturnin-d’Apt (Vaucluse) à l'âge de 26 ans ; vendeur-démonstrateur ; maquisard Armée secrète (AS).

 

Installé à Cavaillon (Vaucluse), mais travaillant à Nice comme employé de commerce, Maurice Barthou avait pris le maquis et était chef de groupe sous les ordres du sous-lieutenant Guy Planchenault de la Morinière.

 

Il fut arrêté à Cavaillon (Vaucluse) le 26 juin 1944 avec son ami Isaac Molho dit Pierre Mollot et exécuté avec lui à l’aube du 1er juillet 1944 au lieu-dit " Les Boucanes " avec quatre autres prisonniers de la 8e compagnie Brandebourg, tirés de l’hôtel Splendid de Cavaillon qui lui servait de siège et de prison.

 

Cette exécution précéda l’attaque des maquis du secteur par des soldats allemands et des éléments de la 8e compagnie Brandebourg. Quatre maquisards furent abattus à la ferme de Gayéoux, dont le chef de groupe de Maurice Barthou. Trois autres, ainsi que Paulette Nouveau, épouse du chef de la section Koenig, pris à la ferme de Berre, dont la propriétaire, Blanche Gaillard*, fut abattue, furent exécutés l’après-midi sur la place du village de Saint-Saturnin.

 

Les corps de Maurice Barthou et de ses camarades Isaac Molho, Albert Rouzeau et deux inconnus furent retrouvés le 10 juillet. Ils furent inhumés le 18. 


Une stèle a été érigée sur les lieux du massacre.

 

Un monument aux  "14 martyrs du 1er juillet" fut inauguré le 4 novembre 1945 sur la place de Saint-Saturnin. 

 

 

 

 

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ANDREI Simon Jacques Charles

 

Né le 30 janvier 1901 à Bastia (Corse) ; fusillé le 6 juillet 1943 à Bastia à l'âge de 42 ans suite à une condamnation à mort par le tribunal militaire italien de la VIIe Armée ; instituteur ; résistant de l’Intelligence service britannique.

 

Fils de de Paolo Andrei et Maria Benedetti, Charles Simon Andrei habitait à Alger où il exerçait comme instituteur.



Il participa comme Guy Verstrëte à la mission Frederick : ils furent envoyés en Corse en février 1943 dans le cadre de cette mission, organisée conjointement par le Bureau central de renseignements et d’action, BCRA, et le Service d’espionnage britannique ISLD M.I.6 afin de créer un centre de renseignements et préparer la libération de la Corse.



Un sous-marin britannique, le HMS Saracen, débarqua le 10 février 1943 des agents dans la baie de Cupabia. 


Intercepté avec le radio Vernuge, pseudonyme de Guy Verstraëte, par des carabiniers italiens, il a été interné à la prison Saint-Joseph de Bastia et torturé par les Italiens.



Le Tribunal militaire du VIIe Corps d’Armée italien siégeant à Bastia le condamna à mort pour espionnage militaire. Charles Andrei a été fusillé le lendemain avec son compagnon Vernuge. 


Son cousin Paul Colonna d’Istria était le fondateur (Paul Cesari) du réseau Frederick. 


Reconnu Mort pour la France, Charles Andrei a reçu à titre posthume la Médaille militaire et la Croix de Guerre avec palme. 


A Bastia, une plaque apposée rue de la Libération rappelle les fusillades : "1943 - En ces lieux historiques ont été fusillés des patriotes résistants.Ils ont donné leurs vies pour la libération de la patrie. En rappelant leur souvenir, nous rendons hommage à toutes les victimes du fascisme." 


Le nom de Simon Andrei est inscrit sur le monument de Bastia où une école porte son nom.



Il figure également sur le monument de Serra-di-Ferro (Corse-du-Sud), sur le Livre d’Or de Sartène et sur la stèle à la mémoire des enseignants d’Algérie inaugurée sur le Mont St Clair à Sète ( Hérault) en 1990.

 

 

 

 

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RAGOUN BEN MEZAN Ahmed



Né le 3 janvier 1908 à Alger (Algérie), fusillé comme otage le 30 avril 1942 à Wambrechies (Nord) à l'âge de 34 ans ; sans profession.



Domicilié à Lille (Nord), Ahmed Ragoun Ben Mezan fut arrêté par les Allemands, en tant que souteneur.


Otage en représailles à l’attentat commis à Lille contre un soldat allemand le 20 avril 1942.

il fut incarcéré à la prison de Loos (Nord), avant d’être fusillé par un peloton allemand au fort du Vert-Galant à Wambrechies, en même temps qu’un autre prisonnier de droit commun, Kalmé Prochownik, et du résistant Marcel Petit.

 

 

 

 

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