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Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.

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Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour : 18.02.2025
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Le plus grand handicap est l’absence de foi

Le plus grand handicap est l’absence de foi

 

 

Sache, cher frère et chère soeur, que le plus grand fléau que la terre n’ait jamais connu est la mécréance envers Allah. Le réel infirme n’est autre que celui qu’Allah a rendu sain, a doté de l’ouie, de la vue et du coeur mais qui ne s’en sert pas et ne croit pas en Lui, ni ne suit Son droit chemin, ni ne L’adore.

 

Allah (subhânahu wa ta'âla) a dit :

 

Nous avons destiné beaucoup de djinns et d’hommes pour l’Enfer. Ils ont des coeurs mais ne comprennent pas. Ils ont des yeux, mais ne voient pas. Ils ont des oreilles, mais n’entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont les insouciants ".

(Coran 7:179)

 

 

Telle est la description de l’handicap sensoriel et spirituel du non-croyant qui n’utilise ses sens que pour manger, boire et s’accoupler comme le font les animaux. Ces derniers s’avèrent être malgré tout moins à plaindre que le non-croyant, car contrairement à lui, ils n’ont aucune responsabilité sur la croyance et les bonnes oeuvres.

 

Un croyant, par contre, sait employer les capacités qui sont mises à sa disposition et il sait user des sens qu’Allah a créés pour lui. Lorsque Allah prive quelqu’un de l’un de ses membres ou de l’un de ses sens, Il l’allège en fait d’une part de responsabilité proportionnelle à l’importance de ce dont il fut privé.

 

La cécité ne correspond pas, en réalité, à l’inactivité des yeux, mais à celle des coeurs qui ont perdu leur foi et leur clairvoyance :

 

" Car ce ne sont pas les yeux qui s’aveuglent, mais, ce sont les coeurs dans les poitrines qui s’aveuglent ".

(Coran 22:46)

 

 

C’est pourquoi le boiteux ou le paralysé qui ne peut pas participer au Jihad est meilleur que la personne en bonne santé qui n’emploie ses mains et ses pieds que dans la désobéissance. Il serait préférable pour un musulman d’être privé de ses membres que de les avoir et de les utiliser à des fins sataniques.

 

L’handicapé n’est donc pas celui qui a perdu ses facultés corporelles ou mentales, tant qu’il exploite dans l’obéissance ce que le Seigneur lui a laissé comme facultés. Mais il est certes celui qu’Allah n’a privé d’aucune de ses facultés mais qui ne les exploite que dans la désobéissance du Seigneur Tout Miséricordieux. Qu’Allah nous protège de la mécréance et qu’Il nous accorde continuellement Son aide !

 

 

 

PREMIEREMENTTout ce qu’Allah (subhânahu wa ta'âla) a créé est bien fait et certaines de Ses créatures sont meilleures que d’autres :

 

Allah (subhânahu ta'âla) parlant de Lui-même, a dit : 

 

" Qui a bien fait tout ce qu’Il a créé ".

(Coran 32:7)

 

 

C’est Lui le Seigneur de l’univers et le Créateur de tout ce qu’il comporte comme anges, diables, hommes, oiseaux et toutes les autres créatures. C’est le Créateur des cieux et de la terre et le Seigneur des anges, des hommes et des djinns.

 

" Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté. Nous n’avons rien omis d’écrire dans le Livre. Puis c’est vers le Seigneur qu’ils seront ramenés ".

(Coran 6:38)

 

 

Chaque être constituant ces communautés d’insectes, de mouches, de chiens, d’ânes, de papillons … est créé de la meilleur des façons et témoigne de la grandeur d’Allah et de l’immensité de Son savoir. Il est le Seigneur de l’infiniment petit tels que les minimes atomes comme Il l’est de l’infiniment grand telles que les galaxies géantes. Et tout est impressionnant et très précis.

 

Cependant, Allah (subhânahu wa ta'âla) a fait de l’homme la meilleure de Ses créatures. Il le fait marcher sur deux pieds, non sur quatre pattes, ni sur son ventre. Il le couvre d’une belle peau, sans laine, ni plume ni poil et Il le dote d’un esprit. Et toutes les autres créatures sont mises à sa disposition :

 

" Certes, Nous avons honoré les fils d’Adam. Nous les avons transportés sur terre et sur mer, leur avons attribué de bonnes choses comme nourriture, et Nous les avons nettement préférés à plusieurs de Nos créatures ".

(Coran 17:70)

 

 

Que le Seigneur qui nous a créés homme soit remercié et qu’Il soit loué pour ce qu’Il nous a accordé et pour tous les bienfaits dont Il nous a comblés.

 

 

 

DEUXIEMEMENTLes sages raisons des épreuves divines :

 

Allah (subhânahu wa ta'âla) a tout créé comme nous l’avons évoqué. Ainsi, les calamités, le mal et les anomalies font aussi partie de ce qu’Il a créé. Leur existence a plusieurs raisons d’être. On citera :

 

  • 1) Punir Ses serviteurs à cause de leurs pêchés. Allah (subhânahu wa ta'âl) dit :

 

" La corruption est apparue sur la terre et dans la mer à cause de ce que les gens ont accompli de leurs propres mains, afin qu’[Allah] leur fasse goûter une partie de ce qu’ils ont oeuvré, peut-être reviendront-ils [vers Allah] ".

(Coran 30:41)

 

 

La corruption citée dans le verset n’est autre que les diverses calamités et les catastrophes : les tempêtes, les éruptions volcaniques, les sécheresses, les maladies, les famines, etc.

 

 

  • 2) Faire apparaître Sa puissance afin que les hommes sachent qu’Allah (subhânahu wa ta'âla) est le Seul à pouvoir leur causer du bien ou du tort :

 

" Ce qu’Allah accorde en miséricorde aux gens, il n’est personne à pouvoir le retenir. Et ce qu’Il retient, il n’est personne à le relâcher après Lui. Et c’est Lui le Puissant, le Sage ".

(Coran 35:2)

 

 

  • 3) Rappeler aux créatures que c’est Lui qui crée le bien et le mal, qui récompense les bienfaits et qui châtie les gens pour leurs mauvaises actions :

 

" Informe Mes serviteurs que c’est Moi le Pardonneur, le Très Miséricordieux, et que Mon châtiment est certes le châtiment douloureux ".

(Coran 15:49-50)

 

 

Allah (subhânahu wa ta'âla) a créé le Paradis avec tout ce que l’ont peut y désirer et Il y a réservé ce que jamais aucun oeil n’a vu, ni aucune oreille entendu, ni aucun coeur ressenti. Il est aussi celui qui a crée l’Enfer avec ce que l’on peut imaginer comme châtiments, maux et malheurs.

 

" Ce jour-là donc, nul ne saura châtier comme Lui châtie, et nul ne saura garrotter comme lui garrotte ".

(Coran 89:25-26)

 

 

  • 4) Rappeler à l’homme la bienfaisance et la grâce d’Allah a son égard en ne l’ayant pas éprouvé comme Il a éprouvé certains de ses semblables. Ces bienfaits doivent l’inciter à remercier Allah.

 

 

  • 5) Ouvrir une grande porte sur le Paradis pour celui qui est touché par ces malheurs, pardonner ses péchés et décupler ses bonnes oeuvres.

 

Les raisons d’un mal, d’un malheur ou d’une déficience sont toutes sages et miséricordieuses. Nous remercions Allah pour toutes Ses qualités, Ses grâces et Ses actions.

 

 

 

TROISIEMEMENT - Le devoir religieux de celui qui est atteint par un malheur, un manque ou un handicap :

 

Celui qu’Allah (subhânahu wa ta'âla) aura éprouvé par cela doit :

 

  • 1) Avoir la conviction que ce qu’il subit ne pouvait le manquer. Son sort a en effet été écrit bien avant que lui-même ne soit créé :

 

" Nul malheur n’atteint la terre, ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l’ayons créé, et cela est certes facile à Allah afin que vous ne vous tourmentiez pas au sujet de ce qui vous a échappé, ni n’exultiez pour ce qu’Il vous a donné. Et Allah n’aime point tout présomptueux plein de gloriole ".

(Coran 57:22-23)

 

Et Allah (subhânahu wa ta'âla) dit :

 

" Nul malheur n’atteint [l’homme] que par la permission d’Allah. Et quiconque croit en Allah, Allah guide son coeur. Allah est Omniscient ".

(Coran 64:11)

 

 

Lorsqu’un malheur survient, le bon musulman s'oriente vers son Seigneur comme Il lui a appris :

 

" Qui disent, quand le malheur les atteint : " Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons. Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde, et ceux-là sont les biens guidés ".

(Coran 2:156-157)

 

 

 

Lorsque la foi en ce qu’Allah a décidé s’installe dans le coeur du musulman et qu’il sait fermement que ce qui lui arrive devait lui arriver, car cela était déjà inscrit depuis la nuit des temps, il s’apaise, endure et accepte la volonté de Son Créateur.

 

 

  • 2) Prendre conscience que c’est par amour qu’Allah éprouve Son serviteur par ces malheurs et c’est pourquoi les Prophètes furent les personnes les plus éprouvées. Ils endurèrent les plus grandes difficultés comme le dit notre Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) :

 

" Les gens les plus éprouvés sont les Prophètes puis ceux qui leur succèdent en degré. L’homme est éprouvé selon le degré de sa piété. Si sa foi est solide, son épreuve est encore plus dure et si sa foi est fragile, il sera éprouvé selon le degré de sa foi. Le croyant ne cesse d’être éprouvé jusqu’à ce qu’il marche sur terre lavé de tout péché ".

(Rapporté par Tirmidhî et Ibn Mâjah)

 

 

Les Messagers furent en effet confrontés à de rudes tyrans, à des mécréants et à des Opposants qui les insultaient, les injuriaient, les menaçaient de mort, les brûlaient, les menaçaient d’expulsion, ou de lapidation :

 

" Ils dirent : " Si tu ne cesses pas, Noé, tu seras certainement du nombre des lapidés ! "

(Coran 26:116)

 

 

D’autres furent aussi éprouvés dans leur corps comme Ayyûb (paix sur lui). Il fut tellement éprouvé que ni sa femme ni ses enfants n’avaient pu supporter ce par quoi il fut atteint.

 

Et puis, il y a des mécréants qu’Allah (sabhânahu wa ta'âla) anéantit en une seule fois après les avoir laissés vivre sains et forts. Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) dit :

 

" Le croyant est comme une tige que le vent incline puis redresse, tandis que l’hypocrite est comme le cèdre qui persiste jusqu’à ce que le vent l’arrache d’un seul coup ".

(Rapporté par Bukhâri)  

 

 

Le cèdre est l’un des arbres les plus durs, notre Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) le compara par conséquent au mécréant qui reste fort et imbattable durant sa vie puis est amené auprès d’Allah alourdi d’un tas de péchés dont il n’a pu se repentir ou en demander le pardon. Le croyant par contre subit durant sa vie une série d’épreuves pour être amener le Jour de la Résurrection allégé de tous ses péchés.

 

En résumé, s’il se trouve que le croyant est sujet à la maladie, à la déficience ou à l’handicap, il est aussi sujet à la bénédiction d’Allah et c’est pour cela que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :

 

" Celui à qui Allah veut du bien, Il l’éprouve ".

(Rapporté par Bukhâri)

 

 

  • 3) Savoir qu'Allah (subhânahu wa ta'âla) récompense toute épreuve, minime soit-elle, même s’il ne s’agit que d’une piqûre, comme dit le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) :

 

" Tout ce qui atteint le musulman, épuisement, souffrances permanentes, chagrins, tristesse, préjudices, angoisse, même une simple piqûre d’épine, lui vaut de la part d'Allah la rémission d’une partie de ses péchés ".

(Rapporté par Bukhâri et Muslim)

 

 

Plus grande est l’épreuve, plus grande sera la récompense. Dans un hadith qudsis [hadith cité par le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) dont le sens provient d’Allah] , Allah (subhânahu wa ta'âla) dit :

 

" Quand J’éprouve Mon esclave dans les deux choses qu’il aime le plus [ses yeux] et qu’il se montre patient, Je lui donne le Paradis en dédommagement de leur perte ".

(Rapporté par Bukhâri)

 

 

  • 4) Surpasser l’handicap, exploiter les capacités qui lui restent et se reconstruire par d’autres moyens. Cela est d’une extrême importance. Perdre la vue ne veut aucunement dire perdre la vie. Avec l’espoir et l’ambition, il faut pouvoir développer les autres sens, il en est de même si on est atteint à l’ouïe ou à l’un des membres.

 

Dans un autre hadith, on trouve que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :

 

" Le croyant fort est meilleur et plus aimé par Allah que le croyant faible et dans les deux il y a un bien. Recherche avec énergie tout ce qui te fait du bien, demande aide à Allah et ne faiblis jamais ! Si un malheur te touche, ne dis pas : " Si j’avais fait telle chose, il ne m’aurait pas touché ", mais dis : " Allah en a prédestiné ainsi et, ce qu’Il a voulu, Il l’a fait ", car le mot " si " ouvre la voie à l’oeuvre de Satan ".

(Rapporté par Muslim)

 

 

D’après ce hadith, on déduit que lorsqu’un croyant est atteint par quelque chose, il doit s’aider d’Allah et ne pas se laisser aller au désespoir et il doit toujours faire en sorte de compenser ce qui a été perdu.

 

Chaque personne infirme devra alors fournir le maximum d’efforts dans sa réadaptation durant sa vie et dans la rééducation des facultés qui lui restent.

 

La science a fait de grands pas dans ce sens. Ainsi, beaucoup de techniques réduisent au minimum cette notion d’incapacité comme les méthodes de lecture pour les aveugles, le langage gestuel pour les sourds, l’assistance informatisée pour les retardés mentaux, les diverses activités sportives pour les handicapés ainsi que les voitures et les motocycles spéciaux, les fauteuils roulants sophistiqués, une accessibilité plus aisée aux résidences et aux lieux publics et beaucoup d’autres moyens qui tendent à rendre l’handicapé plus indépendant et socialement actif. Tout cela n’est que Miséricorde d’Allah et l’application des recommandations des Prophètes : " Demande aide à Allah et ne faiblis jamais ! "

 

 

 

QUATRIEMEMENT - Les devoirs des personnes saines envers celles qui sont handicapées :

 


Ci-après, j’ai cité un ensemble de devoirs incombant aux personnes qu’Allah privilégie par une bonne santé envers les personnes malades ou atteintes d’un quelconque manque :

 

  • 1) Remercier Allah de lui avoir accordé une bonne santé et savoir que ce qui a frappé les autres pourrait bel et bien le frapper lui aussi. Allah est en effet libre d’éprouver qui Il veut et de la façon qu’Il choisit, nul n’en n’est à l’abri :

 

" Nous vous éprouverons par le mal et par le bien [à titre] de tentation. Et c’est à Nous que vous serez ramenés ".

(Coran 21:35) 

 

 

  • 2) Prier pour eux et savoir pertinemment que l’handicapé peut être plus apprécié par Allah qu’une personne saine. Qui sait, peut-être que les portes du ciel lui sont ouvertes et que toutes ses prières sont exaucées ?

 

 

  • 3) Etre bienfaisant à l’égard de l’handicapé et toujours être à son service. Ce que l’on retrouve dans la parole du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) : 

 

" Et aider un ouvrier ou arranger quelque chose pour un maladroit font partie des bonnes oeuvres ".

(Rapporté par Bukhâri et Muslim)

 

 

C’est ainsi que guider un aveugle, l’aider dans ses différents besoins, lui lire ce qu’il ne peut lire, enseigner à un sourd ou s’occuper d’un paralysé sont des oeuvres récompensées par Allah.

 

 

  • 4) Etre sensibilisé par l’état de faiblesse qui touche l’handicapé et se retourner vers Allah, en Le priant et en L’implorant de nous réserver un bon sort. En effet, lorsqu’on est sain, on tend parfois à oublier Allah et on croit qu’on peut se suffire à soi-même.

 

" Prenez garde ! Vraiment l’homme devient rebelle, dès qu’il estime qu’il peut se suffire à lui-même [à cause de sa richesse] ".

(Coran 96 :6-7)

 

 

Il faut donc tirer les leçons de ce que vivent les autres comme épreuve et revenir vers Allah corps et âme en Le priant de nous réserver une bonne fin. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles les malheurs existent sur terre :

 

" Nous leur ferons certainement goûter au châtiment ici-bas, avant le grand châtiment afin qu’ils retournent [vers le chemin droit] ! "

(Coran 32:21) 

 

 

Et il n’y a pas de doute que la cécité, la surdité et tout autre handicap sont une sorte de châtiments. Allah (subhânahu wa ta'âla) nous raconte l’état de ceux qui renient cela :

 

" Nous les avons certes saisis du châtiment, mais ils ne se sont pas soumis à leur Seigneur, de même qu’ils ne [Le] supplient point ".

(Coran 23:76)  

 

 

" Nous avons, certes, envoyé [des messagers] aux communautés avant toi. Ensuite Nous les avons saisies par l’adversité et la détresse, peut-être imploreront-ils [la miséricorde] ! Pourquoi donc, lorsque Notre rigueur leur vînt, n’ont-ils pas imploré [la miséricorde] ? ".

(Coran 6:42-43)

 

 

Nous devons nous précipiter vers Allah et L’implorer à chaque fois que nous voyons autour de nous Ses châtiments, tout comme nous devons fuir vers Lui en ayant la certitude qu’Il est le Seul à pouvoir nous procurer un bien ou nous infliger un mal.

 

Celui qui méditera profondément sur les leçons de Son Seigneur trouvera le chemin de la réussite, contrairement à l’indifférent qui sera voué à sa perte alors qu’il disait :

 

" Ils dirent : " La détresse et l’aisance ont touché nos ancêtres aussi ".

(Coran 7:95)

 

 

Il croit que l’aisance ou la détresse surviennent fortuitement, sans aucune sage volonté, ni aucune sage raison.

 

C’est pourquoi, ceux qui appellent à la voie d’Allah se doivent d’être là où sévissent les détresses pour rappeler la Puissance d’Allah et Sa Miséricorde, pour orienter les coeurs vers leur Créateur, pour éviter à l’éprouvé de se lamenter sur son sort, ou de se montrer ingrat envers Allah ou encore de rester dans la mécréance après l’épreuve.

 

 

  • 5) Ne pas se moquer de ceux qui sont atteins d'un handicap. Toute moquerie portant sur leur cécité, leur surdité, leur handicap ou leur retard mental est considérée comme étant le plus odieux des péchés.

 

Evoquer son handicap en son absence est une calomnie s’il n’aime pas qu’on le cite. Toutefois, on n’encourt aucun péché si on l’évoque pour le désigner ou le différencier d’autrui, par exemple dire ‘Abd Allah Ibn Um Maktûm l’aveugle, ou un tel le boiteux, etc.

 

 

 

 

CINQUIEMEMENT - Le devoir de la communauté à l’égard de l’handicapé :

 

S’occuper de l’handicapé est un devoir pour celui qui se charge de lui.

 

Se soucier de l’handicapé fait partie des devoirs de la communauté, c’est à dire que si certains le font, les autres ne sont pas dans le péché s’ils ne le font pas mais si personne ne le fait, alors tout le monde est dans le péché.

 

Ainsi, prendre en charge les aveugles, les sourds, les paralysés et les autres personnes infirmes est un devoir pour toute la communauté au même titre que son devoir envers les pauvres et les démunis. La communauté doit donc subvenir à leurs besoins et si elle s’en abstient, alors chaque individu la formant est dans le péché.

 

Nul doute que ce devoir incombe en tout premier lieu à ceux que l’Islam responsabilise, en l’occurrence, les parents et leurs descendants. Ces derniers doivent prendre en charge leurs pères et les pères doivent prendre en charge leurs fils et ainsi que tous ceux qui ont des liens de parenté. Tout comme ils héritent les uns des autres après leur mort, ils sont tenus de s’occuper les uns des autres durant leur vie.

 

Il fait partie de la responsabilité de tout musulman et de toute la communauté de soutenir celui qui se charge d’un handicapé surtout si ce dernier est incapable d’être indépendant.

 

S’occuper seul d’un infirme pour son repas, sa toilette, ses habits et pour tout ce dont il a besoin est une des missions les plus dures à réaliser.