actrice amis amour animaux anime art artiste belle blonde bonne brève cadeaux
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· DANS L'OMBRE DE... (20)
· LES SPEAKERINES ACTRICES (10)
· DANSEURS ACTEURS (11)
· LES ANIMATEURS TV ET RADIO A L'ECRAN (21)
· LES CHANTEURS COMEDIENS (30)
· ARTISTES DE CIRQUE A L'ECRAN, MAGICIENS (11)
· LES TOUT PETITS ROLES (18)
· CHANSONNIERS ACTEURS (8)
· ACTEURS DE THEATRE A L'ECRAN (13)
· COMEDIENS OUBLIES (10)
merci pour cette documentation
je viens de regarder " miroir "
Par Anonyme, le 26.01.2025
bonjour, j'ai oublié le titre d'un téléfilm après 1968 où hélène dieudonné regardait à la télé brigitte
Par Cantalou, le 07.01.2025
comment retrouver les chroniques de jacques grello dans le journal l'équipe (1952 ?)
Par Anonyme, le 30.12.2024
merci beaucoup et merci pour elle
Par Anonyme, le 25.12.2024
c'était un athléte naturel
Par Anonyme, le 31.10.2024
· MIJANOU BARDOT (1938)
· HELENE ROUSSEL
· MAC RONAY (1913-2004)
· GEORGES REICH (1926-2013)
· JACQUELINE HUET (1929-1986)
· DENISE FABRE (1942)
· JACQUES CHAZOT (1928-1993)
· JULIETTE CARRE
· JACQUELINE ALEXANDRE (1942)
· ROBERT DURANTON (1926-2005)
· MARCEL ZANINI (1923)
· SUZANNE GREY (1917-2005)
· LILIA VETTI (1924-2003)
· SOPHIE SEL (1936-2003)
· JACQUELINE CAURAT (1929)
Date de création : 29.05.2011
Dernière mise à jour :
13.01.2025
229 articles
Si une des images qui accompagnent ce blog n'est pas libre de droits, prière de m'en avertir. Elle sera immédiatement retirée.
Claude Darget fait partie des grands ancêtres de la télévision. Il fut en effet, avec Pierre Tchernia, Pierre Dumayet, Claude Loursais ou jacques sallebert, de la glorieuse équipe qui, autour de Pierre Sabbagh,lança, dès 1949, le premier journal télévisé. Bricolé avec quelques bouts de ficelle et de rares images, il était plutôt austère. Il faut voir Claude Darget, justement, lire, en 1957, ses dépêches, du ton un peu cérémonieux de l'époque; il prend son temps et, daignant à peine regarder la caméra, égrène des informations qui ne semblent guère le concerner. Son compte-rendu de la séance du conseil des ministres est même janséniste; d'une voix officielle, il énumère, sans la moindre volonté pédagogique, les diverses interventions des excellences: communication de M. Untel, ministre d'Etat etc.
Mais, en ce temps-là, les journalistes ont une personnalité, qu'ils découvrent à l'écran. Ce ne sont pas de simples machines à débiter de l'information. Claude Darget, pas plus que les autres, ne se soucie de neutralité. Quand il annonce, par exemple, le départ de Wladimir Porché qui, de 1946 à 1957, fut directeur général de la RDF (Radiodiffusion française), puis de la RTF, il dit tout le bien qu'il en pense. Ses commentaires sont toujours personnels, souvent ironiques, poétiques parfois. Quand il annonce, par exemple, la naissance de la princesse Caroline de Monaco, ce n'est pas en termes conventionnels. Il parle de Monaco , "qui compte une Caroline de plus", il évoque "la mer (qui) a pleuré" et la "Caroline chérie des rives méditerranéennes".
Le pouvoir ne pouvait tolérer longtemps une telle indépendance d'esprit. Quand Alain Peyrefitte arriva au ministère de l'Information en 1962, il voulut, en bon féal du général de Gaulle, y mettre bon ordre. Pour lui, l'information devait passer avant des journalistes qui devaient, dorénavant, se considérer comme les voix de la France. Certains s'en accommodèrent, comme Léon Zitrone, que Claude Darget épingla avec cruauté: "Léon Zitrone parle couramment trois langues: le français, le ruusse et le serve". D'autres, comme Claude Darget justement, préférèrent se démettre. Il quitta donc le journal télévisé et fut cantonné à deux émissions qui firent sa gloire.
L'une concernait la philatélie, dont il était, avec Jacqueline Caurat, un amateur très éclairé. L'autre est la fameuse "Vie des animaux", qu'il anima, avec Frédéric Rossif, dès 1952. Nous avons encore dans l'oreille l'écho de sa voix inimitable, au timbre profond et à l'élocution précise. On l'entend toujours ciseler ses commentaires vifs et caustiques, proférés du ton un peu dédaigneux du pince-sans-rire.Ils ne manquaient jamais d'humour; témoin, entre mille autres, ce commentaire sur un safari au Kenya, auquel participait Louise Weiss: parlant de zèbres, aperçus à l'écran, il lance, avec un sérieux pontifical "Je me demande si les zèbres sont blancs rayés de noir ou noirs rayés de blanc". Puis, cherchant dans le dictionnaire, il donne une définition: "Drôle de zèbre: un curieux personnage, j'en connais...". Aux lendemains des événements de mai 1968, on le renvoya, comprenant qu'il ne rentrerait jamais dans le rang. Il se retira aussitôt, dans une retraite un peu hautaine, où il consacra ses loisirs à la philatélie.
Il y a peu à dire de la modeste carrière de Claude Darget au cinéma.
AU CINEMA.
-"Chéri fais-moi peur" (1958)-Jack Pinoteau : lui-même.
-"A pied, à cheval et en spoutnik" (1958)-Jean Dréville : rôle du speaker.
-"En cas de malheur" (1958)-Claude Autant-Lara : rôle du commentateur TV (non crédité).
-"Arrêtez le massacre" (1959)-André Hunebelle.
-"Les lions sont lâchés" (1961)-Henri Verneuil : lui-même.
-"Un milliard dans un billard" (1965)-Nicolas Gessner : rôle de l'inspecteur cantonal.
-"Le petit baigneur" (1968)-Robert Dhéry : rôle du speaker de la course nautique (non crédité).
-"La banquière" (1980)-Francis Girod : rôle de Bourseul Martilly.
Le cinéma a surtout fait appel à Claude Darget pour être ce qu'il était déjà à la télévision. On ne s'en étonnera pas. Il a cependant eu deux petis rôles de composition, dans un film oublié de Nicolas Gessner (qui, dans "12+1", a eu le bonheur de travailler avec Vittorio Gassman et Orson Welles) et dans une oeuvre beaucoup plus connue (parce qu'elle fournit un de ses grands rôles à Romy Schneider) de Francis Girod sur la femme d'affaires Marthe Hanau. Il est vrai que Francis Girod aimait à s'entourer de personnailés qui s'amusaient à jouer à l'acteur. Dans ce film, outre Claude Darget, on rencontre, entre autres, les écrivains Georges Conchon et Guillaume Hanoteau.
La télévision fit encore moins appel à l'acteur Claude Darget.
A LA TELEVISION.
-"Le château faible" (dans la série "Cinéma 16") (1983)-Jean Larriaga.