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Hommage aux Fusillés d' Angers et natifs de la ville

Publié le 30/05/2018 à 02:59 par mariepierre86 Tags : air voyage saint message nuit sur mort travail société femme belle article enfants chez france homme centerblog base place

BOUILLET Louis, Auguste Victor, Marie

 


Né le 11 juillet 1914 à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), fusillé le 17 mai 1944 à Angers (Maine-et-Loire) à l'âge de 30 ans ; tapissier décorateur ; résistant ; membre du réseau Cohors-Asturies.

 

Louis Bouillet était le fils de Louis et Angèle Hégron. Il perdit son père très jeune, en 1916 (ce dernier était menuisier). Louis Bouillet se maria à Nantes en septembre 1934 avec Marcelle Ridel. Il était alors tapissier décorateur et son épouse employée de commerce. Ensemble, ils eurent deux enfants.


Aimant avant tout l’action, Louis Bouillet, dès l’âge de quinze ans, fut attiré par l’aviation. Il n’était pas un jeune homme fortuné, mais un simple ouvrier tapissier, dont la valeur professionnelle en fit le plus jeune contremaître de sa corporation à Nantes. C’était donc seulement par son travail et sa persévérance qu’il parvint à être moniteur de vol à voile (brevet C en 1938), puis pilote d’avion.


Mais, en septembre 1939, la guerre éclata. Âgé de vingt-cinq ans, il était résolu à servir son pays comme pilote militaire. Malgré ses efforts, il n’arriva pas à atteindre son but. Avec l’armistice et l’occupation allemande de Nantes, il décida d’intégrer la Résistance. Il s’engagea dans le mouvement Libération-Nord, puis le réseau Cohors-Asturies, groupe « Basse Loire ».


En mars 1943, la direction du groupe « Action immédiate » du groupe « Basse Loire » fut confiée à
 Émile Lagarde. Louis Bouillet devint son adjoint.

 

Ensemble, ils recrutèrentCharles Briaudet, Jacques Delaunay, Yves Even, Alexis NouveletFrançois Troussard. À ceux-ci, s’ajoutaient occasionnellement d’autres membres du réseau.


À cette époque, il était contremaître dans l’entreprise Veuve Gustave Charon située sur les quais de la Fosse à Nantes. Cette société spécialisée dans la tapisserie-literie fournissait la Marine nationale. Son activité clandestine l’amena souvent à s’absenter pendant ses heures de travail, pour raisons personnelles.


En août 1943, il participa à l’opération « Barakuda » qui désignait la base sous-marine de la Kriegsmarine à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique). Dans un message adressé à Londres, le 13 août 1943,
Jean Cavaillès,qui avait lui-même été de cette expédition, écrivait : « Opération Pontchâteau pleinement réussie. Deux lignes télégraphiques alimentant Barakuda hors service pour minimum 15 jours par la suite de la suppression de pylônes ».

 

AvecÉmile Lagarde,Raymond Gaborit,Alexis Nouvel etMademoiselle Pasquierde Mauves-sur-Loire (Loire-Inférieure, Loire Atlantique), il commit un attentat contre un train allemand à Mauves-sur-Loire.

 

Pour assurer ses fonctions, Louis Bouillet alla jusqu’à prendre un congé sans solde du 4 décembre 1943 au 28 février 1944.


Il ne reprit pas son poste longtemps, puisque le 4 avril 1944, il fut arrêté par des agents de la Sipo-SD chez son employeur, malgré les efforts de sa femme pour l’avertir. Réfugiée au Bignon, commune au sud de Nantes, Mme Bouillet était, ce jour-là, à Nantes. Ce fut en accédant à son appartement, rue des Petites Écuries, que voyant la porte éclatée et entendant parler allemand, qu’elle comprit la situation. Après avoir échappé par miracle à l’agent allemand, qui, pressentant sa présence, se lança à sa poursuite, elle atteignit le lieu de travail de son mari. Hélas, il avait déjà été embarqué.À son retour, la Sipo-SD l’attendait. Dans le même temps, Mme Bouillet put prévenir
 Roger Nouvel,qui était barman au « Café de Nantes », place du Commerce à Nantes et qui servait de boîte aux lettres pour le réseau.

 

Le lendemain, 5 avril, Louis Bouillet fut incarcéré à la prison du Pré-Pigeon à Angers (Maine-et-Loire), dans le quartier allemand (cellule n° 79).

 

Le 17 mai 1944, Louis Bouillet, Émile Lagardeet sa femmeRaphaëlle, Charles Briaudet, Jacques Delaunay, Yves Even,les frère AlexisetRoger Nouvel, François Troussard et son filsFrancisfurent jugés par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 518 de Nantes.Madame Lagarde,Roger Nouvel,etFrancis Troussardfurent condamnés aux travaux forcés, c’est-à-dire à la déportation en Allemagne.

 

Les autres furent condamnés à mort et exécutés le même jour. À 18 h 39, Louis Bouillet, Émile LagardeAlexis Nouvel et Yves Evenfurent fusillés derrière le champ de tir militaire de Belle-Beille.

 

Vingt-trois minutes plus tard, soit à 19 h 02, c’était au tour de Charles Briaudet, Jacques Delaunay,et François Troussard .


Louis Bouillet fut inhumé, tout d’abord, au cimetière de l’Est à Angers (carré 15, rang 10, tombe 10), avant d’être exhumé le 5 janvier 1945 et transféré dans un cimetière nantais.


Il fut homologué au grade de lieutenant dans la Résistance, chargé de mission de 2e classe de la France combattante, agent P2 du 1er avril 1944 au 17 mai 1944.

 

Il appartenait à la DGER (Direction générale des études et recherches).

 

Il fut reconnu membre du mouvement Libération-Nord-Loire-Inférieure (période du 1er juin 1943 au 4 avril 1944) ; membre du réseau Cohors-Asturies de la Basse Loire (immatriculé sous l’indicatif RK 233, à Paris, en novembre 1942) groupe Action immédiate de Libération-Nord.


Ses deux enfants furent adoptés le 10 novembre 1944 par la Nation.


Il fut décoré, entre autres, à titre posthume de la Médaille de la Résistance française (décret du 11 mars 1947, Journal Officiel  du 27 mars 1947).


Tous les troisièmes dimanches du mois d’octobre, une cérémonie a lieu devant le monument des fusillés de Belle-Beille au cours de laquelle son nom est cité.


Le décret du 30 janvier 1946, lui attribuant la Médaille militaire mentionne (avec quelques erreurs) dans son premier article :

« Bouillet Louis Auguste, FFC, remarquable agent, a fait partie depuis le début du groupe ``Basse Loire’’, a pris le commandement de l’action immédiate de la région. A recruté un très grand nombre de patriotes et participé à de nombreuses expéditions, déraillements de trains, renversements de poteaux de câbles de haute tension et de pylônes de TSF de Pontchâteau, attaques d’usines, Air Liquide à Nantes en particulier, sabotage de transformateurs, sabotage de la Centrale électrique du Lion d’Or à Nantes. Chef hors pair, prêt à tous les sacrifices pour la délivrance du pays. Arrêté et condamné à mort pour son action de résistance, il a été fusillé le 17 mai 1944 à la prison d’Angers. Cette concession comporte l’attribution de la Croix de guerre avec palme. »

 

 

Bouillet_Louis_1



 

 

 TAVERNE Jean, Abel, Armand Pseudonyme dans la Résistance : Frédéric



Né le 11 février 1902 à Dompierre-sur-Besbre (Allier), fusillé le 29 novembre 1943 à Angers (Maine-et-Loire) à l'âge de 41 ans; surnuméraire des Contributions indirectes ; résistant, membre du Front national et du mouvement Libération-Nord.

 

Jean Taverne était le fils de Jean-Baptiste Taverne, employé aux Contributions indirectes, et de Marie Rousseau. Il était l’époux d’Henriette, Madeline. Ensemble, ils habitaient au 37 rue Saint-Léonard à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique).


Jean Taverne, alias Frédéric, travaillait avec
 Jack Monssion etJan Rollandau sein du Front national, et depuis le mois de février 1943 il appartenait au mouvement Libération-Nord. Son rôle était la réalisation de fausses cartes d’identité.

 

Il fut arrêté par la Sipo-SD pour « espionnage » le 12 août 1943, pour détention d’armes.

 

Il fut incarcéré à la prison du Pré-Pigeon à Angers.


Après avoir été condamné à mort, le 22 novembre 1943, par le tribunal militaire allemand de la Feldkommandantur 595 siégeant à Angers, et que son recours en grâce eut été rejeté, il a été fusillé derrière le stand de tir militaire de Belle-Beille à Angers, le 29 novembre 1943 à 8 h 20, avec
Jack Monssion etJan Rolland.


Ce même jour, à 9 h 30, il fut inhumé dans le cimetière de l’Est à Angers (carré 15, rang 8, fosse 1).

 

Son corps fut exhumé le 18 septembre 1948, restitué à sa famille et réinhumé au cimetière de Saint-Florent (Cher).

 

La plaque familiale a été retirée, situation constatée en 2015.

 

 

 

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LEGENDRE Pierre, Joseph, Albert



Né le 24 septembre 1920 à Les Sorinières (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), fusillé le 27 octobre 1943 à Belle-Beille (Angers, Maine-et-Loire) à l'âge de 23 ans ; manœuvre ou tonnelier ; résistant au sein des FTPF de Loire-Inférieure, membre du Front national.

 

Célibataire, Pierre Legendre était le fils de cultivateurs, Pierre et Marie née Huchet. Il habitait chez ses parents au lieu-dit « Ragon » à Rezé-lès-Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique).


Militant du Parti communiste clandestin en 1943, il s’engagea dans les FTP et le Front national et prit le pseudonyme de « Pierre Duval ».


Il fut arrêté dans la nuit du 10 juillet 1943 à 22 heures par la police française, aidée de la Sipo-SD ou du Service de police anticommuniste (SPAC) d’Angers, alors qu’il tentait un sabotage à la gare de Chantenay (Nantes) en compagnie de
Marcel Lebret, Pierre Levant, et Léon Renard, alias « André ». Ce dernier, serrurier à la SNCF, était né le 13 septembre 1917 à Rennes et demeurait au n° 20 rue de la Paix à Rennes. Ils étaient porteurs d’armes. Dans la même journée, ils furent conduits à la prison du Pré-Pigeon à Angers.

 

Au cours de leur interrogatoire, ils déclarèrent être venus à Nantes pour commettre un attentat sur les chemins de fer. Il semble qu’ils étaient venus dans cette région à l’occasion du voyage du ministre de Vichy de Brinon. En effet, ce dernier devait venir à Saint-Nazaire, le lundi 12 juillet 1943 à 9 h 15.


Leur groupe fut donné par un étudiant qui venait d’intégrer les FTP. Une trahison provoqua l’arrestation d’une vingtaine de militants communistes de Nantes et permit à la police d’abattre
Auguste Delaune au Mans en juillet 1943.


Le 13 ou le 14 octobre 1943,
Pierre Legendre fut condamné à mort par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 518 (Nantes), présidé par le docteur Hanschmann, conseiller du tribunal de guerre, pour activité terroriste en tant que francs-tireurs ou bien, selon les sources, par le tribunal militaire allemand d’Angers (Maine-et-Loire) pour affiliation à une organisation FTP.


Son recours en grâce ayant été rejeté, il a été fusillé à Belle-Beille, le 27 octobre 1943 à 8 heures.
Ce jour-là, 
Robert Albert, Louis Coquetn Louis Choimet, Henri Deniaud, Marcel Lerbret, Pierre Levant et Henri Thomazic, appartenant au même groupe que Robert Albert, furent eux aussi exécutés en ce lieu.


Mis en bière immédiatement, il fut enterré dans le cimetière de l’Est à Angers (Carré 15, rang 3, fosse 1).


Il a été reconnu Mort pour la France le 13 février 1950.

 

 

 

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VUILLECOT Jean, Lucien, Auguste



Né le 11 septembre 1923 à Montlebon (Doubs), fusillé le 16 avril 1943 à Angers (Maine-et-Loire) à l'âge de 20 ans ; résistant.

 

Jean Vuillecot, fils de Léon et de Marguerite née Niquille, résidait à Montlebon.

 

Il fut arrêté dans l’après-midi du 29 août 1942 par des douaniers allemands pour avoir facilité le franchissement de la frontière franco-suisse à des étrangers de race juive.

 

Il fut traduit devant le tribunal militaire allemand d’Angers le 24 mars 1943.

 

Le 30 mars, il fut condamné à mort pour espionnage, et a été fusillé le 16 avril 1943 à 9 heures, avecRobert Tschanz, Olivier Giranet Georges Beuret.


Il fut inhumé dans le cimetière de l’Est à Angers (carré 5, tombe 14).

 

Les autorités allemandes n’ayant pas donné son nom au moment de son inhumation, le maire d’Angers fit procéder à son exhumation pour identification, le 23 avril 1944 à 19 heures.


Son corps fut exhumé le 18 septembre 1948 et restitué à sa famille.


Tous les troisièmes dimanches du mois d’octobre, une cérémonie a lieu devant le monument des fusillés de Belle-Beille, à Angers, au cours de laquelle son nom est cité.





 

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