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Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.

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Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour : 18.02.2025
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Exégèse de la sourate 7 des versets 175-177

Publié le 20/06/2024 à 11:30 par khadijamine Tags : fille histoire enfants homme chez monde vie bonne sur femmes coeur
Exégèse de la sourate 7 des versets 175-177

" Si Nous avions voulu, Nous l'aurions élevé par ces mêmes signes, mais il s'inclina vers la terre et suivit sa propre passion. Il est semblable à un chien qui halète si tu l'attaques, et qui halète aussi si tu le laisses. Tel est l'exemple des gens qui traitent de mensonges Nos signes. Eh bien, raconte les récits. Peut être réfléchiront-ils ! Quel mauvais exemple que ces gens qui traitent de mensonges Nos signes, cependant que c'est à eux-mêmes qu'ils font du tort ".

(Coran 7:176-177)

 

 

 

Raconte leur l'histoire de celui à qui Nous avions donné Nos signes et qui s'en écarta. Selon Abd Allah Ibn Mas'ûd (qu'Allah soit satisfait de lui), il s'agit d'un homme issu des fils d'Israël, appelé Bul'um Ibn Âbar.D'autres érudits disent qu'il s'appelait Bul'um Ibn Bâ'ur.D'autres encore disent qu'il connaissait le nom sublime d'Allah et que le Très Haut exauçait toujours ses invocations.

 

Enfin, d'après d'autres érudits, ce verset fait allusion à Umayya Ibn Abî As-Salt et c'est comme si l'on voulait dire qu'il ressemblait beaucoup à Bul'um. En effet, Umayya était un grand érudit versé dans les Écritures anciennes, mais sans en profiter. Cet homme vécut jusqu'à l'époque du Prophète  dont il connaissait les signes, les preuves et les miracles et qu'il a même contacté, sans toutefois le suivre. Pire que cela, il s'est allié avec les associants contre lui. Dans ses poèmes, il loua les associants qui avaient été tués lors de la bataille de Badr. Umayya était un homme éloquent et sage, mais cela ne l'a point mené à embrasser l'Islam. Ibn Jarîr mentionne dans son Tafsîr, que certains ont prétendu qu'Umayya fut investi de la charge de Prophétie, mais qu'il s'en dépouilla et s'en écarta, or ils ont dit des sottises.

 

Selon As-Suddî, quand les 40 années dont Allah voulait parler dans le verset : " Eh bien, ce pays leur sera interdit pendant 40 ans " (Coran 5:26) se furent écoulées, Allah envoya Yûsha Ibn Nûn comme Prophète aux fils d'Israël. Celui-ci les informa qu'il était le Prophète d'Allah et qu'Il lui avait ordonné de combattre les Géants. Les fils d'Israël le crurent et le suivirent.

 

Cependant, un homme du nombre des fils d'Israël appelé Bul'um, qui était savant et qui connaissait le Nom sublime d'Allah, devint dénégateur (qu'Allah le maudisse !) Cette homme se rendit chez les Géants et se rangea sur leur côté. Il leur dit : " Ne craignez pas les fils d'Israël si vous sortez le combattre. Je formulerai contre eux une invocation qui les anéantira tous ". Il trouva chez eux tous les délices d'ici bas qu'il désirait.

 

Le Diable l'entraîna dans sa suite. C'est à dire que le Diable fit de Bul'um son fidèle disciple qui lui obéit aveuglement. " Et il devint ainsi du nombre des égarés ". Bul'um fut du nombre des réprouvés et des perdants. " Et si Nous avions voulu, Nous l'aurions élevé par ces mêmes signes ". Autrement dit, si Nous l'avions voulu, Nous l'aurions élevé au-dessus de la souillure de la vie d'ici bas grâce à Nos signes. " Mais il s'inclina vers la terre et suivit sa propre passion ". Bul'um suivit les délices d'ici bas et ses ornements, il s'est laissé séduire par ce monde à l'instar de ceux qui, comme lui, manquaient de sagesse et de raison.

 

Ibn Jarîr a dit : Il s'agit d'un appelé Bal'âm qui avait reçu la prophétie et dont l'invocation était exaucée. Lorsque Moïse et les fils d'Israël se dirigèrent vers les terres où vivait le peuple de Bal'âm [on dit qu'ils s'agissait du Shâm] les gens furent terrifiés et allèrent voir Bal'âm. Ils lui demandèrent d'invoquer Allah contre Moïse et ses armées. Il dit : " Il me faut au préalable consulter Mon Seigneur à ce sujet ! " Allah lui interdit de L'invoquer contre eux car c'étaient Ses serviteurs et parmi eux il y avait son Prophète. Les gens de son peuple insistèrent et lui firent des cadeaux et Bal'âm finit par se plier à leur volonté. Mais toutes les fois qu'il voulait invoquer Allah contre Moïse et les fils d'Israël, il invoquait contre les siens et quand il voulait invoquer pour la victoire de son peuple, les paroles qui sortaient de sa bouche étaient une invocation en faveur de Moïse et ses armées. Interpellé à ce propos par les gens de son peuple, il dit : " Je n'y peux rien. Et si même j'invoquais Allah contre Moïse, je ne serais jamais exaucé. Mais je vais vous indiquer une chose qui pourrait causer leur perte. Allah abhorre la fornication, or s'ils venaient à la commettre, ils seraient ruinés. Envoyez des femmes à leur rencontre ". Le roi avait une fille d'une beauté remarquable. Bal'âm ou le roi lui-même l'envoya avec les autres femmes et lui ordonna de n'offrir ses charmes qu'à Moïse. Les soldats israélites forniquèrent avec les femmes du peuple de Bal'âm et le chef d'une des tribus israélites prit pour lui la fille du roi qui se livra à lui après avoir consulté son père. L'un des enfants d'Aaron prit alors une lance et alla vers eux et les transperça tous les deux et les tua. Il souleva ensuite sur sa lance leurs dépouilles et les exhiba devant les enfants d'Israël. Allah envoya contre les fils d'Israël une épidémie qui en décima 70.000.

 

On raconte que Bal'âm monta sur une ânesse, mais lorsqu'il arriva à un certain lieu, celle-ci s'arrêta et refusa d'avancer malgré les coups qu'il lui donna. Allah fit alors parler l'ânesse qui dit : " Pour qu'elle raison me frappes-tu ? Ne vois-tu pas qui est devant toi ? " C'était Satan. Bal'âm descendit alors de sa monture et se prosterna devant Satan. Allah dit à ce sujet : " Raconte leur l'histoire de celui à qui Nous avions donné Nos signes et qui s'en écarta ".

 

Il est semblable à un chien qui halète si tu l'attaques, et qui halète aussi si tu le laisses. Les exégètes divergent au sujet de ce verset. Selon Ibn Ishâq, Bul'um débrida sa langue si bien qu'il fut comparé au chien qui halète, que tu l'excites ou que tu le laisses en paix. C'est à dire dans son égarement, Bul'um est comme un chien qui halète, que tu l'appelles à la foi ou non, il ne réagira pas à l'exhortation et à l'invitation à la foi. Il est comme le chien, calme ou excité, qui halète sans cesse. Allah dit dans un autre verset : " Cela leur égal, que tu les avertisses ou non, ils ne croiront jamais " (Coran 2:6). On a dit, que cela signifie que le cœur du négateur, de l'hypocrite et de l'égaré est faible, vide de bonne direction et il bat fort. La figure du chien qui halète est employée pour illustrer le cas de ces gens là.

 

Eh bien, raconte le récit. Peut être réfléchiront-ils ! Allah s'adressant dans ce verset à Son Prophète Muhammad , lui demande de raconter aux fils d'Israël le récit de Bul'um qu'Allah a banni de Sa miséricorde à cause de son égarement et de sa mécréance. " Peut être réfléchiront-ils ! " Le récit de Bul'um donne aux fils d'Israël l'occasion de réfléchir et de se prémunir afin d'éviter de commettre les mêmes erreurs que celles de Bul'um. En effet, Allah leur a fiat don d'un savoir qui les distingue des autres bédouins, qui contient la description du Prophète, description qu'ils connaissent certainement. C'est pour cela que les fils d'Israël sont plus en droit que les autres de le suivre, le soutenir et l'appuyer, comme leurs Prophètes le leur ont recommandé. S'ils contredisaient les recommandations d'Allah, Il leur ferait goûter l'humiliation continue dans le vie d'ici bas et dans l'Au-delà.

 

Quel mauvais exemple que ces gens qui traitent de mensonges Nos signes. Quelle mauvaise semblance que celle qui consiste à être assimilé à un chien dont la seule préoccupation est d'assouvir ses appétit. Toute personne qui au lieu de se consacrer à acquérir le savoir et la guidance, cherche uniquement à satisfaire les désirs de son âme et suit sa passion est comparable au chien !

 

Le Messager d'Allah ﷺ a dit :

 

" Pour nous, personne ne fait une aussi mauvaise action que celui qui revient sur sa donation comme le chien qui revient à son vomissement ".

(Rapporté par Bukhâri 2622)

 

 

Cependant que c'est à eux-mêmes qu'ils font du tort. C'est à dire que ce n'est pas à Allah qui leur a fait du tort, mais c'est eux-mêmes qu'ils en font en s'égarant de la bonne voie, en se détournant de l'obéissance à leur Seigneur, en courant derrière les délices de la vie d'ici bas qui est éphémère et en répondant aux penchants de leur âme.