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dommage ce mélange entre les deux châteaux d'audrieu. fa brice d'audrieu
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c est mon arrière grand pété et la grand mére
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bonjour il ne vous est pas permis de reprendre mot pour mot, pour ne pas dire piller les articles que vous av
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Un peu d'histoire

Publié le 15/02/2018 à 00:44 par mariepierre86 Tags : centerblog vie monde bonne enfants mer femme société coeur travail mort histoire sur jardin saint maison patrimoine

De la Préhistoire à l'Antiquité

Des fouilles réalisées dès le XIXe siècle, puis à partir de 1976, indiquent une occupation de l'éperon rocheux de Béruges depuis 2500 av,J-C. Des silex découverts attestent la présence d'agriculteurs-éleveurs de la culture d'Artena.

 

Son site d’éperon barré a attiré les hommes dès la fin du néolithique.

 

Les agriculteurs éleveurs de la culture d’Artenac utilisent encore le silex mais importent de petits objets en cuivre.

Durant la période des Ages des Métaux la structure sociale se modifie profondément. L’artisanat se développe (bronziers et forgerons). A la fin du premier Age du fer (vers 450 avant J.-C). Le village est dominé par des aristocrates qui emploient une riche vaisselle peinte au graphite.

A la Tène finale, les Gaulois l’entourent d’un « Murus Gallicus », rempart à parement de pierres sèches et chaînage de poutres internes.

 

Durant le IIe et Ier siècle avant J.C, ce petit « oppidum » assure des échanges avec le monde romain (céramique campanienne, amphores vinaires de Campanie, de Tarragonnaise, amphores à huile de Bétique…).



Après la conquête romaine le village se transforme. Le Murus Gallicus est arasé et Béruges semble alors occupée par une imposante villa gallo-romaine (dont il reste d’imposants vestiges: constructions voûtées et mur servant de soutènements; puits).Elle était décorée d’enduits peints, de marbres provenant entre autres de mer Egée, d’Asie Mineure, de mosaïques. Les témoignages de la vie quotidienne gallo-romaine sont nombreux : verrerie, bijoux en bronze, objet en os (tabletterie), céramiques communes et de luxe , monnaies, clous, buste en marbre, lampes à huile…

 

Cette vie intense s’étale de  la première moitié du 1er siècle après J.-C. au milieu du IIe siècle après J.-C. Les restes aux siècles suivants sont plus rares.

 

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Le Moyen Âge

Au Haut Moyen Age la communauté installe ses sépultures à l’emplacement des restes d’édifices gallo-romains : la nécropole du bourg sur ou près des thermes privés de la villa liée probablement à la naissance de la paroisse puisque située devant la première église de Béruges dédiée à saint Gervais et saint Protais : la nécropole du Verger-Bonnet à l’extérieur de l’éperon sur un petit temple gallo-romain.



Citée en 1068, l’église paroissiale relève de l’abbaye de Montierneuf qui y établit un prieuré sur des terres données par Agnès, femme d’Engilbert de Lusignan, ses fils et petits-fils vers 1125. Les Lusignan, seigneurs de Béruges ont probablement fait construire la tour de  Guyenne au cours du XIe siècle.

 

A la suite de la rébellion d’Hugues X de Lusignan en 1242, cette construction défensive, est prise et en partie détruite par Louis IX venu au secours de son frère Alphonse de Poitiers qui tenait le Poitou en apanage. Le reste de la paroisse est partagé entre plusieurs seigneuries ecclésiastiques : l’abbaye du Pin, fondée vers 1120 et rattachée en 1163 à l’abbaye cistercienne de Pontigny, la commanderie de l’Epine, appartenant à l’ordre des Templiers, l’abbaye de Fontaine le Comte et les seigneuries laïques de Mons, de la Raudière et de la Bourdillière.



L’abbaye du Pin, après des débuts difficiles, connaît un important développement. Elle obtient de Richard Coeur de Lion qui a choisi l’abbé Millon comme aumônier pour la croisade, des terres en Angleterre, au sud-est d’Ely et en 1194 le droit de minage : taxe levée sur la vente des céréales à Poitiers. Elle a reçu des terres qu’elle défriche et valorise sur les paroisses de Béruges, Latillé, Montreuil-Bonnin, Cissé, Yversay et du Loudunais. Elle possède de nombreux moulins et exploite au village de Ferrières l’argile et le minerai de fer.



La Commanderie de l’Epine passe, après la suppression de l’ordre des Templiers, en 1312 aux Frères hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem et ses biens sont gérés par le grand prieuré d’Aquitaine, en particulier sa forêt giboyeuse. L’abbaye comme les terres de la paroisse sont dévastées par la Guerre de Cent ans. A la fin du XVe siècle elle est administrée en commande.



En 1449 la seigneurie de Béruges passe aux mains d’André Chaillé, bourgmestre échevin de Poitiers, puis en 1494 à la famille de Tudert.

 

 

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L'Époque moderne

Les Guerres de Religion portent un coup terrible à l’abbaye du Pin. Brûlée lors du siège de Poitiers par Coligny autour de 1569, elle n’est que partiellement restaurée. De plus, au milieu du XVIIe siècle les mœurs se relâchent (procès de 1649). Au XVIIIe siècle elle retrouve le calme. En 1745 on compte dix religieux qui entretiennent une hôtellerie pour les voyageurs pauvres et souffrants.

A partir de 1654, la seigneurie de Béruges devient propriété de Jean Jaumier, écuyer, seigneur de Saint-Gouard, qui plante autour du château un parc d’une centaine d’arpents. Elle passe ensuite à la famille de Pestalozzi puis, par mariage, aux de La Fitte.

 

Vers 1780 Béruges compte près de 700 habitants, en majorité analphabètes, comprenant presque autant de fermiers-bordiers que de propriétaires.

 

 

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Béruges depuis la révolution française

Devenue commune en 1790, Béruges voit la vente des domaines ecclésiastiques et de nobles émigrés devenus biens nationaux.

Parmi les acheteurs, citons les principaux :

 

- Malteste, officier municipal de Poitiers et révolutionnaire,

- Milon, premier Maire,

- De Cressac, ancien abbé du Pin.

La grand masse des acquéreurs appartient à la bourgeoisie poitevine.

 

Le 13 mars 1793, Béruges est touchée par les émeutes qui suivent la levée en masse.

 

Au cours du XIXe siècle, Béruges poursuit sa vie de petite commune rurale aux terres pauvres, bientôt touchée par l’exode rural.

 

Le 21 janvier 1873 la foudre endommage l’église et devant l’ampleur des dégâts et la petite taille de l’édifice le conseil municipal décide deux ans plus tard la construction d’une nouvelle église à l’emplacement du cimetière de l’époque.

 

De 1922 à 1934 la ligne de tramway Poitiers-Lavausseau dessert Béruges.

 

De 1914 à 1933 Béruges est dirigée par François-Albert, Ministre de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts de juin 1924 à avril 1925, puis Ministre du Travail de janvier à octobre 1933.

 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, deux aviateurs anglais, Clark et Parkinson sont abattus au sud de Béruges. Ils seront inhumés dans l’actuel cimetière.

 

En 1964 la commune de Béruges s’agrandit d’une portion de la commune de Quinçay : Le village de Ferrières. Elle voit sa population continuer à diminuer jusqu’en 1976. Cependant elle devient périurbaine et sa structure sociale se modifie et rajeunit. Elle entre en 2005 dans la communauté d’agglomération de Poitiers.

 

Commune dynamique, elle valorise ses atouts naturels comme la vallée de la Boivre, et ses richesses archéologiques et historiques : Jardin archéologique et musée.

 

 

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Histoire de l'école privée des filles.

 

Elle est née de la volonté d'une demoiselle pieuse et riche mademoiselle Pauline DAUVILLIERS. Demeurant à Poitiers, elle possède des biens sur la commune de Béruges ainsi que des maisons dans le bourg.

En 1856, elle fait transformer une maison et la donne à la congrégation des soeurs de la Charité du sacré cœur de Jésus, dont le siège se trouve à la Salle de Vihiers (Maine-et-Loire).

Elle ajoute une rente pour que trois soeurs instruisent gratuitement les jeunes filles pauvres de la commune, ainsi soeur Ste Thaïs (Rosalie COURANT) va diriger la nouvelle école jusqu'en 1860 et surtout soeur St Sabas (Marie HAYES), directrice de 1860 à 1900.

L'école qui comporte deux salles de classe au rez-de-chaussée, des chambres à l'étage, une cour, un préau et deux WC, va drainer la totalité de l'effectif féminin de la commune et même d'ailleurs (ellesseront alors internes).

En 1857 l'école rassemble 40 filles et l'effectif ne cesse d'augmenter jusqu'en 1885 où il atteindra 90 élèves.

 

Ce succès donne de nouvelles idées à Mlle DAUVILLIERS qui émet le voeu de fonder une école religieuse pour les garçons. Dans ce but, elle fait démolir en 1880 une maison qu'elle possède puis elle donne la somme nécessaire à la construction d'une maison d'école à la congrégation religieuse qu'elle a choisie l'institut de Saint-Gabriel à Saint-Laurent-sur-Sèvres. Elle décède en 1882, néanmoins ses héritiers proposent aux frères de poursuivre l'opération, mais ceux-ci refusent, faute de personnel.

 

On a donc en 1885 un bâtiment d'école flambant neuf, avec au rez-de-chaussée deux classes, une cuisine, une cantine, un parloir... et à l'étage cinq pièces et devant : une cour, un préau, des WC derrière, un jardin .

Que faire?

Comme l'école de filles est à l'étroit, on décide alors de la transférer dans ce nouveau bâtiment. L'ancienne école est donnée à l'évêché et 78 fillesinaugurent la nouvelle école en 1886.

Beaucoup d'enfants donc, c'est pourquoi dès 1881 les habitants de Ferrières, estimant que leur hameau, celui de Saint-Laurent et les lieux alentours abritent suffisamment d'écoliers, signent une pétition demandant l'ouverture d'une école à Ferrières. C'est chose faite en 1882.

 

 

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Histoire de l'Abbaye du Pin

 

LAbbaye du Pin a été fondée en 1120. Elle sera rattachée à l’ordre de Citeaux en 1163, sur l’initiative de l’évèque de Poitiers. Sa construction en ce lieu se  fera selon l’esprit cistercien : sobriété, équilibre des volumes et des proportions, un style sans luxe fait de rigueur et d’abstraction.

 

Elle connut, grâce à son cinquième Abbé Pierre Millon, ami et aumônier de Richard Coeur de Lion, Comte de Poitiers et Roi d’Angleterre, une grande prospérité. Richard lui accorde le droit de percevoir sur la ville de Poitiers, une taxe sur la vente de chaque mesure de blé. Ce droit de minage rendit l’Abbaye riche. A cette époque, elle possède une bonne partie du territoire de Béruges, et ses terres s’étendent jusqu’à l’Angleterre. Pierre Millon accompagnera Richard en croisade et l’assistera au moment de sa mort.

 

Pendant la guerre de cent ans, au XV° siècle, l’Abbaye fut endommagée puis réparée.

 

Au XVI° siècle, Jean de Médicis qui recevait de ses abbés commendataires  les revenus de l’Abbaye, sans y séjourner, fut élu Pape en 1564 sous le nom de Léon X.

 


Pendant les guerres de religion, alors que la ville de Poitiers est assiégée en 1569, l’Abbaye du Pin est brûlée.  



En 1573 l’abbé réclame au roi l’autorisation de vendre des terres pour reconstruire l’Abbaye.

 

En 1649, l’Abbaye est de nouveau restaurée ; c’est de cette époque que datent les bâtiments actuels.

 

Avec ces remaniements, le cœur et le transept disparaissent. On ne connait pas la date de la disparition du cloître qui, à l’origine, était très certainement en bois.

 

En 1792, les biens du Clergé furent confisqués et déclarés « biens nationaux » : bâtiments, biens et terres de l’Abbaye furent vendus.



En 1942, la paroisse d’Asnières prés de Paris achète les anciens bâtiments abbatiaux pour y établir un centre de vacances.

 

Parmi les 10 abbayes cisterciennes de l’ancien diocèse du Poitou, c’est une des mieux conservées, malgré l’absence de toiture de l’Abbatiale, détruite en 1952.

 

Ces dernières années, une restauration a été entreprise pour mettre en valeur ce témoignage de patrimoine régional.

 

En 2011, une société privée rachète l’abbaye pour en faire un lieu de réception privé.

 

L‘abbaye n’est plus accessible au public depuis son rachat par la société, y compris lors des journées du patrimoine.

 

 



 



 

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