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Date de création : 24.02.2010
Dernière mise à jour : 08.03.2010
5 articles


EDF

Publié le 25/02/2010 à 18:20 par lalegendedumanchot Tags : ressources pétrole misérables polluant planète

 

C’est fou. Partout dans le monde, une société ou un gouvernement, une compagnie ou une entreprise, te vend un produit qui appartient à tous. Je veux dire, faire pousser une salade, une tomate, ou élever un bœuf coûte cher, demande une connaissance, un savoir-faire, du travail et de la patience. Mais l’eau ? Le pétrole ? Le gaz ? A qui appartiennent ces ressources ? A qui appartient la lune ? (Heureusement, d’ailleurs, que la lune ne peut pas nous fournir d’énergie, sinon, il n’en resterait plus beaucoup…)

Cela devrait même être une blague :

« _ Et toi, tu fais quoi dans la vie ?

_ Je vends de l’eau.

_ Aaaaahhhh… »

En tout cas, au néolithique, ça les aurait fait marrer.

Maintenant, les gens disent, pour excuser ces pratiques « Oui mais on est trop nombreux aujourd’hui sur la terre ». C’est ça le problème. Pourquoi choisit-on plutôt cette partie du monde ou celle-là ? Nous sommes en train de faire un véritable holocauste. Notre dictature capitaliste extermine une population moins cupide que nous. Ce sont des africains, des indiens, des américains (du sud, évidemment). Youpi.

Cela n’empêche pas ces entreprises (ou gouvernements) de nous vendre à prix d’or (sous l’heureux prétexte que ce sont des ressources épuisables) ces denrées sans lesquelles nous ne saurions plus rien faire. Sans lesquelles nous nous sentirions petits et misérables devant la nature.

Je croyais que les hommes, tous ensemble, se partageraient le monde, vivraient ensemble raisonnablement, que nous partagerions les ressources, naturellement.

Je croyais que les hommes, dés lors qu’ils auraient trouvé des productions d’énergie non polluantes, allaient immédiatement les adopter, naturellement.

Je croyais que les hommes allaient écouter les têtes pensantes de leur planète, qu’ils accepteraient de ne pas tout savoir, et qu’ils sauraient faire la part des choses entre la logique et la surproductivité, naturellement.

J’ai dû me tromper de planète, ne vous dérangez pas pour moi, je ne fais que passer.