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Date de création : 13.04.2017
Dernière mise à jour :
01.07.2020
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dommage ce mélange entre les deux châteaux d'audrieu.
fa brice d'audrieu
Par Anonyme, le 09.02.2025
c est mon arrière grand pété et la grand mére
Par Anonyme, le 21.02.2024
bonjour
il ne vous est pas permis de reprendre mot pour mot, pour ne pas dire piller les articles que vous av
Par LENNE, le 09.01.2024
je pence que c est mon oncle ou mon grand père car mon père était orphelin a cette âges la mon père s'appelait
Par Anonyme, le 04.01.2024
a t on un contact de cette personne ?
merci
Par Anonyme, le 16.08.2023
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Né le 24 août 1908 à Divion (Pas-de-Calais), fusillé le 5 novembre 1942 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 34 ans; mineur ; militant communiste ; résistant, membre des FTPF.
Fils d’Henri Joseph et de Julia Villain, Augustin Caron était marié à Anne-Marie Léturgie et avait trois enfants (ou cinq selon les sources). Il était domicilié à Bruay-en-Artois (Pas-de-Calais).
Considéré avant guerre comme un militant agitateur dangereux, Augustin Caron poursuivit son activité au sein du Parti communiste clandestin sous l’Occupation.
Arrêté à Divion le 13 août 1942 par la police française, Augustin Caron fut accusé selon les sources de « menées communistes et détention d’armes » ou bien de divers sabotages de lignes téléphoniques et d’un attentat contre un gardien de la paix à Divion.
Condamné à mort par le tribunal militaire allemand OFK 670 d’Arras, le 22 octobre 1942.
Augustin Caron d’abord interné à Béthune, a été fusillé le 5 novembre 1942 à la citadelle d’Arras avec son neveu Henri Caron.
Leurs noms ont été gravés sur le mémorial aux fusillés d’Arras et sur la plaque commémorative 1939-1945 à Divion.
HAPIOT Julien
Né le 30 septembre 1913 à Gauchin-Légal (Pas-de-Calais), fusillé par condamnation le 13 septembre 1943 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 30 ans ; mineur ; syndicaliste CGTU ; militant communiste du Pas-de-Calais.
Julien Hapiot, recueilli par l’Assistance publique, fut placé à l’âge de six ans chez des parents nourriciers habitant Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais). Dès sa sortie de l’école primaire, il devint ouvrier mineur et adhéra immédiatement aux Jeunesses communistes et à la CGTU.
Homme d’action, Julien Hapiot partit en Espagne pour combattre avec les Brigades internationales ; nommé lieutenant de la brigade « La Marseillaise », il fut sérieusement blessé au poumon sur le front de l’Èbre, regagna la France et fut par la suite réformé.
Domicilié à Liévin, il était, en 1939, secrétaire de l’Amicale des volontaires de l’Espagne républicaine de la localité et membre du comité central des Jeunesses communistes.
Mais le personnage de Julien Hapiot prit une grande dimension pendant l’occupation nazie. Entré dans la clandestinité dès les premiers mois de 1940, il y mena une double tâche d’action et d’organisation.
Identifié après l’incendie de camions allemands à Vimy en novembre 1940, il mena dès lors une vie d’homme traqué.
À la fin de 1940, il était, avec René Camphin, le responsable du PCF clandestin pour le Pas-de-Calais, chargé plus particulièrement de l’organisation militaire.
Placé avec Gustave Lecointe et Nestor Calonne à la tête de la Fédération clandestine du PCF du Pas-de-Calais, il fut l’un des principaux organisateurs de la grève des mineurs de mai-juin 1941.
De plus en plus activement recherché, il quitta le Pas-de-Calais pour échapper à la Gestapo et à la police française, mais fut arrêté à Blois (Loir-et-Cher).
Interné à la prison de la Santé à Paris, il y fut torturé, puis ramené dans le Nord de la France pour une série de confrontations dans les prisons de Béthune, Cuincy et Arras.
Il fut condamné à la peine de mort par contumace par la Section spéciale de Douai dès 1941, puis par le tribunal allemand FK 670 d’Arras le 26 août 1943, pour être fusillé le 13 septembre 1943 à Arras.
Une rue porte son nom à Bully-Les-Mines
Dernière lettre
Extrait de sa lettre d’adieu du 27 août 1943
A quelques jours de mon exécution, je veux clamer une fois de plus mon amour du grand Parti Communiste. Je remercie tant celui-ci de m’avoir éclairé et donné les connaissances satisfaisantes pour me permettre d’être utile à mes concitoyens. Grâce à lui, mon existence n’aura pas été inutile ; c’est pour moi une réelle satisfaction de savoir que depuis mon adhésion au grand Parti de Lénine-Staline, je n’ai ménagé aucun de mes efforts pour contribuer à l’abolition du régime capitaliste, générateur de guerres et de misères.
Dans la lutte que mènent actuellement le peuple et la jeunesse de France, j’ai conscience d’avoir posé ma brique à l’édification d’une société nouvelle qui libérera socialement notre pays.
Oui, je suis fier, quand je regarde en arrière, d’avoir suivi le chemin tracé par notre glorieux Parti.
Et c’est ce passé que lés tortionnaires de la police vichyssoise, et les bourreaux de la Gestapo m’ont proposé de trahir, comme si la mort n’était pas beaucoup plus douce que la trahison. Si ces scélérats oppresseurs n’ont pas craint de me déclarer que les communistes sont leurs ennemis principaux, les tortures qu’ils m’ont infligées n’ont fait, que renforcer ma conviction que les communistes sont les champions de la lutte libératrice.
Si je n’ai pas la joie de voir la victoire finale qui est assurée, j’ai tout au moins la satisfaction d’assister aux brillants succès de l’Armée rouge .Tous les patriotes emprisonnés se demandent pourquoi les Anglo-Américains n’ont pas encore créé un véritable second front européen, mais chacun est certain que l’hitlérisme ne survivra pas longtemps au fascisme italien. Pour ma part, j’affirme à nouveaumon admiration pour les, combattants et les peuples de l’Union Soviétique...
Un brave camarade de Roeux, Robert Henri a été-condamné à mort ce matin pour avoir hébergé un courageux partisan. Son attitude est exemplaire, ;je lui fais repasser les, couplets dé la Marseillaise, car c’est au chant de nos aïeux que nous irons au poteau. d’exécution...
J. : H.
DOZENKO Vasil
Né le 15 août 1924 à Brunelow près de Winizza (Ukraine), fusillé le 21 juillet 1944 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 20 ans ; soldat de l’Armée rouge ; résistant FTPF.
Fils de Yvan et de Tatiana, Vasil Dozenko était célibataire et citoyen soviétique.
L’occupant allemand avait constitué en pays minier du Nord-Pas-de-Calais neuf camps de prisonniers de guerre de l’Armée rouge, envoyés d’Ukraine, pour travailler dans les mines.
Les conditions de leur captivité étaient effroyables et la solidarité des mineurs français aida à nouer des contacts avec eux notamment grâce aux travailleurs d’origine polonaise.
Le Front national et l’état-major des FTP menèrent des opérations qui permirent l’évasion de dizaines de prisonniers qui trouvèrent refuge dans des familles.
Une bonne partie des évadés rejoignit les rangs des FTP et ils participèrent aux activités de la Résistance.
Vasil Dozenko était l’un d’entre eux. Il fut arrêté par les autorités allemandes pour " vol qualifié, agression contre soldats allemands et détention d’armes".
Condamné à mort le 4 juillet 1944 par le tribunal militaire allemand d’Arras (OFK 670), il fut, avec son camarade soviétique Vassil Borik, l’un des derniers fusillés dans les fossés de la citadelle d’Arras le 21 juillet 1944 à 19 h 44.
FINET André, Louis
Né le 30 mai 1921 à Marœuil (Pas-de-Calais), fusillé le 14 mai 1943 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 22 ans ; mineur à la fosse 4 des mines de Béthune ; militant communiste, membre des FTPF de Vermelles (Pas-de-Calais).
Fils de Jean-Baptiste, maçon, et d’Élise, née Legru, sans profession, André Finet, jeune militant communiste domicilié cité Saint-Pierre à Vermelles, était membre des FTP.
Il fut arrêté en mars 1943 par les services de police allemands de la Geheimfeldpolizei (GFP) d’Arras alors qu’il préparait une action commanditée par son chef de groupe, Augustin Dellerue.
Ce dernier avait remis à André Finet plusieurs grenades avec mission de les lancer contre le cantonnement allemand de Bully-les-Mines (Pas-de-Calais).
Lors de la perquisition de son domicile, la police découvrit des tracts manuscrits à diffuser pour l’anniversaire de l’Armée rouge.
André Finet fut condamné à mort par le tribunal allemand FK 670 d’Arras et fusillé à la citadelle d’Arras le 14 mai 1943.
COPIN Maurice
Né le 12 avril 1920 à Carvin (Pas-de-Calais), fusillé par condamnation le 27 octobre 1942 à Arras (Pas-de-Calais) ; relieur-papetier à Hénin-Liétard (Pas-de-Calais) à l'âge de 22 ans ; secrétaire des Jeunesses communistes de Carvin ; résistant membre des FTPF.
Fils de Hedwige Arthur Copin, relieur, et de Jeanne Dufrénoy, ménagère, Maurice Copin était le cadet d’une famille de Carvin qui comptait cinq enfants et qui était fidèle au Parti communiste.
Maurice Copin entra dans les Jeunesses communistes en 1937 et en devint, peu de temps après, le secrétaire.
Sous l’Occupation, il fut le responsable « P » des Jeunesses communistes de Carvin, puis agent de liaison entre le responsable « O » du secteur d’Arras et celui d’Auchel (Pas-de-Calais).
Maurice Copin entra dans l’illégalité en mars 1942, alors que la police perquisitionnait le domicile familial ; son père fut arrêté et fit quatre mois de prison, ainsi que son frère qui fut relâché quelques jours plus tard.
Maurice Copin fut cependant arrêté à Hulluch (Pas-de-Calais) le 10 juin 1942 par la brigade de gendarmerie de Carvin, alors qu’il venait de dérober un million de francs aux mines de Lens, avec d’autres résistants.
Blessé lors de cette arrestation, Maurice Copin fut emmené à l’hôpital où il fut torturé avant d’être remis à l’autorité occupante.
Condamné à mort pour "activité communiste et complicité de recel de terroristes" par le tribunal militaire allemand d’Arras, Maurice Copin fut exécuté le 27 octobre 1942 à la citadelle d’Arras.
HAVET Serge, Paul
Né le 20 février 1913 à Hersin-Coupigny (Pas-de-Calais), fusillé par condamnation le 15 juin 1942 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 29 ans ; ouvrier mineur ; militant communiste du Pas-de-Calais ; résistant FTPF.
Mineur à la fosse 3 des mines de Dourges, Serge Havet s’était marié le 5 septembre 1936 à Hersin-Coupigny avec Alfréda, Georgette Leleu. Le couple avait un enfant. Domicilié à Hénin-Liétard (Pas-de-Calais), 25 rue de l’Alliance, il était, avant la dissolution du Parti communiste en 1939, adhérent de la section d’Hénin-Liétard et assurait la fonction de secrétaire adjoint de la section syndicale des mineurs d’Hénin-Liétard. Propagandiste influent, il avait un grand ascendant sur les ouvriers mineurs de la concession de Dourges.
En septembre 1940, il incendia en plein jour sur la route de Drocourt des charrettes chargées de blé pour l’occupant.
Dès le début 1941 il fut sollicité pour reprendre des activités syndicales dans l’organisation illégale. Il joua un rôle important dans les grèves de mai-juin 1941 dans le bassin minier de Lens et fit partie de la délégation de la fosse 3 des mines de Dourges chargée de présenter les revendications des ouvriers.
C’est à ce moment que, recherché par les polices allemande et française en tant qu’agitateur, il prit la fuite et entra dans l’illégalité. Il agissait dans le Pas-de-Calais sous les ordres deCharles Debarge,chef de l’équipe des saboteurs.
Le 16 juillet 1941, en compagnie deGeorges Polet, René ThierryetLaurent Leterme, il fit sauter la voie ferrée Lens-Hénin-Liétard au pont du Tonkin.
Dans la nuit du 22 septembre 1941, il participa au vol de dynamite à la poudrière de Beaumont.
Le 25 septembre 1941, avecMichel BruléetGeorges Polet,il fit sauter la voie ferrée à Quierry-la-Motte.
En octobre 1941, sur ordre d’Auguste Lecœur,il quitta la région pour se réfugier à Nancy où il prit les fonctions de responsable régional syndical.
Il retrouva dans cette région les résistantsLadislas Baracskiet François Martinowski.
Il revint dans Pas-de-Calais pour des raisons familiales et fut arrêté le 2 avril 1942 en possession d’une fausse carte d’identité au nom d’Hubert Sylvain.
Interné à la maison d’arrêt Saint-Nicaise à Arras, avecÉmery Bulcourt et plusieurs autres ils provoquèrent un chahut dans la chambrée pour tenter une évasion. Il fut dès lors mis seul en cellule jusqu’à son exécution.
Déféré devant le tribunal militaire allemand d’Arras, il fut condamné à mort et fusillé le 15 juin 1942 à 20 h 05 dans les fossés de la citadelle d’Arras.
Une rue porte son nom à Hénin-Beaumont.
FRÉVILLE Marcel
Né le 14 février 1899 à Aubin-Saint-Vaast (Pas-de-Calais), fusillé le 13 juillet 1942 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 43 ans ; cultivateur puis employé à la SNCF ; syndicaliste CGPT ; communiste ; résistant FTPF.
Marcel Fréville fut d’abord planteur de tabac à Marconnelle avant de devenir caissier à la « Béthunoise », à Hesdin (Pas-de-Calais). En 1928, il militait à la CGPT et, le 16 septembre de cette même année, secrétaire du comité des Paysans-Travailleurs d’Aubin-Saint-Vaast, il fut élu au comité d’organisation de la Confédération.
Il milita activement au Parti communiste à partir de 1934 et forma la section d’Hesdin après l’élan donné par les grèves de 1936 ; il en fut le secrétaire jusqu’en 1939, dirigeant également plusieurs syndicats nouvellement créés. Il fut en outre candidat aux cantonales de 1937 dans le canton d’Hesdin.
Membre du Parti communiste clandestin pendant l’Occupation, Marcel Fréville approchaElie Fauquet, membre de la cellule communiste d’Aubin, pour héberger deux résistants, Gaston Blot etGermain Debureaux.
L’arrestation deGaston Bloten décembre 1941 et son interrogatoire le 26 janvier 1942 par la 2e Brigade régionale de la PJ de Lille conduisirent au démantèlement du groupe communiste du secteur d’Hesdin et à l’arrestation de Marcel Fréville le 6 mars 1942 par la gendarmerie française à Hesdin, pour "menées communistes et détention d’armes, résistant FTPF".
Dix-sept résistants communistes furent arrêtés et deux imprimeries clandestines découvertes. À cette date, selon son dossier DAVCC, il était caissier à la SNCF.
Interné à Hesdin puis à la prison d’Arras, il fut condamné à mort par le tribunal allemand OFK 670 le 30 juin 1942.
Marcel Fréville a été fusillé à la citadelle d’Arras (Pas-de-Calais), le 13 juillet 1942 avec ses camarades.
Leurs noms figurent sur le mémorial commémoratif d’Arras.
Dans les fossés de la citadelle, des plaques portant l’identité des résistants ont été apposées.
Son nom à été donné à une rue de Hesnin (62)