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Date de création : 13.04.2017
Dernière mise à jour :
01.07.2020
980 articles
qui ils reposent en paix ne jamais
les oublier ils ont donné leurs
vies pour nous contre les criminels
naz
Par Anonyme, le 25.04.2025
dommage ce mélange entre les deux châteaux d'audrieu.
fa brice d'audrieu
Par Anonyme, le 09.02.2025
c est mon arrière grand pété et la grand mére
Par Anonyme, le 21.02.2024
bonjour
il ne vous est pas permis de reprendre mot pour mot, pour ne pas dire piller les articles que vous av
Par LENNE, le 09.01.2024
je pence que c est mon oncle ou mon grand père car mon père était orphelin a cette âges la mon père s'appelait
Par Anonyme, le 04.01.2024
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Né le 8 décembre 1894 à Angoulins (Charente-Maritime) à l'âge de 50 ans, exécuté sommairement par des miliciens le 8 mai 1944 à Paris (Ve arr.) ; instituteur puis journaliste ; secrétaire de la fédération socialiste SFIO de la Charente-Inférieure (1929-1944), président fédéral de la Ligue des droits de l’Homme (1932-1935) ; résistant.
Issu d’une famille de petits propriétaires exploitants, Edmond Grasset fit ses études au cours complémentaire Boufland de La Rochelle et à l’École normale d’instituteurs de la même ville ; il en sortit en 1914. Il avait exercé la profession d’agriculteur avant d’être nommé instituteur.
Engagé volontaire à la déclaration de la guerre, Grasset combattit dans l’infanterie et prit part aux combats de la Somme et de Verdun, avant d’être versé dans l’aviation. Il revint de la guerre gazé, réformé à 100 %, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre. Il se consacra alors à l’action politique.
Ayant d’abord adhéré au Parti communiste, Edmond Grasset fut élu en 1922 secrétaire du bureau de la SFIC de La Rochelle, en remplacement de Geoffroy démissionnaire qui devint trésorier, il s’en sépara à la suite d’un voyage à Moscou en 1927.
Journaliste de talent, il publia en 1924 Les fils d’Ubu roi, où il attaquait avec verve les représentants du Bloc national, Poincaré, Chéron, Bérard et le polémiste de L’Action française, Léon Daudet.
Sa candidature à l’initiation fut présentée à la loge La Démocratie (Rochefort) le 8 mai 1927 par le Frère Kieffer.
Il rejoignit aussi le Parti socialiste SFIO dont il devint secrétaire fédéral en 1929. Il devint dans le même temps journaliste, fondant en 1931 La Voix socialiste, hebdomadaire dont il était le directeur et l’éditorialiste. Indiqué « publiciste », il se maria en octobre 1927 à Saint-Yzan-de-Soudiac (Gironde).
Edmond Grasset fut par ailleurs désigné secrétaire général, puis président fédéral de la Ligue des droits de l’homme en 1932, succédant à André Naudon. Il développa la fédération, confirmant sa place de plus importante de France en termes numériques, lui faisant élargir son domaine d’intervention aux questions économiques et sociales. Il demeura secrétaire général jusqu’en 1935, abandonnant ses fonctions qui furent occupées par René Château.
L’action d’Edmond Grasset devait profondément marquer le mouvement socialiste et démocratique en Charente-Inférieure. Doté d’un grand prestige auprès des militants, « toujours empressé et souriant même dans les circonstances les plus graves », il contribua à faire passer les effectifs de sa Fédération de 900 adhérents à 3 000 (dont 500 appartenant aux Jeunesses).
Il engagea la LDH et la SFIO dans l’action après le 6 février 1934, représentant les socialistes le 11 février à la manifestation unitaire au stade du Port-Neuf, puis à toutes les initiatives départementales du Front populaire les années suivantes.
Edmond Grasset fut à plusieurs reprises le candidat du Parti socialiste. Conseiller municipal de La Rochelle de 1929 à 1935 (sur la liste Vieljeux), il se présenta sans succès aux élections législatives, à Saintes en 1928, à La Rochelle en 1936, il se désista au second tour en faveur de René Château, candidat radical rallié au Front populaire qui fut élu.
Après avoir été, sans succès, candidat SFIO au Conseil général d’octobre 1931, dans le canton de La Rochelle-Est, puis au conseil d’arrondissement dans le même canton en 1934, il fut élu, en 1937, conseiller général de La Rochelle. Après cette élection, il fut candidat SFIO aux sénatoriales du 23 octobre 1938.
L’ancien combattant pacifiste, qui dénonçait en 1938 une Europe « qui n’est plus qu’une immense usine à canons » mais qui contrairement à René Château avait condamné les accords de Munich dans La Voix socialiste, devint un résistant de la première heure sous le pseudonyme de Delorme, responsable régional de CND-Castille. Il milita par ailleurs au Comité d’action socialiste de la zone-Nord, puis au Parti socialiste clandestin, dont il fut responsable des départements du Centre et de l’Ouest.
Il rejoignit le mouvement « Libération-Nord », dont il devint responsable départemental et fut officier de liaison du groupe « Honneur et Patrie ». Il s’attacha en particulier à fournir des renseignements aux armées alliées. Son action majeure consistant à fournir à Londres les plans de la base sous-marine de La Pallice ; il organisa également des parachutages d’armes et les premiers groupes de résistants armés.
En août 1943, Edmond Grasset échappa de peu à la Gestapo et dut fuir avec sa femme et ses deux enfants à La Roche-sur-Yon, puis à Paris, ce qui ne l’empêcha pas de poursuivre son action dans la lutte clandestine contre l’Occupant.
Animateur de « Libération-Nord » et du Parti socialiste clandestin pour le Sud-Ouest, responsable d’un réseau de renseignements, tous ces titres lui valurent d’être désigné par le Comité départemental de libération (CDL) et par le Conseil national de la Résistance, comme préfet de la Charente-Inférieure en 1944, en remplacement de Léopold Robinet, fusillé.
Le 8 mai 1944, à la veille de regagner son département pour y assumer ses responsabilités, Edmond Grasset tomba assassiné par deux miliciens, rue Thénard à Paris, en face du Collège de France ; Édouard Depreux qui l’accompagnait échappa à la mort. Sa veuve demeura avec deux enfants à charge. Elle vécut de subsides versés par la Résistance ou de secours de l’administration. Sa maison à La Rochelle fut pillée et occupée par les Allemands.
Indiqué « Mort pour la France » sur le registre de naissance de la mairie d’Angoulins, son nom fut donné à plusieurs rues en Charente-Maritime, dont l’une des principales artères de La Rochelle.