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Date de création : 13.04.2017
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dommage ce mélange entre les deux châteaux d'audrieu. fa brice d'audrieu
Par Anonyme, le 09.02.2025

c est mon arrière grand pété et la grand mére
Par Anonyme, le 21.02.2024

bonjour il ne vous est pas permis de reprendre mot pour mot, pour ne pas dire piller les articles que vous av
Par LENNE, le 09.01.2024

je pence que c est mon oncle ou mon grand père car mon père était orphelin a cette âges la mon père s'appelait
Par Anonyme, le 04.01.2024

a t on un contact de cette personne ? merci
Par Anonyme, le 16.08.2023

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Personnalités liées à Brest

Adrien Lemaître



Né le 6 mars 1982 à Brest dans le Finistère, est un animateur de télévision et producteur français . Il est notamment connu pour présenter l'émission After Scret depuis 2009, la suite des première parties de soirées de Secret Story diffusée en direct sur internet et sur TF1. Il est également rédacteur en chef, réalisateur et producteur de talk show, divertissements et documentaires.

 

 

Adrien-Lemaitre

 

 

 

Militaires

 

René de Rieux 

 

Seigneur de Sourdéac, comte de Bouttevellaye et de Branferenne, est un militaire français des XVIe et XVIIe siècles, plus connu sous le nom de"Sourdéac".Il succède à son frère Guy de Rieux, mort au retour du siège d’Hennebont, comme gouverneur de Brest en 1590. À l'image de son frère il restera fidèle au roi Henri IV.

 

 

Rene_de_Rieux

 

 

 

Sébastien-François Bigot, vicomte de Morogues

 

 

Né le 1ᵉʳ mars 1706 à Brest, est un officier de marine et gentilhomme français du XVIIIᵉ siècle. Sébastien-François Bigot entre au sein du Régiment Royal d’Artillerie en 1723 et parvient au grade d'officier. Il a treize années de service lorsqu'il entre dans la Marine royale comme sous-lieutenant d'artillerie en septembre 1736.

 

Lieutenant d'artillerie en avril 1737, il embarque sur la frégate La Driade pour une croisière contre les corsaires salétins puis en 1739 sur le vaisseau Le Bourbon sur lequel il croise en mer Baltique et, en 1740 aux Indes occidentales où il fait naufrage le 13 avril 1741. Il inspecte les batteries des côtes en Bretagne puis commande en 1745 le Solebay en croisière d'escorte côtière, et est promu capitaine d'artillerie en janvier 1746. En 1751, il commande La Sirène en escadre d'évolutions dans l'Atlantique  et se révèle bon manœuvrier.

 

Peu après, commissaire général d'artillerie à Brest en novembre 1752,  il s'occupa de la défense des côtes de Bretagne et procéda à  Rochefort à des essais de nouveaux procédés pour le forage des canons.

 

Vers 1749, alors capitaine de vaisseau, il anime un groupe d'officiers de marine qui organise à Brest des réunions au cours desquelles sont étudiées les questions les plus diverses intéressant la navigation. Cette société est encouragée dès ses débuts par le ministre de la marine Rouillé, et, par lettres patentes du 30 juillet 1752, Louis XV reconnut l'utilité de cette initiative et créa l’Académie de Marine en lui donnant un règlement. Il en devient le premier président.

 

À la demande de l'impératrice Marie-Thérèse, Bigot de Morogues commande la Marine à Ostende en 1757 -1758 avant de revenir à Brest pour y prendre la tête d'une expédition destinée à débarquer en Écosse, mais le projet est annulé et il reçoit le commandement du  Magnifique dans l'escadre du vice-amiral de Conflans à Brest.

 

En 1763, il publie son ouvrage Tactique navale, qui codifie avec une grande clarté les méthodes de combat alors en usage dans les marines européennes. L'ouvrage connaîtra rapidement des traductions en anglais et en hollandais, montrant ainsi la qualité des idées qu'il y exprime.

 

 

 

Bigot_de_Morogues

 

 

 

 

Aymar-Joseph de Roquefeuil et du Bousquet, comte de Roquefeuil



Né le 19 mars 1714 à Brest, est un officier de marine français du XVIIIe siècle.  Il sert dans la marine royale pendant les règnes de Louis XV et Louis XVI et termine sa carrière militaire avec le grade de vice-amiral du Levant.

Avant d'entrer dans la marine, Aymar Joseph de Roquefeuil sert dans l'armée de terre, où il devient capitaine de dragons. Entré dans la Royale, devient garde-marine à Brest à 13 ans (1727). Enseigne (1737), il navigue de la Baltique à Saint-Domingue et sera nommé lieutenant de vaisseau en 1741. Il est fait capitaine de vaisseau et chevalier de l'ordre de Saint-Louis le 1er janvier 1746, à moins de 32 ans, pour ses services remarqués pendant 19 ans.

Il a participer activement avec le vicomte de Morogues, commandant la place de Brest, à la fondation dans ce port, dès 1752, d'une académie de Marine dont il fut un des premiers membres (avec René-Aymar, son frère cadet), mais qui fut décimée par les pertes de la guerre entre 1756 et 1763.

Promu au grade de chef d'escadre des armées navales, le 1er janvier 1761, à moins de 47 ans, il reçut le commandement de la Marine et du port de Brest auquel le Roi unira, le 25 mars 1762, celui de la ville et du château de Brest et l’île d'Ouessant qu'avait déjà eu son père.

Dans un mémoire de présentation, le ministre écrit au Roi qui approuve de sa main :

« Il sert depuis près de 40 ans dans la Marine, il a fait 16 campagnes, a eu 4 commandements à la mer et a depuis 5 ans le commandement du Port de Brest à la satisfaction de S.M. »

Il est alors nommé Lieutenant général des armées navales, le 3 août 1766, à 52 ans, conservant ses commandements à Brest, ce qui lui permettra d'y promouvoir avec le ministre, le Duc de Praslin, la nouvelle « Académie royale de marine », sous le patronage immédiat du Roi, en avril1769.Il en est le premier directeur.

En 1777, il est nommé inspecteur de l'infanterie et du corps royal de la marine. Il conserve cette charge, qui lui est conférée en compensation du retrait du double commandement des forces de terre et de mer qu'il avait à Brest, jusqu'à sa nomination à la vice-amirauté.



 

Aymar-Joseph_Comte_de_Roquefeuil_et_du_Bousquet_-_Vice-Amiral_de_France_-1714-1782

 

 

 

François-Marie d'Aboville



Premier comte d'Aboville et de l'Empire, né le 23 janvier 1730 à Brest, mort le 1ᵉʳ novembre 1817 à Paris, est un général et homme politique français de la Révolution française et du Premier Empire. Il est le descendant d'une ancienne famille noble originaire de Normandie et compte dans sa famille de nombreux officiers. La filiation de la famille d'Aboville débute à la fin du XVe siècle .

Bernardin d'Aboville, e père de François-Marie, est commissaire provincial et commandant de l’artillerie de Brest. Son père décède l’année de la naissance de François-Marie. L’enfant est alors élevé par son oncle, le chevalier Julien d' Aboville, lieutenant général, commandant en chef l'artillerie des armées aux ordres du maréchal de Saxe. C’est donc tout naturellement que le jeune homme choisit la carrière des armes et les progrès du jeune d'Aboville sont rapides dans une carrière que son oncle a parcourue avec une « rare distinction».

 

 

 

86f6a907

 

 

 

 

Paul Louis Gaultier de Kervéguen

 

Né le 22 mars 1737 à Brest et mort le 3 mai 1814 à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

 

Élève ingénieur de la marine, il est employé aux travaux du port de Rochefort et aux fortifications de l'île d'Aix jusqu'en 1762.


Embarqué à Brest en 1763 pour l'expédition de Rio de Janeiro, il passe à Saint-Domingue l'année suivante, et devient aide-de-camp du comte d'Estaing.


En 1763, le gouvernement l'attache comme ingénieur-géographe militaire à la légion dite “de Saint-Victor”.


Rentré en France en 1768, il reçoit l'ordre de se rendre en Corse.
Il y obtient, le 18 novembre 1769, le brevet de capitaine d'infanterie.


Il est chargé, en 1778, de la carte topographique des côtes de l'Océan, jusqu'au 13 avril de cette année.


Envoyé en Amérique avec le titre de maréchal-général-des-logis des troupes de débarquement, il se trouve à l'attaque du fort Sainte-Lucie en 1779, et à l'assaut du fort de l'île de la Grenade.


Il est blessé d'un coup de feu à la cuisse, et devient, la même année, chevalier de Saint-Louis.


De retour sur le continent à la fin de cette campagne, et nommé lieutenant-colonel le 20 décembre 1779, il continue de diriger la carte topographique des côtes de l'Océan jusqu'en 1785, et en 1786, il est admis dans l'Ordre de Cincinnatus.


Promu le 15 novembre 1791 au grade d'adjudant-général colonel, il devient chef d'état-major général à l'armée des Pyrénées occidentales.


Général de brigade le 8 mars 1793, il passe l'année suivante à l'armée d'Italie avec les mêmes fonctions.


Il reçoit du représentant du peuple attaché à cette armée, le 7 ventôse an II (le 25 février 1794), le brevet de général de division.


Il est confirmé dans ce grade le 25 prairial an III.


De l'an VI à l'an VIII, il a l'inspection générale de l'infanterie de l'armée d'Italie, et il commande par intérim cette armée pendant les premiers mois de l'an VII.


Inspecteur en chef aux revues le 18 pluviôse, membre de la Légion d'honneur le 4 germinal an XII, officier de l'Ordre le 27 nivôse an XIII, et électeur dans le département de la Seine, il obtient sa retraite le 6 juin 1807.


Il est mort à Paris le 3 mai 1814.

 

 

Paul_Louis_Gaultier_de_Kerveguen

 

 

 

Nicolas-Pierre Gilbert ou Pierre Gilbert

 

Né le 10 mai 1751 à Brest, est un médecin militaire français. Il fait ses premières études à Quimper et à Vannes. Puis il étudie la chirurgie à Brest. En 1768, il obtient une place d'élève-chirurgien de la Marine à Brest, à la suite d'un concours qui lui vaut en même temps la médaille d'or fondée par Louis XV pour le plus méritant des candidats de chaque promotion. À ce titre, il fait le service des Indes-Orientales sur le vaisseau l'Union mais, malade du scorbut et du mal de mer, il quitte le service de santé de la Marine à son retour à Brest. Il a néanmoins acquis une solide expérience du métier de chirurgien.

 

Dès son arrivée, il remporte un prix de chirurgie qui lui permet de faire ses études de médecine à Paris où il vivra en donnant des leçons de mathématiques. Mais il n'est pas assez riche pour passer son diplôme dans la capitale et passe sa thèse à Angers. En 1779, il est appelé à Brest pour combattre le typhus propagé par l'escadre de la Motte. Il contracte lui-même le maladie mais en réchappe au prix d'une très longue asthénie. Il est récompensé par le titre de médecin de la Marine à Landerneau. À la fermeture de l'hôpital, il s'installe comme médecin civil dans cette ville et devient membre de la Société royale de médecine  en 1784. En 1786, il est nommé médecin des épidémies et se rend à Morlaix pour suivre sa belle-famille. À Morlaix, « il introduit l'inoculation contre laquelle il y avait de grands préjugés. »

 

Le 12 octobre 1787,  son beau-père, M. Besnard, est nommé ingénieur en chef des États de Bretagne. Le Dr Gilbert le suit à Rennes. Mais le collège des médecins de Rennes refuse son inscription et le menace d'expulsion de la ville. Néanmoins, à la Révolution, il devient officier municipal à Rennes et le 15 janvier 1791, principal du collège de Rennes  où il rétablit les cours de mathématiques qui avaient été transformés en cours de théologie.

En 1795, il est médecin à l' Armée des côtes de Brest, puis médecin en chef à L' Armée de Sambre-et-Meuse. Il est ensuite nommé chef au Val de Grâce du 19 décembre 1795 au 31 octobre 1801 avant d’être affecté comme médecin-chef de l'expédition de Saint-Domingue débutant en décembre 1801 et s'achevant en novembre 1803. Il y contracte la fièvre jaune.

 

Le 28 messidor an XII (16 juillet 1804), il est médecin principal du camps de Montrail,  puis médecin de la Grande-Armée en 1806. Quand la Grande Armée entre en campagne en 1812, Desgenettes l'autorise à rester à Königsberg pour lui épargner des fatigues excessives. C'est là qu'il recueille les débris de l'armée lors de la retraite de Russie. Il devient médecin principal de la Grande Armée le 1er janvier 1813 lors de la captivité de Desgenettes mais « au bout d'un mois ses infirmités l'obligèrent à demander la permission de rentrer en France. » Gilbert revient à Paris, et reprend son service à l'Hôpital du Val-de-Grâce. Au mois d'avril 1814, il éprouve les premiers symptômes de l'inflammation chronique du foie, à laquelle il succombe le 19 décembre suivant.

 

 

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Julien Marie Cosmao Kerjulien,

 

Né le 27 novembre 1761 à Châteaulin et décédé le 17 février 1825 à Brest est un contre-amiral français.Son père Jacques était notaire et procureur royal.

 

En 1776, il entre dans la marine comme volontaire, contre l'avis de ses parents.

 

De 1776 à 1778, il participe à la Guerre d'Indépendance des États-Unis d'Amérique aux Antilles et sur les côtes de la France.

 

De 1779 à 1781, il participe à la campagne de Guyane où il capture deux bâtiments de la compagnie des Indes.

 

Il est nommé lieutenant de frégate auxiliaire en 1781.

 

De 1783 à 1784, il prend le commandement d'une flotte à Terre Neuve.

 

Il est promu sous-lieutenant de vaisseau en 1786, lieutenant de vaisseau en 1792, puis capitaine de vaisseau en 1793. Il patrouille alors en Méditerranée sur plusieurs navires. En 1797, il est nommé chef de division.

 

Entre 1801 et 1803, il part en campagne à Saint-Domingue.

 

En 1805, il est de retour en France, et prend en mars le commandement du Pluton dans l'escadre de Villeneuve. Il part pour les Antilles où les anglais tentent de barrer la route commerciale de la France vers l'Amérique. Le 2 juin, après 4 jours d'affrontement, il prend le rocher du Diamant, fortifié par les anglais, à la Martinique.

 

Durant le combat de Trafalgar les 21 et 22 octobre 1805, Cosmao ne cesse de se porter au secours des vaisseaux alliés. Finalement, devant l'avantage pris par les anglais, il se rallie au pavillon de l'Amiral Gravina et fait route vers Rota où il mouille la nuit. Le 23 octobre, il rejoint les anglais et réussit à leur reprendre deux navires espagnols. Cette intervention permis à quelques bateaux français, capturés par les anglais, de s'enfuir.

 

Ayant appris le désastre de Trafalgar, le ministre de Napoléon, Decrès, s'empressa de féliciter Cosmao sur la belle conduite qu'il avait tenue lors de ce combat et Napoléon pour le remercier le fit contre-amiral. Le gouvernement espagnol lui témoigna également une vive reconnaissance en le créant Grand d'Espagne de Première Classe.

 

En 1810, il est fait Baron de l’Empire.

 

En 1814, lors de la première restauration, il devient commandant de l'escadre de la Méditerranée et est fait chevalier de l'ordre de Saint-Louis.

 

En mars 1815, il se rallie à Napoléon qui le nomme préfet maritime de Brest.

 

Proscrit par les Bourbons en 1816, il est admis à la retraite sans pension, une injustice qui dure jusqu'en 1817. Il a alors 55 ans. Il se retire à Brest où il meurt le 17 février 1825.

 

Julien_Marie_Cosmao_Kerjulien



 

 

 

Charles Alexandre Léon Durand, comte de Linois ou Charles de Durand-Linois

 

Contre-amiral et gouverneur, né à Brest (Finistère) le 27 janvier 1761, appartenait à lamarine avant la Révolution, et, pendant les premières campagnes, fut promu contre-amiral. A l'avènement de Bonaparte au pouvoir, ce dernier mit Linois à la tête d'une escadre qui alla croiser dans la mer des Indes, où elle fit un mal énorme aux anglais ; mais, poursuivi bientôt par des forces supérieures aux siennes, il tomba, avec son vaisseau, au milieu de l'escadre anglaise de l'amiral Warren, qui le fit prisonnier et le conduisit en Angleterre ; il y resta assez longtemps.

 

Sous la restauration, il fut fait chevalier de Saint-Louis et Louis XVIII le nomma gouverneur de la Guadeloupe et de ses dépendances. Il partit de suite à destination, mais à la nouvelle du débarquement de Bonaparte en France, les troupes sous ses ordres ayant reconnu l'autorité de l'Empereur, on reprocha à Linois de n'avoir pas montré, dans cette circonstance difficile, toute la fermeté et le caractère nécessaires ; pendant ce temps, les Anglais s'emparèrent de la Guadeloupe et envoyèrent Linois en France.

 

Ce dernier fut arrêté et enfermé à l'Abbaye. Il était commandeur de la Légion d'honneur.

 

 

 

Charles-Alexandre_Leon_Durand_Linois

 

 

 

 

Hyacinthe Yves Phillipe Florentin de Bougainville

 

Baron de l'Empire et un contre-amiral français, né à Brest le 26 décembre 1781 et mort à Paris le 18 octobre 1846.

 

Fils du navigateur Louis-Antoine de Bougainville, entré à École polytechnique en 1798, il en sort (promotion 1799) dans la marine. Il embarque sur la corvette Le Géographe en octobre 1800 pour l'expédition Baudin en Australie. Puis, il fait ses premières campagnes sur la corvette Le Naturaliste.

 

Au camp de Boulogne à l'état-major de l'amiral Bruix, il fait la guerre des côtes contre les Anglais.

 

Il fait partie de la délégation de marins qui se rend au sacre de Napoléon Ier.

 

Lieutenant de vaisseau sur Le Charlemagne en 1808, commandant de la corvette Le Hussard, le 12 mai 1809, il est nommé capitaine de frégate en 1811 et commande L'Égérie, puis, en 1812, La Cérès.

 

Le 6 janvier 1814, attaqué dans l'Atlantique par deux vaisseaux anglais, il est fait prisonnier. Pour cette raison, traduit devant un conseil de guerre, il est acquitté.

 

Il passera sans encombres de l'Empire à la Restauration.

 

Sous la Restauration, il commande La Cybèle en 1816.

 

Le 22 août 1821, il est nommé capitaine de vaisseau et commande La Thétis aux Antilles.

 

Après une suite d'affectations à la mer, il commande lui-même une expédition autour du monde en 1824. Le ministre de la Marine, le duc de Clermont-Tonerre donne pour mission à La Théthis et à L'Espérance de "montrer le pavillon du roi dans les mers ou notre commerce cherche à s'ouvrir des débouchés". La mission de ce tour du monde est politique et diplomatique même si les objectifs scientifiques ne sont pas absents.

 

La Thétis appareille de Brest le 2 mars 1824 et atteint La Réunion le 19 mai où elle retrouve L'Espérance en provenance de Rio de Janeiro. À l'issue d'une campagne qui les conduira en Malaisie, aux Philippines, au Sud de la Chine, au Vietnam, aux Indes néerlandaises, en Australie puis au Chili et enfin au Brésil, les deux navires rentreront à Brest le 24 juin 1826.

 

Les enseignements géographiques, (cartographiques et hydrographiques), naturalistes, politiques et commerciaux de ce voyage seront particulièrement riches et compte-rendu du voyage sera publié en 1837.

 

Hyacinthe de Bougainville reçut ensuite le commandement du Scipion au Levant en 1828. En mai 1838, il sera nommé contre-amiral.

 

 

Hyacinthe_de_Bougainville