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miracle j'arrive avec un grand soleil enfin il n'a pas oubliéma region pour hier quand jc a ete chercher ma pe
Par lyonnaise69, le 23.01.2018
bonjour je crois que pas de jaloux car le temps est gris comme un peu partout sur la france y'en a marre
ma
Par lyonnaise69, le 22.01.2018
me revoici un peu mieux en forme hier repos toute la journée mais toujours ce point de cotéj'etais dans un eta
Par lyonnaise69, le 18.01.2018
me voici dans ton univers pour mon petit bonjour quotidien j'espere que tu as passé un bon week-end avec le so
Par lyonnaise69, le 15.01.2018
enfin le week-end qui arrive oufff pas de kinéet du repos cet apres midi nous allons pour les faire part de no
Par lyonnaise69, le 12.01.2018
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Date de création : 08.06.2014
Dernière mise à jour :
20.07.2021
4713 articles
Cascades
Ruisseau,ruisseau, chante gaiement,
Car, dans quelques instants,
Ta douce mélodie,
Se répétera à l'infini,
Comme un murmure dans les mares,
Un écho dans la nuit.
Les rivières ont des cheveux d'argent,
Qui tombent épars sur leur dos de pierre.
Torrent, torrent, dégringole vivement,
Des montagnes aux sommets d'argent,
Pour tomber avec fracas,
Dans un éclair d'incarnat,
Au soleil couchant;
Au fond des vallées qui s'endorment paisiblement.
Les rivières ont des cheveux d'argent,
Qui tombent épars sur leur dos de pierre.
L'hivers a passé là,
Le chant des cascades n'est plus,
Qu'un faible murmure au fond des bois.
A la place de cheveux d'argent,
Scintillent des cheveux de cristal;
Sous lequels, un faible filet d'eau,
Coule, en chantant tristement
La venue du printemps.
Les rivières ont des cheveux d'argent,
Qui tombent épars sur leur dos de pierre.
Rivière,rivière,qui court lentement,
Dans la plaine battue par les vents.
Entends-tu le plainif chant des mouettes?
C'est la mer qui approche.
La mer aux eaux turquoises,
Dans laquelle tu te jettes
En aval, avec un bruit de cymbales.
Comme un feu d'artifice,
Dans un morceau de ciel.
Les rivières ont des cheveux d'argent,
Qui scintillent au soleil couchant.
Laetitia ROCHE
La taupe et le hérisson
Une petite taupe avec un air mutin,
Jolie aventureuse,
Se promenait tranquille, au ciel d'un beau matin,
Gracile et puis rêveuse.
Non-voyante, à tâtons, quittant son souterrain,
N'écoutant que la brise,
Elle allait au hasard, errant sur un chemin
Que la lumière irise.
Mais à deux pas de là, un joyeux hérisson
Flânait, assis dans l'herbe,
Sa guitare à la main, clamant une chanson,
Serein, fier et superbe.
Voyageuse conquise et battements au coeur,
La petite s'approche,
C'était un coup de foudre, un instant de bonheur
Qui pointait là, tout proche.
Le hérisson, heureux, courut pour l'embrasser !
La taupe est hémophile...
Sur les pics acérés, elle vient s'enlacer,
Hélas ! tout son sang file !
Le chanteur, depuis lors, se cache dans sa tour,
Il crie, il pleure, il beugle,
Répétant à l'écho : " on peut mourir d'amour
Quand l'amour est aveugle !"
Dominique SIMONET
Le train
Écoutez le bruit sourd de cette carcasse d’acier
Le tac-tac lancinant des essieux fatigués
Un crissement strident quand se met à freiner
Le tchou-chou maintenant en gare va bientôt entrer
Dans les wagons l’on voit des têtes qui dépassent
Travailleur, voyageur, chacun y a sa place
Qui rentrent ou qui s’en vont, le train sans distinction
Les mène avec gaieté sur les rails des cantons
Voyez le fièrement entrer dans la ville
D’une allure tranquille, on dirait qu’il défile
Il sait que les badauds, les carrosses au repos
Regarderons toujours, l’aimant avec passion
Tous les trains de ce monde ont une âme joyeuse
Même celui des banlieues conte des heures heureuses
J’y ai croisé tes yeux en place B vingt-trois
Et depuis je t’attends à la station « chez moi ».
L'horloge
Tic-tac, l’horloge fait tic-tac
Tic-tac c’est le temps qui s’égrène
Tic tac et jamais il ne freine
Tic tac il tombe de la clepsydre
Tic tac et renaît comme une hydre
Tic tac le temps impérissable
Tic tac s’écoule comme du sable
Une seconde une minute
Une heure le temps court sans but
Un jour huit jours un mois un an
Inexorable coule le temps
Printemps été automne hiver
Il court et jamais à l’envers
Rien qu’un instant fermons les yeux
Envolons nous vers d’autres cieux
Qui sait voyageant dans l’espace
Oublierons-nous le temps qui passe
Et qu’en rêvant nous verrons mieux
Ceux qui sont morts avant nous vieux
Même qu’en esprit nous verrons Dieu
Comme on se voit dans une glace
Mais le temps n’attend pas hélas
Il court et jamais ne se lasse
Le soleil trône dans l’azur
Et se moque bien du temps qui passe
Mais sur la terre ou rien ne dure
De la mort nul ne fait l’impasse
Le temps se paie avec usure
Jusqu’à ce que la mort nous fauche
Et que se fasse le silence
Le balancier toujours balance
De gauche à droite de droite à gauche
Tic-tac l’horloge fait tic-tac
Alain Hannecart
Patinage Artistique
Avant de te lancer sur la froide surface
De tracer de belles lignes sur la fine couche de glace
Et de nous éblouir des preuves de ton talent
Travaille ton équilibre dans des passages lents
Ne soit pas impatient de montrer ta maîtrise
Ne force pas tes dons à faire preuve d’audace
La grâce se conquiert ce n’est pas une surprise
Le talent naturel remonte à la surface
Mais seul et sans études n’espère pas de miracles
Car ce sont en beaux vers que se rendent les oracles
Et que s’enseignent aux hommes les chemins de la vie
Mais ne laisse personne gouverner tes envies
Alain HANNECART
La lune
Le soleil dit à la lune :
" Que fais-tu sur l'horizon ?
Il est bien tard, à la brune,
Pour sortir de sa maison.
L'honnête femme, à cette heure,
Défile son chapelet,
Couche son enfant qui pleure,
Et met la barre au volet.
Le follet court sur la dune ;
Gitanas, chauves-souris,
Rôdent en cherchant fortune ;
Noirs ou blancs, tous chats sont gris.
Des planètes équivoques
Et des astres libertins,
Croyant que tu les provoques,
Suivront tes pas clandestins.
La nuit, dehors on s'enrhume.
Vas-tu prendre encor ce soir
Le brouillard pour lit de plume
Et l'eau du lac pour miroir ?
Réponds-moi. - J'ai cent retraites
Sur la terre et dans les cieux,
Monsieur mon frère ; et vous êtes
Un astre bien curieux !
Théophile GAUTIER
Tomate , tu m'épates!
Hé bien, pomme d'amour, qu'as-tu donc à crier?
Viens donc que je te lave à grande eau dans l'évier
Ta robe de satin miroitante de gouttes
Attire le gourmet qui aussitôt te goûte,
Et ton exquise chair au jus acidulé
Va fondre dans sa bouche et flatter son palais.
C'est à la croque au sel, bien sûr, qu'on te préfère:
Là, on te coupe en deux, tes cris nous indiffèrent:
Un filet, sur tes plaies, d'huile en doux pansement
Et quelques grains de sel: le régal du gourmand
Qui lors ne pense plus à tes larmes qui coulent,
Et à ce rouge sang qui de tes plaies s'écoule!
Encor' que, mijotée, tu n'es pas mal, crois-moi!
On te coupe en morceaux malgré tes cris d'effroi,
Et dans un récipient bien chaud on précipite
Ta chair épouvantée par l'huile qui crépite.
Nous sont indifférents tes plaintes, tes sanglots,
L'on t'accompagne d'ail, on met le feu plein pot,
Et tes parfums puissants chatouillent nos narines
Et l'on ne pense pas alors qu'on t'assassine!
Le crime est consommé, te voilà transformée
En sauce parfumée dont il faudra ôter
En t'écrasant enfin au fond d'une passoire
Les peaux, pauvres lambeaux de robe dérisoires.
On te mettra en pots, et l'hiver revenu,
Sur nos tables, tu resteras la bienvenue
Quand ta chair torturée coulera sur les pâtes
On s'écriera alors: "Tomate, tu m'épate
Michèle CORTI
Les Vendanges
Quand le raisin est mûr, par un ciel clair et doux,
Dès l'aube, à mi-coteau, rit une foule étrange
C'est qu'alors dans la vigne, et non plus dans la grange,
Maîtres et serviteurs, joyeux, s'assemblent tous.
A votre huis, clos encor, je heurte.
Dormez-vous ?
Le matin vous éveille, élevant sa voix d'ange
Mon compère, chacun, en ce temps-ci, vendange.
Nous avons une vigne eh bien !
Vendangeons-nous ?
Mon livre est cette vigne, où, présent de l'automne,
La grappe d'or attend, pour couler dans la tonne,
Que le pressoir noueux crie enfin avec bruit.
J'invite mes voisins, convoqués sans trompettes,
A s'armer promptement de paniers, de serpettes.
Qu'ils tournent le feuillet sous le pampre est le fruit.
Aloysius Bertrand