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miracle j'arrive avec un grand soleil enfin il n'a pas oubliéma region pour hier quand jc a ete chercher ma pe
Par lyonnaise69, le 23.01.2018
bonjour je crois que pas de jaloux car le temps est gris comme un peu partout sur la france y'en a marre
ma
Par lyonnaise69, le 22.01.2018
me revoici un peu mieux en forme hier repos toute la journée mais toujours ce point de cotéj'etais dans un eta
Par lyonnaise69, le 18.01.2018
me voici dans ton univers pour mon petit bonjour quotidien j'espere que tu as passé un bon week-end avec le so
Par lyonnaise69, le 15.01.2018
enfin le week-end qui arrive oufff pas de kinéet du repos cet apres midi nous allons pour les faire part de no
Par lyonnaise69, le 12.01.2018
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Date de création : 08.06.2014
Dernière mise à jour :
20.07.2021
4713 articles
Le pirate
Et lui dort-il sous les voiles
il écoute le vent son complice
il regarde la terre ferme son ennemie sans envie
et la boussole est près de son cœur immobile
Il court sur les mers
à la recherche de l’axe invisible du monde
Il n’y a pas de cris
pas de bruit
des chiffres s’envolent
et la nuit les efface
Ce sont les étoiles sur l’ardoise du ciel
Elles surveillent les rivières qui coulent dans l’ombre
et les amis du silence les poissons
mais ses yeux fixent une autre étoile
perdue dans la foule
tandis que les nuages passent
doucement plus fort que lui
lui
lui
Philippe Soupault
Les cigognes...
Quand pleurent les cigognes au début de l'automne
Elles prennent leur envol et quittent le clocher,
Retrouver la chaleur du soleil qui résonne
Sur leur plumage blanc aux ailes déployées.
La cigogne ne crie pas, pourtant elle craquette,
Emmenant avec elle ses petits cigogneaux,
Elle s'en va migrer dans un pays plus chaud
A l'odeur du froment et de la ciboulette.
Puis l'hiver passé, elle sera de retour
Tout comme le printemps annonçant las beaux jours
Elle retrouve son nid laissé sur le clocher
Et dépose les œufs de l'unique couvée.
Elèvera tranquille les petits cigogneaux
Pour un nouveau départ vers un pays plus chaud.
Jacques MALANDRINI
Rentrée des classes
Le village a voilé
Son regard de tristesse.
Le nuage a caché
Son soleil en détresse.
Les écoliers grelottent
Dans la cour de l'école,
Ils ont la mine pâlotte
Et les jambes qui flageolent.
Tout courbés sous le poids
De cartables géants,
Ils promènent cent fois
Leur lourd sac de tourments.
Car revoilà le temps
Où l'oiseau envolé
Re-volète dans le rang
Avec le bec cloué.
Anne SCHWARZ-HENRICH (1948 - ... )
La fin des vacances
Sur le sable les mots se dessinent,
Petit à petit une phrase se devine.
Elle sera dans quelques heures,
Effacée par la marée douceur.
Sur le sable un souvenir,
A pris naissance, agréable à lire.
Reflétant la joie d’un moment,
Agréable à retenir.
Sur le sable déserté,
Les mots aidés par le vent,
S’effacent doucement.
Sur le sable tamisé,
La déclaration a disparu.
Tandis que la rentrée est en vue.
Ggo
Enfants de la mer
Oui, nous sommes les enfants de la mer,
Nous adorons ces mers de printemps
Qui roulent d'un ressac si violent !
Embruns salés et sablonneux :
Vous êtes le sang de nos veines bleues !
Les oyats sont les sentinelles des dunes
Et les cailloux, de la mer, les cothurnes !
Oui, nous sommes les enfants de la mer,
Nous adorons ces mers d'été
Qui nous apportent chaleur et hospitalité !
Eau capiteuse et sommaire :
Tu es le sang de nos rouges artères !
Les estrans sont la terre de nos envies
Et les rocs servent nos chasses à la vie !
Oui, nous sommes les enfants de la mer,
Nous adorons ces mers d'automne
Qui nous apportent la solitude du seul homme !
Embruns humides et névralgiques :
Vous êtes les poumons de nos souvenirs nostalgiques !
La mer met à nue d'une houle
Les coques des hommes dans leurs cagoules !
Oui, nous sommes les enfants de la mer,
Nous adorons ces mers d'hiver
Qui nous déportent par leur venteux revers !
Eaux violentes et ravineuses :
Vous êtes la foi de la Terre haineuse !
L'horizon n'est plus qu'une âme grise
Où se confondent ondées et eaux éprises !
Bertrand METTRAUD
Le sentier
Le sentier que j'aime le mieux
Quitte en sournois la route blanche
Où passent trop de curieux,
Et disparaît entre les branches.
Celui qui traça son parcours
Fut, je crois bien, un solitaire
Qui pour écrire ses amours,
Choisit comme papier la terre.
Sitôt à l'abri des regards
Il devient un chemin tout rose
Coupant la bruyère au hasard.
- Première joie en l'âme éclose.
Puis il saute un ruisseau : miroir
Où l'on se rencontre avec Elle :
Dans un sourire on laisse voir
L'inclination mutuelle.
Lentement il grimpe un coteau
Dont les framboises et la menthe,
Le petit thé, le pain d'oiseau
Disent une époque attrayante.
En faisant un détour brusqué
Il montre un pic nu, détestable,
Qui semble un bandit embusqué.
- Cette querelle inévitable !
Voici qu'au bord de la forêt
Il marque à peine l'herbe rase,
Se glisse presque droit, discret.
- L'accord se rétablit. On jase.
Des buissons transparents, soudain,
Il émerge et court à la grève,
D'un lac aux horizons lointains
On vogue, épanoui, le rêve.
Le sentier où je fus souvent
A tant d'attraits pour ceux qu'il guide,
Que nul ne s'en écarte avant
De se trouver, au lac sans rides,
Face à l'amour vaste et limpide.
Alphonse BEAUREGARD
Dans toutes les choses terrestres,
seul l'amour grandit
quand il est partagé