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Catégorie :
Blog Littérature
Date de création :
03.12.2008
Dernière mise à jour :
15.04.2011

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parfait.très enrichissant
Par Anonyme, le 08.05.2019

il est de la lignée des alides et de fatima fille du prophete q s s l venu du hidja
Par Anonyme, le 10.11.2018

l'erreur se trouve dans la poésie de midsuo aida sur le lys blanc
Par Coquelicotte, le 07.11.2012

je connais parfaitement ce poème. il manque 1 phrase dans votre texte !!!!! après ridicules : je m'étonne
Par Anonyme, le 07.11.2012

magnifique sujet à publier!!!!!!! !!!!!!!!!!! h ttp://nada.cen terblog.net
Par nada, le 13.02.2012

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Le chat tigre (extrait)

Publié le 15/04/2011 à 12:20 par nesnous
Le chat tigre


Je regagnais ma cachette de l’autre nuit et attendis ; bientôt j’entendis la voix charmante. Dix minutes plus tard, la Donna Marchesi accrochait sa lanterne au clou. Elle était plus belle que jamais ! Vêtue d’une robe blanche diaphane dissimulant à peine son corps pulpeux, avec ses longs cheveux éclatants et ses membres fuselés, elle aurait pu s’attacher n’importe quel homme pour l’éternité. Elle semblait avoir conscience de cette beauté car, après avoir distribué les premiers croutons de pain, elle varia son programme. Elle expliqua à son public qu’elle avait pris soin particulier de sa toilette, ce soir-là, pour leur plaire à tous. Elle décrivit ses bijoux, sa robe. Elle eut des accents presque grandioses quand elle parla e sa beauté et, retournant le fer dans la plaie, elle leur rappela que jamais ils ne pourraient la voir, ni la toucher, ni même lui baiser la main. Leur unique plaisir serait de l’entendre chanter, et puis l’applaudir, et puis finalement de mourir.

David H. Keller


La mort d'Ilalotha

Publié le 15/04/2011 à 12:20 par nesnous
La mort d’Ilalotha


Selon la coutume de l’antique Tasuun, les obsèques d’Ilalotha, dame d’honneur de la reine veuve Xantlicha, avaient été l’occasion de grandes réjouissances et de fêtes prolongées. Pendant trois jours Ilalotha avait été exposée, vêtue de vêtements d’apparat, sur un catafalque drapé de soies d’Orient aux vives couleurs, sous un dais aux teintes roses qui aurait pu abriter quelque couche nuptiale, au milieu de l’immense salle des festins du palais royal de Miraab. Tout autour d’elle, de l’aube au coucher du soleil, de la fraicheur du crépuscule aux aurores torrides, la marée fébrile des orgies funèbres avait déferlé sans répit. Nobles, courtisans, gardes, souillons, astrologues, eunuques, grandes dames et esclaves de Xantlicha avaient pris part à cette débauche de luxure qui, croyait-on, pouvait le mieux honorer les disparus. On chanta des chansons obscènes, on dansa jusqu’au vertige aux sons lascifs des luths infatigables. Les vins et les liqueurs coulèrent à flots, versés d’amorphes géantes ; les tables croulaient sous les mets épicés et les monceaux de viande sans cesse renouvelés. Les buveurs offraient des libations à Ilalotha, au point que les soieries du catafalque furent bientôt assombries par d’innombrables taches de vin renversé.

Clark Asthon Smith


Le rodeur des étoiles (extrait)

Publié le 15/04/2011 à 12:20 par nesnous
Le rodeur des étoiles


Je cherchai un moyen. Discrètement, j’entamai une correspondance avec des penseurs et des rêveurs isolés, à travers tout le pays. Il y avait un ermite dans les montagnes de l’ouest, un penseur dans les plaines isolées du Nord, un rêveur mystique en Nouvelle Angleterre. Ce fut par ce dernier que j’appris l’existence de certains livres anciens pleins de légendes étranges. Il me cita à mots couverts certains passages du célèbre Necronomicon, me parla timidement d’un certain livre d’Eibon dont on disait qu’il surpassait le précédent par la totale folie de ses blasphèmes. Lui-même avait étudié ces volumes redoutables, mais il me conseillait de ne pas aller trop loin. Il avait entendu parler de bien des faits étranges, tout jeune enfant dans l’Arkham aux sorcières, ou les vieilles ombres continuent de roder en ricanant, et depuis lors il s’était sagement interdit de pénétrer plus avant dans le domaine de la magie noire.

Robert Bloch


Psycopompos (extrait)

Publié le 15/04/2011 à 12:19 par nesnous
Psychopompos


En hurlant le grand loup saute par la fenêtre.
Il traverse la salle, sur la femme il bondit,
Sans un regard pour l’homme, c’est elle qu’il saisit.
Comme à dessein il traine alors sa proie en deuil
Vers l’endroit ou naguère se dressait le cercueil.
Dehors le vent mugit, redoublant de vigueur,
Balayant la vallée et glaçant tous les cœurs ;
La masure frémit et dehors, autour d’elle,
Les loups démoniaques dansent de plus belle.
Rapide comme l’éclair, se dresse le sacristain ;
Il domine le loup, une hache à la main.
La même qui antan, avait si bien servi
Contre le nouveau monstre fait son œuvre aujourd’hui.
La créature tombe, le crane défoncé
Muette comme la mort, gisant sur le coté
La malheureuse femme sauvée, perd connaissance
Dans les bras du mari, après cette expérience

H. P. Lovercraft


Le juge suprème (extrait)

Publié le 15/04/2011 à 12:19 par nesnous
Le juge suprême



Un des plus grands exploits de la civilisation est d’avoir réussi à empêcher de vieux messieurs gouteux et dyspeptiques d’être aussi méchants qu’ils voudraient l’être. D’année en année, nous avons trouvés de nouveaux moyens pour les freiner. Nos législateurs donnent à ces moyens force de loi, et les vieux messieurs en question ont de plus en plus de mal à donner libre cours à leur nature sauvage et vindicative.
Sans aucun doute, ils sont beaucoup plus angéliques aujourd’hui, grâce à tout ce qui leur est interdit, que les vieux messieurs du siècle passé

J. Paul Suter


La déesse de Saphir

Publié le 08/04/2011 à 21:39 par nesnous
La déesse de Saphir


Elle se dressa, dans toute sa attirante beauté, marcha délibérément dans le feu, et vint s’asseoir à coté de moi, si près que je sentis ses radiations magnétiques.
-Tu peux me toucher, me prendre dans tes bras, si tu veux, baiser mes lèvres jusqu’à ce que ton sang prenne feu, et rafraichir ton ardeur dans mon étreinte, et tu verras que je ne suis pas de glace !
Ses bras lisses et doux enlacèrent mon cou comme des serpents satinés.
-Alors ? Souffla-t-elle. Ne suis-je pas tangible ? Et désirable ? Prends-moi, et je serai pour toi ce que nulle autre, femme ou diablesse, goule ou fantôme, ange ou démone n’aura jamais été ! Je te donnerai la puissance, la sagesse, je te ferai règnera… tu connaîtras dans mes bras un amour et une passion comme tu n’as jamais osé en rêver.

… Mon bien aimé ! Que de souffrances ! Mais jamais plus ! Dans mes bras, mon tendre amour, tu retrouveras tes forces et tu connaîtras un bonheur que tu ne peux imaginer !

Penchée sur moi, me tenant dans ses bras, me protégeant et me gardant de tout mal, je vis une femme d’une beauté merveilleuse. Elle avait des cheveux d’azur, sa peau, plus bleue qu’un ciel d’été, scintillait plus qu’aucune pierre précieuse ; mais ce n’était pas une statue, oh non, elle était vivante, elle respirait, c’était une femme aimante et tendre au corps de chair et de sang ! Je levai faiblement les bras pour l’enlacer, pour l’attirer contre moi… ces lèvres allaient effleurer les miennes… et puis dans ses merveilleux yeux bleus une lueur…

Nictzin Dyalhis


Les graines d'ailleurs

Publié le 08/04/2011 à 21:38 par nesnous
Les graines d’ailleurs (extrait)


Standifer était fasciné par la plante-fille car elle était d’une beauté dépassant tous les rêves d’un artiste et son svelte corps vert se dressait fièrement du fond du calice. Ses yeux verts brillants le voyaient tandis qu’il se tenait près d’elle, et elle leva un bras léger comme une vrille de vigne pour lui caresser doucement la joue. Et il montait de son corps un doux bruissement de feuilles, comme une voix cherchant à lui parler.

… les jours suivants, Standifer vécut comme dans un rêve. Car il était tombé amoureux de la fine et scintillante fille-fleur et passait ses journées dans le jardin à la regarder dans les yeux, à écouter l’étrange bruissement par lequel elle s’exprimait.

Son âme d’artiste avait l’impression qu’aucune femme terrestre d’ascendance animale ne pouvait posséder la grâce légère de cette fille-plante, il se tenait près d’elle en cherchant avec ferveur à comprendre ses murmures tandis qu’elle l’effleurait et le caressait de ses vrilles.

Edmond Hamilton


La farce de Warburg Tatavul

Publié le 08/04/2011 à 21:38 par nesnous
La farce de Warburg Tatavul (extrait)


« Mon pauvre Dennis,, mon pauvre, pauvre Dennis. C’est ma faute, je n’aurai pas du te laisser m’emmener dans l’eau ! » Et puis elle m’a embrassé… la première fois qu’on m’embrassait depuis la jolie dame de mes rêves. « Nous nous marierons le jour même ou l’oncle Warburg mourra, me promit elle. Et je serai si bonne et si gentille pour toi et tu m’aimera si tendrement que nous oublierons tous les deux ces jours affreux ».

Seabury Quinn


Né à Sparte (extrait)

Publié le 19/03/2011 à 16:00 par nesnous
Né à Sparte


C’est une longue jeune fille au visage rêveur, aux traits d’une merveilleuse finesse. Un bandeau blanc relevait son abondante chevelure brune et dégageait sont front d’ivoire. Quelques mèches frisées, restées libres, retombaient de chaque coté de son visage et soulignaient le velouté incarnat de ses joues. Elle portait une tunique de lin et, pour affronter la fraicheur nocturne, avait jeté par-dessus un châle de laine agrafé sur l’épaule.

Pierre Debresse


Cotton Blues (extrait)

Publié le 19/03/2011 à 15:59 par nesnous
Cotton Blues


Dans son sommeil, Allen poussa comme un gémissement. Charley tourna la tète. Tante Adeline était penchée sur le petit chaudron.
« Et puis, c’est comme on cherchait à traverser c’te grande rivière qu’est l’Ohio qu’on a été pris par les marshals qui nous poursuivaient. C’est là qu’ m’ma Betty est dev’nue folle. Alice, elle lui a tranché la gorge avec un couteau de cuisine qu’elle avait emmené pour s’défendre. Elle a voulu nous tuer aussi pour pas qu’on r’tourne chez maitre Wilder, oui, pour pas qu’on r’tourne en esclavage.

José Féron Romano


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