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Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.

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Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour : 04.12.2024
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Exégèse de la sourate 68 des versets 17-33

Publié le 04/12/2024 à 15:00 par khadijamine Tags : islam bonne pouvoir nature monde
Exégèse de la sourate 68 des versets 17-33

" Le lendemain matin, ils s'appelèrent les uns les autres : " Partez tôt à votre champ si vous voulez le récoltez ". Ils allèrent donc, tout en parlant entre eux à voix basse : " Ne laissez aucun pauvre y entrer aujourd'hui ". Ils partirent de bonne heure décidés à user d'avarice (envers les pauvres), convaincus que cela était en leur pouvoir. Puis, quand ils le virent (le jardin), ils dirent : " Vraiment, nous avons perdu notre chemin, ou plutôt nous sommes frustrés ". Le plus juste d'entre eux dit : " Ne vous avais-je pas dit de rendre gloire à Allah ! " Ils dirent : " Gloire à notre Seigneur ! Oui, nous avons été injustes ". Puis ils s'adressèrent les uns aux autres, se faisant des reproches. Ils dirent : " Malheur à nous ! Nous avons été des rebelles. Puis notre Seigneur nous a donner mieux en échange. C'est en Lui que nous mettons notre espoir ". Tel fut le châtiment et le châtiment de l'Au-delà est plus grand encore, si seulement ils savaient ! "

(Coran 68:21-33)

 

 

Allah donne ici en exemple les mécréants Qurayshites qu'Il a embrassés de Sa miséricorde et à qui Il a octroyé un bienfait énorme en leur envoyant Muhammad . Mais en échange ils ont démenti le Prophète d'Allah , l'ont rejeté et l'ont combattu. C'est pourquoi Allah ﷻ dit ensuite : " Nous les avons éprouvés ". Nous les avons mis à l'épreuve " comme Nous avons éprouvé les propriétaires du verger ". Le mot janna désigne une plantation d'arbres fruitiers " qui avaient juré d'en faire la récolte le matin ". Ils se jurèrent les uns les autres qu'ils en feraient la récolte au petit matin, avant qu'il ne fasse jour, de sorte que les pauvres n'en sauraient rien, qu'eux-mêmes récupéreraient la totalité de leur récolte et qu'ils n'en donneraient rien en aumône aux mendiants, " sans dire : " Si Allah le veut " en jurant. C'est pourquoi Allah les poussa au parjure lorsque " une calamité " sous forme d'un ouragan " de la part de ton Seigneur survint pendant qu'ils dormaient et le matin, ce fut comme si tout avait été rasé ".

 

Le lendemain matin, ils s'appelèrent les uns les autres. Lorsque le matin se leva, ils s'interpellèrent pour faire leur récolte, en ces termes : " Partez tôt à votre champ si vous voulez le récolter ". Ils allèrent donc, tout en parlant entre eux à voix basse ". Tout en s'entretenant en aparté, de telle façon que personne ne les entende. Puis le Très Haut, Lui qui connaît leur secret et leur entretien intime, explique ensuite la nature de la discussion qu'ils tinrent à voix basse, lorsqu'Il dit par leur bouche : " Ne laissez aucun pauvre y entrer aujourd'hui ". En d'autres termes, ils se dirent tout bas : " Que nul pauvre en ce jour n'y entre à nos dépens ". " Ils partirent de bonne heure décidés à user d'avarice envers les pauvre ". Ils partirent au petit matin, se croyant très fort ou bien décidés ou bien dans un accès de colère " convaincus que cela était en leur pouvoir ".

 

Puis, quand ils le vient le jardin, ils dirent : " Vraiment, nous avons perdu notre chemin. Dès qu'ils atteignirent leur jardin et le virent dans l'état dont parle le Très Haut, comme ténèbres et n'étant plus utile à rien, ils pensèrent qu'ils s'étaient trompés de chemin. C'est pourquoi ils dirent : " Vraiment, nous avons perdu notre chemin ". Puis, retournant une seconde fois à leur jardin, ils comprirent que c'était bien lui, et dirent : " Ou plutôt nous sommes frustrés ". Plutôt c'est notre jardin et nous sommes ruinés.

 

Le plus juste d'entre eux. Le plus équitable et le meilleur d'entre eux dit : " Ne vous avais-je pas dit de rendre gloire à Allah ! " Il s'agit de dire : " Si Allah le veut ", selon Ibn Jarîr. Ou bien de Lui rendre gloire et de Le remercier pour les bienfaits qu'Il a accordés et les présents qu'Il a donnés. " Ils dirent : " Gloire à notre Seigneur ! Oui, nous avons été injustes ". Ils retournèrent à l'obéissance de Allah, regrettèrent et reconnurent leur faute, alors que cela ne leur servait plus à rien. C'est pourquoi ils dirent : " Oui, nous avons été injustes ".

 

Puis ils s'adressèrent les uns aux autres, se faisant des reproches. Se reprochant les uns les autres d'avoir juré de ne rien donner de leur récolte aux pauvres. La réponse qu'ils s'opposèrent les uns aux autres fut de reconnaître leur péché : " Ils dirent : " Malheur à nous ! Nous avons été des rebelles ". Nous étions désobéissants, insoumis, outrepassions la Loi, au point que ce qui devait nous atteindre nous a atteint : " puisse notre Seigneur nous donner mieux en échange " en ce monde ou bien dans l'Au-delà, selon un avis plus faible. Mais Allah sait mieux. " C'est en Lui que nous mettons notre espoir ".

 

Tel fut le châtiment, de ceux qui contredisent les ordres de Allah et voulurent garder pour eux les bienfaits que Allah leur octroyait, les interdire aux pauvres et aux indigents et opposer la dénégation à la libéralité de Allah. " Le châtiment de l'Au-delà est plus grand encore, si seulement ils savaient ! " Le châtiment de ce monde est tel que vous l'avez entendu, quant au châtiment de l'Au-delà, il est plus dur encore.