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Date de création : 13.04.2017
Dernière mise à jour :
01.07.2020
980 articles
dommage ce mélange entre les deux châteaux d'audrieu.
fa brice d'audrieu
Par Anonyme, le 09.02.2025
c est mon arrière grand pété et la grand mére
Par Anonyme, le 21.02.2024
bonjour
il ne vous est pas permis de reprendre mot pour mot, pour ne pas dire piller les articles que vous av
Par LENNE, le 09.01.2024
je pence que c est mon oncle ou mon grand père car mon père était orphelin a cette âges la mon père s'appelait
Par Anonyme, le 04.01.2024
a t on un contact de cette personne ?
merci
Par Anonyme, le 16.08.2023
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Né le 31 juillet 1897 à Flers-sur-Noye (Somme), fusillé vers avril 1944 à Arras (Pas-de-Calais) ; cheminot SNCF ; résistant ZF et OCM. ( Voir Amiens)
MIQUET Octave
Né le 15 mai 1922 à Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais), fusillé le 14 juin 1944 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 22 ans ; ouvrier mineur ; militant au sein de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) ; résistant au sein des FTPF.
Fils d’Amédée Miquet, mineur, et de Virginie Wantiez, ménagère, Octave Miquet s’était marié le 7 novembre 1942 à Montigny-en-Gohelle avec Henriette Lombart et était domicilié à Montigny-en-Gohelle, rue Robespierre.
Peu après l’annonce du débarquement en Normandie, plusieurs centaines de jeunes FTPF du bassin minier du Pas-de-Calais entreprirent de rejoindre à pied le " maquis des Ardennes " ; ils étaient très peu armés et dépourvus de toute expérience du combat.
Trente-quatre furent tués par des unités de la Wehrmacht qui les interceptèrent au bois de Bourlon (Pas-de-Calais) près de Cambrai. Les autres FTPF, arrêtés dans les parages, furent traduits devant le tribunal militaire d’Arras qui siégea alors en accéléré.
Quarante-quatre ont été fusillés les 14 et 18 juin dans les fossés de la citadelle d’Arras. Leurs corps, encore revêtus de leurs bleus de travail et jetés sans sépulture dans une fosse commune, ont été découverts à la libération d’Arras.
Une centaine des autres condamnés furent déportés dans les camps de concentration.Bien des incertitudes demeurent sur l’origine des ordres qui avaient été donnés pour cette opération.
Octave Miquet, engagé dans cette marche, fut arrêté le 9 juin 1944 pour " menées communistes et détention illicite d’armes et d’explosifs ".
Condamné à mort par le tribunal militaire allemand d’Arras (OFK 670), Octave Miquet a été fusillé le 14 juin 1944 à 20 h 15 à la citadelle d’Arras.
MORTIER Kléber
Né le 4 novembre 1924 à Billy-Montigny (Pas-de-Calais), fusillé le 14 juin 1944 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 19 ans ; ouvrier mineur ; militant communiste ; résistant au sein des FTPF.
Fils de René et d’Eugénie Brillon (décédée), Kléber Mortier était célibataire et domicilié à Billy-Montigny au 12 rue Raoul Briquet.
Peu après l’annonce du débarquement en Normandie, plusieurs centaines de jeunes FTPF du bassin minier du Pas-de-Calais entreprirent de rejoindre à pied le " maquis des Ardennes " ; ils étaient très peu armés et dépourvus de toute expérience du combat.
Trente-quatre furent tués par des unités de la Wehrmacht qui les interceptèrent au bois de Bourlon (Pas-de-Calais) près de Cambrai. Les autres FTPF, arrêtés dans les parages, furent traduits devant le tribunal militaire d’Arras qui siégea alors en accéléré.
Quarante-quatre furent fusillés les 14 et 18 juin dans les fossés de la citadelle d’Arras. Leurs corps, encore revêtus de leurs bleus de travail et jetés sans sépulture dans une fosse commune, ont été découverts à la libération d’Arras.
Une centaine des autres condamnés fut déportée dans les camps de concentration. Bien des incertitudes demeurent sur l’origine des ordres qui avaient été donnés pour cette opération.
Kléber Mortier, engagé dans cette marche, fut arrêté le 9 juin 1944 pour "menées communistes ".
Condamné à mort par le tribunal militaire allemand d’Arras (OFK 670) le 11 juin 1944, il a été fusillé le 14 juin 1944 à 20 h 50 à la citadelle d’Arras.
FRANÇOIS Raoul
Né le 2 février 1899 à Nice (Alpes-Maritimes), fusillé par condamnation le 5 avril 1944 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 45 ans ; professeur ; syndicaliste ; résistant dans l’Organisation civile et militaire (OCM).
À l’âge de sept ans, Raoul François devint orphelin de père et de mère. L’Assistance publique le prit en charge et le confia à des familles successives de fermiers, dans l’Yonne, et finalement à un cultivateur d’Aubigny (commune de Taingy, Yonne) dont l’épouse, fort instruite, encouragea le jeune pupille à lire et à étudier.
Après le certificat d’études primaires, l’Assistance publique orienta le jeune homme vers l’EPS de Toucy (Yonne), puis vers celle de Saint-Sauveur-en-Puisaye (le Saint-Sauveur de Colette, qu’il a bien connue).
Élève-maître à l’École normale d’Auxerre en 1915, il fut mobilisé en avril 1918, à peine âgé de dix-neuf ans. Démobilisé en 1921, il exerça comme instituteur et, en 1923, il fut reçu au concours d’entrée à l’ENS de Saint-Cloud, section Physique-Chimie-Sciences naturelles. À sa sortie, il fut nommé professeur-économe à l’École normale de Laon. Ce poste ayant été supprimé en 1927, il fut muté à l’école primaire supérieure de Mézières (Ardennes).
Raoul François épousa Cécile Pheuplin, directrice d’École normale, en septembre 1926 à Paris (XVIIe arr.).
Ce fut à Mézières qu’entre 1927 et 1939 Raoul François déploya, outre ses initiatives professionnelles et parascolaires (direction d’une chorale), une grande activité syndicale dans le cadre de la Fédération des fonctionnaires puis de la Fédération ardennaise de l’enseignement.
Avant 1936, des projets ministériels menaçaient les Écoles normales. Raoul François, qui connaissait bien ces établissements, d’autant que son épouse était directrice de l’École normale de Charleville, lutta dans maintes réunions pour que soit admis un contre-projet sur une culture professionnelle plus poussée dans les Écoles normales qu’il fallait maintenir.
En 1934, il participa aux instances départementales de la CGT, où il soutint les instituteurs n’ayant pas fait grève le 12 février (après critique de Delcourt). Il intervint au congrès national du Syndicat national des EPS de 1938 comme délégué départemental des Ardennes pour défendre la création d’un cadre unique. Il fut également rapporteur de la motion sur la guerre et la paix dans laquelle le congrès affirmait son idéal pacifiste et son attachement inébranlable à la liberté et à la paix.
Son ardeur en faveur d’un syndicalisme chargé de détruire ou d’atténuer l’égoïsme des intérêts, de rationaliser l’économie, (il voulait que le syndicalisme fût apolitique) le fit porter au secrétariat de la Fédération ardennaise de l’enseignement.
Après la réunification syndicale de 1936, l’Union départementale CGT des Ardennes lui confia la direction de son organe, Les Ardennes syndicales. Il écrivit beaucoup et prit souvent la parole dans maints meetings ouvriers, toujours très théoriquement à l’époque du Front populaire. Par ailleurs, il militait dans la Fédération des officiers de réserve républicains.
Mobilisé en août 1939, Raoul François commanda une compagnie d’engins d’accompagnement au 291e Régiment d’infanterie sur le plateau de Rocroi, ensuite en Lorraine.
Épris d’ordre, dur avec lui-même et avec les autres, patriote, il combattit, même témérairement, avec son unité, dans les actions retardataires de juin 1940.
Fait prisonnier, envoyé à l’oflag XVII A en Moravie, il s’y instruisit encore, défendit aussi son idéal laïque, républicain, patriotique, contre les officiers passés à la collaboration et qui allèrent jusqu’à le dénoncer aux autorités allemandes.
M. Franck, futur inspecteur d’académie, en captivité dans le même camp que François, devait écrire que ce dernier fut le seul du camp à se mêler aux officiers juifs.
Raoul François connut ensuite la forteresse de Goerlitz. Rentré en France en 1941, il fut nommé professeur au collège moderne d’Arras.
Plus que jamais, il souffrait de la défaite et de l’asservissement du pays. Le séjour à Goerlitz l’avait confirmé dans sa volonté de résistance. D’avoir vécu avec " les durs " de la forteresse, il savait que d’autres avaient la même volonté que lui.
À Arras, il poursuivit d’abord, chaque jour, une propagande anti-allemande. Quand l’OCM s’étendit en province au cours de l’été 1942, il devint le responsable de cette organisation pour le Pas-de-Calais. Il prospecta le département, mit toute l’organisation sur pied, chercha des armes.
En mars 1943, il fut affecté, en qualité de Lieutenant-Colonel, au 2e bureau du centre régional de l’OCM.
Le 12 octobre 1943, il fut arrêté sur son lieu de travail par la GFP d’Arras, la police militaire allemande, et écroué à la prison Saint-Nicaise de la ville.
Le 28 décembre 1943, il était transféré à la prison de Loos-lès-Lille. Entre-temps, l’affaire OCM du Nord-Pas-de-Calais avait été reprise par un appareil de répression secret envoyé dans le Nord de la France à la fin de 1943.
Composé d’un service de contre-espionnage de l’Abwehr, d’une police militaire propre et surtout d’un tribunal spécial, celui-ci avait pour unique mission la protection des sites d’armes secrètes de Hitler, les V1 et V2, en France.
En conséquence, Raoul François allait être confronté avec les autres résistants arrêtés et notammentRoland Farjonà l’hôtel du Commerce d’Arras, le siège de " l’ange gardien des V1 ". D’après le témoignage d’André Velut, c’est vraisemblablement le 5 avril 1944 que Raoul François et onze autres grandes figures de la résistance nationale commeAlfred TounyetJean Cavaillèsont été condamnés à mort par le tribunal du 65e corps d’armée allemand qui siégeait alors à la caserne Schramm d’Arras.
Le jour même, les douze hommes furent fusillés dans le plus grand secret dans les fossés de la citadelle d’Arras.
Leurs corps ont ensuite été inhumés dans une fosse soigneusement dissimulée, à l’écart des autres.
On retrouva son corps le 19 octobre 1944, à la suite de sondages, dans les fossés de la citadelle d’Arras. Son corps, en 1946, fut choisi pour reposer dans la crypte de la Sorbonne, sur proposition de la Fédération de l’Éducation nationale.
Une rue porte son nom à Arras.
PÉDOT Edmond, Georges, Gaston
Né le 5 juillet 1924 à Amiens (Somme), fusillé le 18 juin 1944 à Arras (Pas-de-Calais) ; mécanicien ou tourneur ; résistant au sein des FTPF et de l’Organisation spéciale (OS). ( Voir Amiens).
MERCIER Alexandre
Né le 11 décembre 1920 à Carvin (Pas-de-Calais), fusillé le 14 juin 1944 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 23 ans ; ouvrier mineur ; militant communiste ; résistant au sein des FTPF.
Fils de Georges Mercier, houilleur, et de Zoé Obled, ménagère, Alexandre Mercier s’était marié le 26 septembre 1942 à Thumeries (Nord) avec Jeanne Rachez et était domicilié à Carvin au 219 cité des Plantijean.
Peu après l’annonce du débarquement en Normandie, plusieurs centaines de jeunes FTPF du bassin minier du Pas-de-Calais entreprirent de rejoindre, à pied, le « maquis des Ardennes » ; ils étaient très peu armés et dépourvus de toute expérience du combat.
Trente-quatre furent tués par des unités de la Wehrmacht qui les interceptèrent au bois de Bourlon (Pas-de-Calais) près de Cambrai. Les autres FTPF, arrêtés dans les parages, furent traduits devant le tribunal militaire d’Arras qui siégea alors en accéléré.
Quarante-quatre ont été fusillés les 14 et 18 juin dans les fossés de la citadelle d’Arras. Leurs corps, encore revêtus de leurs bleus de travail et jetés sans sépulture dans une fosse commune, ont été découverts à la libération d’Arras.
Une centaine des autres condamnés fut déportée dans les camps de concentration.Bien des incertitudes demeurent sur l’origine des ordres qui ont été donnés pour cette opération.
Alexandre Mercier, engagé dans cette marche, fut arrêté le 9 juin 1944 au bois de Bourlon pour "menées communistes et détention illicite d’armes et d’explosifs ".
Condamné à mort par le tribunal militaire d’Arras (OFK 670), le 11 juin 1944, il a été fusillé le 14 juin 1944 à 20 h 15 à la citadelle d’Arras.
LOUCHET Georges, Alphonse
Né le 20 avril 1897 à Lens (Pas-de-Calais), fusillé le 1er novembre 1943 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 45 ans ; cheminot révoqué, puis ouvrier couvreur-zingueur ; militant communiste ; résistant au sein des FTPF.
Fils d’un ferblantier et d’une ménagère, Georges Louchet se maria à Lille (Nord) le 7 février 1920 avec Marthe ou Martha, Ludivine Fermentel. Le couple eut deux enfants.
Longtemps domicilié cité des Cheminots à Arras puis à Sainte-Catherine-lès-Arras, rue Pasteur, Georges Louchet était ouvrier zingueur à la SNCF. Révoqué pour ses activités communistes en 1940, il fut expulsé de la cité des cheminots et devint couvreur.
À la fin des années trente, il était le secrétaire de la très active cellule d’entreprise des cheminots d’Arras (Pas-de-Calais) et participait à la chorale de l’église Saint-Christophe des cheminots. Il accueillit deux enfants espagnols réfugiés jusqu’en 1939 Angeles et José Alonso pourchassés par les troupes de Franco. .
Membre du Parti communiste clandestin, il abrita de nombreux résistants dans sa petite maison de Sainte-Catherine-lès-Arras.
Il fut arrêté le 17 août 1943 par les services de police allemands de la Geheimfeldpolizei (GFP) d’Arras sur dénonciation d’un résistant arrêté précédemment qui avait signalé sa demeure comme centre accueil pour illégaux où s’étaient notamment réfugiésBodelotetDellerue,tués à Rouen le 31 mai 1943.
Au domicile de Louchet fut découvertArmand Pilard de Liévindans l’illégalité, muni d’une fausse carte d’identité.
La perquisition amena la découverte de matériel de propagande du Parti communiste et d’un fichier d’une cinquantaine de noms de membres du parti.
Chez sa fille,Georgette Drouard-Louchet, à Arras il a été trouvé une correspondance de Rouen signée Paulette provenant d’Augustin Dellerue « Paul »et une photo deMaurice Camphin, fusillé.
Georges Louchet aurait été en relation avecÉmile Duquesnoy,responsable des cheminots etPilarddont la fille, Nadia, était alors en fuite.
Incarcéré à la maison d’arrêt Saint-Nicaise à Arras, torturé, il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand d’Arras et fusillé le 1er novembre 1943 dans les fossés de la citadelle d’Arras.
Georges Louchet était père de deux enfants nés en 1926 et 1927.
Sa femme,Martha, née le 1er septembre 1897 à Lille, militante communiste, et son fils,Maurice, né le 6 juin 1927 à Achicourt (Pas-de-Calais), furent emprisonnés à la prison de Loos-lès-Lille puis transférés à la prison Saint-Gilles de Bruxelles (Belgique) avant d’être déportés dans les prisons allemandes en octobre 1943. Ils en sont revenus.
Une rue porte son nom à Anzin-Saint-Aubin (62)
MONCHY Louis, Oscar
Né le 5 juin 1922 à Bully-les-Mines (Pas-de-Calais), fusillé le 14 juin 1944 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 22 ans ; ouvrier mineur ou employé de transport ; résistant au sein du mouvement Voix du Nord et au sein des FTPF.
Fils de Constant Monchy, houilleur, et de Bertha Locquet, ménagère, Louis Monchy était célibataire et domicilié à Bully-les-Mines au 8 rue de la Poudrière.
Peu après l’annonce du débarquement en Normandie, plusieurs centaines de jeunes des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) du bassin minier du Pas-de-Calais entreprirent de rejoindre à pied le « maquis des Ardennes » ; ils étaient très peu armés et dépourvus de toute expérience du combat.
Trente-quatre furent tués par des unités de la Wehrmacht qui les interceptèrent au bois de Bourlon (Pas-de-Calais) près de Cambrai. Les autres FTPF, arrêtés dans les parages, furent traduits devant le tribunal militaire d’Arras qui siégea alors en accéléré.
Quarante-quatre ont été fusillés les 14 et 18 juin dans les fossés de la citadelle d’Arras. Leurs corps, encore revêtus de leurs bleus de travail et jetés sans sépulture dans une fosse commune, ont été découverts à la libération d’Arras.
Une centaine des autres condamnés furent déportés dans les camps de concentration.Bien des incertitudes demeurent sur l’origine des ordres qui avaient été donnés pour cette opération.
Louis Monchy, engagé dans cette marche, fut arrêté le 9 juin 1944 au bois de Bourlon pour "menées communistes et détention illicite d’armes et d’explosifs ".
Condamné à mort par le tribunal militaire d’Arras (OFK 670), il a été fusillé le 14 juin 1944 à 20 h 29 à la citadelle d’Arras.
Son nom a été donné l'ancienne rue de la Poudrière Bully-les-Mines.
CONSONNI Joseph, Olivier
Né le 8 mai 1921 à Mazingarbe (Pas-de-Calais), fusillé par condamnation le 14 juin 1944 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 23 ans; ouvrier mineur ; militant communiste ; résistant membre des FTPF.
Fils d’Antonio (décédé) et de Sylvie Royer, Joseph Consonni était célibataire et demeurait à Vermelles (Pas-de-Calais), rue Pasteur.
Peu après l’annonce du débarquement en Normandie, plusieurs centaines de jeunes FTPF du bassin minier du Pas-de-Calais entreprirent, à pied, de rejoindre le maquis des Ardennes. Ils étaient très peu armés et dépourvus de toute expérience du combat.
Trente-quatre furent tués par des unités de la Wehrmacht qui les interceptèrent au bois de Bourlon (Pas-de-Calais) près de Cambrai. Les autres FTPF, arrêtés dans les parages, furent traduits devant le tribunal militaire d’Arras qui siégea alors en accéléré.
Quarante-quatre ont été fusillés les 14 et 18 juin dans les fossés de la citadelle d’Arras. Leurs corps, encore revêtus de leurs bleus de travail et jetés sans sépulture dans une fosse commune, ont été découverts à la libération d’Arras.
Une centaine des autres condamnés fut déportée dans les camps de concentration. Bien des incertitudes demeurent sur l’origine des ordres qui avaient été donnés pour cette opération.
Joseph Consonni, engagé dans cette opération, fut arrêté par les autorités allemandes le 9 juin 1944 à Cagnicourt (Pas-de-Calais) pour "menées communistes et détention illicite d’armes et d’explosifs ".
Condamné à mort le 11 juin 1944 par le tribunal militaire allemand (FK 670) d’Arras, il a été fusillé le 14 juin 1944 à la citadelle d’Arras à 20 h 29.