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Hommage aux fusillés d'Arras et natifs de la ville

Publié le 09/06/2018 à 10:35 par mariepierre86 Tags : chez enfants mort sur nuit jardin image centerblog france moi fond carte saint maison
PÉDÉRENCINO Léon

 

 

Né le 27 janvier 1910 à Liévin (Pas-de-Calais), fusillé le 5 mai 1943 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 23 ans ; ouvrier mineur ; militant communiste ; résistant au sein des FTPF.

 

Fils de Honoré Pédérencino, mineur, et de Émilia Corbisez, ménagère, Léon Pédérencino, domicilié à Liévin au 4 rue Fragonard, se maria le 19 avril 1935 à Liévin avec Angèle Carlier. Le couple eut deux enfants.


Léon Pédérencino occupa la fosse n° 3 des mines de Liévin jusqu’au jour de son arrestation.


Léon Pédérencino fut en relation avec les illégaux
Louis Caron, récemment arrêté,Alexandre BouéetAugustin Dellerue. Il aurait notamment réveillonné avec eux la nuit de Noël chez le nomméVerbrakelede Liévin (arrêté puis condamné à mort).


Léon Pédérencino fut l’un des responsables du secteur de Lens des Francs-tireurs et partisans (FTP) avec
Louis Caron, Édouard Levisse etHenri Verbrakaele.

 

Il faisait partie d’un groupe qui aurait participé notamment au sabotage de la voie ferrée Arras-Lens à proximité d’Avion au début de janvier dernier.


Le 11 décembre 1942 vers 20 heures.
Louis Caron,et Léon Pédérencino attaquèrent deux soldats de la Werhmacht qui regagnaient leur cantonnement.


Quelques jours après son arrestation, le 13 février 1943, par la police française, sur ordre du lieutenant commandant la Feldgendarmerie de Lens, par le commissaire principal aux Renseignements généraux (RG) de Lens, pour "menées communistes et port d’armes prohibées", Pédérencino reconnut avoir été en rapport avec
Bové, Caron, Verbraekeleet d’autres et détenir quelques kilos de dynamite et un pistolet automatique. La dynamite a été découverte dans le bois de Liévin et le pistolet dans le jardin de Pédérencino aux endroits indiqués par ce dernier.


Condamné à mort le 16 avril 1943 par le tribunal militaire allemand d’Arras (OFK 670), Léon Pédérencino a été fusillé le 5 mai 1943 à 19 h 27 dans les fossés de la citadelle d’Arras.

 

 

 

Leon_PEDERENCINO

 

 

 

RITAINE Jean-Louis



Né le 5 juin 1922 à Liévin (Pas-de-Calais), fusillé le 14 juin 1944 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 22 ans ; ouvrier mineur ; militant communiste ; résistant au sein des FTPF.

 

Fils naturel de Marthe Ritaine, sans profession, Jean-Louis Ritaine était célibataire et domicilié à Liévin au 110 rue Thiers.


En 1941, il franchit les frontières de la Zone interdite et de la Zone occupée pour tenter de se rendre à Londres, en vain. Il s’engagea au 43e Régiment d’infanterie alpine et demanda à partir en Syrie pour rejoindre les Alliés. Suite au refus essuyé, il rejoignit ses camarades mineurs dans l’action de sabotages des voies de communication et de l’industrie au service de l’occupant.


Craignant d’être arrêté après de nombreux vols de bicyclette avec des comparses, il entra dans l’illégalité le 8 décembre 1942. Il adhéra aux Francs-tireurs et partisans (FTP) en 1943. Très actif et chargé du recrutement, il réussit à se procurer deux revolvers, deux mitraillettes et des explosifs.


Découvert le 21 décembre 1943, il fut arrêté pour « résistance et détention d’armes » (suite au meurtre de l’inspecteur Delaporte le 9 novembre 1943) par la brigade de gendarmerie locale et remis aux autorités allemandes.


Traduit devant le tribunal militaire allemand d’Arras (OFK 670), il fut condamné à mort le 23 mai 1944. Jean-Louis Ritaine a été fusillé le 14 juin 1943 à 21 h 16 dans les fossés de la citadelle d’Arras.


Il avait tenu à revêtir son uniforme de militaire français, que ses parents avaient été autorisés à lui apporter en prison.

Dans une lettre adressée à ses parents, il écrit :

« Ne vous alarmez pas de ce qui m’arrive... soyez fiers de mon sacrifice... Je meurs en soldat pour la France et pour la patrie. »

 

 

 

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RENAUD Émile, Henri

 

 

Né le 29 novembre 1924 à Billy-Montigny (Pas-de-Calais), fusillé le 21 juillet 1944 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 20 ans ; ouvrier mineur ; militant communiste ; résistant au sein des FTPF.

 

Fils d’Henri Renaud, houilleur, et d’Irma, née De Maertelaere, ménagère, Émile Renaud était célibataire et domicilié à Billy-Montigny, rue Florent-Évrard.


Entré en Résistance au mois de janvier 1943, il aurait participé à l’attaque de la gendarmerie d’Avesnes-le-Comte (Pas-de-Calais) et à celle du camp russe de Beaumont (Pas-de-Calais) au mois d’avril 1944.

 

Il fut arrêté le 27 avril 1944 à Billy-Montigny par les autorités allemandes, pour "vol qualifié, agression contre soldats allemands, détention d’armes, résistant".


Condamné à mort par le tribunal militaire allemand d’Arras (OFK 670) le 4 juillet 1944, Émile Renaud a été fusillé le 21 juillet 1944 à 19 h 44, à la même heure que cinq autres résistants qui furent les derniers fusillés des fossés de la citadelle d’Arras.

 

 

RENAUD_Emile

 

 

 

 

PEZÉ André, Jean

 

 

Né le 25 décembre 1920 à Bruay-en-Artois (Pas-de-Calais), fusillé le 5 novembre 1942 à Arras (Pas-de-Calais)  à l'âge de 22 ans ; mécanicien ou mineur ; militant du Parti communiste ; résistant au sein des FTPF.

 

Fils de Jean-Baptiste Pezé, huileur, et de Odile Danne, ménagère, André Pezé était célibataire et domicilié à Wingles (Pas-de-Calais) au 33 rue Clemenceau.


Membre des Jeunesses communistes (JC) dès l’âge de quinze ans, il devint agent de liaison du Parti communiste.

 

Il approvisionna les illégaux en fuite en cartes de ravitaillement et aurait participé au sabotage des lignes téléphoniques d’Ourton (Pas-de-Calais).


Arrêté le 20 août 1942 pour "participation au sabotage de lignes téléphoniques, appartenance au Parti communiste, agent de liaison du Parti communiste et détention d’armes", André Pezé fut condamné à mort par le tribunal militaire d’Arras (OFK 670) le 22 octobre 1942 et fusillé le 5 novembre 1942 dans les fossés de la citadelle d’Arras.

 

Son nom à été donné à une rue de Wingles (62).

 

 

 

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RICHARD Florian, Victor

 

Né le 15 avril 1911 à Flers-en-Escrébieux (Nord), fusillé le 3 novembre 1942 à Arras (Pas-de-Calais)  à l'âge de 31 ans; ouvrier mineur ; militant communiste ; résistant au sein des FTPF.

 

Fils de Julien Richard, mineur, et de Victoire Monbel, ménagère, Florian Richard s’était marié le 13 août 1932 à Paris (XXe arr.) avec Julie Detrivière. Domiciliés à Courcelles-lès-Lens (Pas-de-Calais), au 85 rue des Vieux-Corons, ils avaient un enfant.


Entré dans l’illégalité, Florian Richard fit partie du groupe
Charles Debarges.

 

Auteur d’un attentat contre un garde auxiliaire, d’un incendie d’une batteuse à Bois-Bernard et de meules de Drocourt, il fut arrêté le 10 septembre 1942 à Hénin-Liétard par la gendarmerie française pour "terrorisme, détention d’armes, menées communistes et sabotage".


Condamné à mort par le tribunal militaire d’Arras (OFK 670) le 22 octobre 1942, Florian Richard a été fusillé le 3 novembre 1942 à 17 h 38 dans les fossés de la citadelle d’Arras.

 

 

 

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RAULT Paul, Gustave



Né le 11 mai 1924 à Bois-Bernard (Pas-de-Calais), fusillé le 21 juillet 1944 à Arras (Pas-de-Calais)à l'âge de 20 ans ; ouvrier mineur ; militant communiste ; résistant au sein des FTPF.

 

Fils de Victorien Rault, houilleur, et de Victorine Hilard, Paul Rault était célibataire et domicilié à Bois-Bernard.


Arrêté le 7 mai 1944 pour "vol qualifié, agression contre soldats allemands, et détention d’armes", il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand d’Arras (OFK 670) le 4 juillet 1944.


Il fut passé par les armes le 21 juillet 1944 à 19 h 44, à la même heure que cinq autres résistants qui furent parmi les derniers fusillés des fossés de la citadelle d’Arras.

Une rue porte son nom dans la commune de Bois-Bernard (62).

 

 

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ZALUCZKOWSKI Félix

 

Né le 19 novembre 1906 à Biala ou Ascek (Pologne), fusillé le 13 août 1943 à Arras (Pas-de-Calais)à l'âge de 37 ans  ; de nationalité polonaise ; ouvrier mineur ; militant communiste ; résistant au sein de la Main-d’œuvre immigrée (MOI) et des FTPF.

 

Fils naturel d’Agathe Zaluczkowski, Félix Zaluczkowski s’était marié en 1931 à Bronislavia (née Rogus) à Pecquencourt (Nord). Monteur-électricien à la fosse 5 des mines de Courrières, il était domicilié à Sallaumines (Pas-de-Calais) au 2 rue du Chemin de fer.


En fuite depuis le 27 octobre 1941 suite à une perquisition de son domicile, il appartenait au groupe Popof de la MOI sous la direction de l’état-major des FTP.

 

Responsable FTP des jeunes de la section étrangère il avait sous ses ordres Bronislas Kania, Joseph Zakwewski, dit Vitek, Wos Ludwig, Jean Blacha, Simon Rudzik, dit Zygmund,et Félix Buczykowski.


Il ne prenait pas une part active aux attentats mais ceux-ci étaient commandités par lui. Lors d’une réunion en septembre 1942, il donna ordre à Félix Burczykowski de mettre le feu à des exploitations agricoles qui ravitaillaient les Allemands.

 

Le 27 janvier 1943 il prit part avec Jean Blacha au sabotage de la ligne Arras-Saint-Pol entre Mont-Saint-Éloi et Marœuil. Lorsque Kaniadut prendre la fuite suite à la perquisition de son domicile, il alla chercher les armes, sept revolvers et trois grenades, déposées dans une maison de la cité Pierrard à Méricourt-sous-Lens.


Condamné à mort par contumace au mois de janvier 1942 par la Section spéciale du tribunal de Douai, Félix Zaluczkowski fut arrêté le 1er avril 1943 à Sallaumines par la Geheimfeldpolizei (GFP) et la police française pour "menées communistes, possession d’armes prohibées, sabotages, non-dénonciation d’un attentat contre la Wehrmacht".

 

Il était porteur d’une fausse carte identité au nom de Lewiki Tadeuz ainsi que d’une fiche au même nom émanant du centre de démobilisation de Caussade.


Il fut condamné à mort le 22 juillet 1943 par le tribunal militaire d’Arras (OFK 670) et fusillé le 13 août 1943 à 18 h 30, dans les fossés de la citadelle d’Arras.

 

 

 

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WASIELA Thomas



Né le 6 août 1920 à Herne (Allemagne), fusillé le 29 septembre 1943 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 23 ans ; de nationalité polonaise ; ouvrier mineur ; militant communiste ; résistant au sein des FTPF.

 

Mineur de fond, Thomas Wasiela était domicilié à Libercourt (Pas-de-Calais). Il fut arrêté le 10 juillet 1942 à Carvin par la gendarmerie française pour "menées communistes et détention illicite d’armes et munitions ".


Condamné à mort par le tribunal militaire allemand d’Arras (OFK 670) le 14 septembre 1942, Thomas Wasiela a été fusillé avec quatre autres camarades polonais le 29 septembre 1942 à 19 h 01 dans les fossés de la citadelle d’Arras.

 

 

 

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QUÉVAT Kléber

 

Né le 10 septembre 1909 à Lillers (Pas-de-Calais), fusillé le 17 juillet 1944 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 35 ans ; ouvrier mineur ; militant communiste ; résistant au sein des FTPF.

 

Fils de François et de Philomène Quévat, Kléber Quévat était marié à Andréa (née Migneau) et était domicilié à Marles-les-Mines (Pas-de-Calais), au 2 rue de Roubaix.


Il fut arrêté à une date inconnue pour  "aide à l’ennemi et détention d’armes".


Condamné à mort par le tribunal militaire d’Arras (OFK 670) le 29 juin 1944, Kléber Quévat a été fusillé le 17 juillet 1944 à 19 h 11 dans les fossés de la citadelle d’Arras.

 

 

 

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