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pourquoi pas un feu tricolore ?
Par Anonyme, le 10.02.2025
c'était dans le cadre de mon travail , des ministres qui venait manger en hélicoptère ! http://ensembl e19sy
Par ensemble19syndicat, le 06.02.2025
surprenant car d'habitude il circule avec seulement 3 wagons
Par Anonyme, le 06.02.2025
c'est où ?
Par Anonyme, le 06.02.2025
mérite une visite
Par Anonyme, le 06.02.2025
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Date de création : 27.10.2009
Dernière mise à jour :
18.02.2025
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En inaugurant sa nouvelle usine, l'entreprise Fives a mis en lumière un atout trop peu connu du Lot : l'industrie mécanique.
Découpe au laser ! ©FivesAh, le département du Lot, ses beaux villages, son tourisme, ses beaux produits et son agriculture. Eh bien non ! Le Lot ne se résume pas à ça. Le nord du Lot est aussi un territoire d’industrie et le département le plus industrialisé d’Occitanie.La filière recrute d’ailleurs plus d’un millier de personnes cette année.
Le territoire fait partie de la Mécanic Vallée avec des industries qui travaillent pour des secteurs prestigieux comme le nucléaire, l’espace, l’aéronautique, les satellites ou encore l’énergie solaire et les voitures électriques.
La nouvelle usine Fives à Saint-Laurent-les-Tours. ©Lise JollyDes industries fortement spécialisées et suffisamment souples pour répondre aux demandes spécifiques des clients.
L’inauguration de la nouvelle usine Fives à Saint-Laurent-les-Tours a été l’occasion de donner un coup de projecteur sur ces boîtes étonnantes et atypiques qui font vivre un territoire pourtant enclavé avec des moyens de communication très moyens.
Mais l’industrie est souvent là depuis longtemps et les patrons fidèles à leur terroir d’origine. Ils sont aussi épaulés par les services de Cauvaldor Expansion.
Jean-Thomas Garzac et son robot laser. ©Lise JollyAvec la présence du député Jean-Christophe Proença, de plusieurs conseillers départementaux et maires, des élus de Cauvaldoret de son président Jean-Claude Fouché, de la préfète Claire Rollin, de la sous-préfète Anne-Cécile Vialle, et même du patron du groupe Fives Frédéric Sanchez, l’inauguration du nouveau bâtiment de Fives dans l’Actipole de Saint-Laurent-les-Tours a montré que tout le département est mobilisé derrière la fillière industrielle locale.
Fives à la pointe du laserJean-Thomas Garzac, le directeur de la nouvelle usine du groupe d’ingénierie industrielle Fives, située sur l’Actipole de Saint-Laurent-les-Tours, est fier de ses nouveaux locaux, inaugurés vendredi 11 octobre là où tout a commencé il y a 35 ans. L’entreprise, locataire pour 12 ans, a changé de bâtiment pour une réimplantation plus moderne.
Chez Fives, le Laser Techinical Center permet de répondre à la demande du client pour la conduite de projets, la découpe des pièces, la soudure, le marquage ou encore le texturage.
Matthieu Hede, patron de la fonderie de Vayrac. ©Lise JollyAvec le laser, par exemple, c’en est fini de la dangerosité de la soudure traditionnelle, et c’est moins d’énergie, moins de déchets, mais aussi davantage de précision et de rapidité, c’est tout bénéfice pour le client qui vient avec son problème à résoudre et qui trouve dans l’entreprise des solutions adaptées à sa problématique. Mieux encore, l’entreprise livre et installe sur place. Elle conçoit et fabrique des machines spécifiques et même des usines entières. L’idée est de démocratiser la technologie du laser.
Son impressionnant robot surnommé Nono par l’ingénieure qui le chouchoute peut souder de grosses galettes pour former des batteries, 2 mètres de diamètre et 120 kg chacune, en moins de 6 min, là où il aura fallu 2 à 3 heures de main-d’œuvre.
Sur ces 1 800 m² de surface, dont 1 300 sont dédiés à la production, l’entreprise emploie 40 salariés, dont 20 ingénieurs. Cauvaldor Expansion a soutenu le projet pour trouver des investisseurs et de bons constructeurs. Fidèle à ses principes, l’entreprise a choisi un bâtiment écoresponsable équipé de panneaux solaires qui lui fournissent 60 % de son énergie. Elle appartient à un groupe qui a un siècle d’existence et est implanté dans 24 pays du monde.
Le robot d’Aventis pour démonter le cœur de Super Phénix. ©Lise Jolly La fonderie Diace, ambitieuse et prudente» Mon rêve a toujours été de diriger un groupe de 5000 personnes et j’aime l’idée du conglomérat. » Matthieu Hede, le patron de la fonderie Diace, ou plutôt de MH Industrie, donne le ton. En reprenant l’usine fondée par ses parents à Vayrac, en 1977, il n’a eu de cesse que de développer cette entreprise dans laquelle l’on trouve encore des savoir-faire à l’ancienne, mais aussi la technologie robotisée la plus moderne.
Il préside aujourd’hui un groupe qui s’est développé en rachetant d’autres entreprises et qui affiche 38 millions d’euros de chiffres d’affaires. Le groupe MH Industrie est présent sur sept sites en France, notamment à Albi, et en Espagne et diversifie ses activités.
Et ça n’est pas fini, puisque pour l’avenir, Matthieu Hede projette d’atteindre les 100 millions d’euros en 2030 et envisage d’ajouter trois nouveaux sites.
MH Industrie travaille pour le bâtiment et la Défense ainsi que pour l’automobile, le ferroviaire, l’aéronautique et l’agriculture. De son usine sortent aussi bien des étriers que des tubes pour les machines et bien d’autres pièces encore.
L’ambition de Matthieu Hede n’est pas seulement de grossir, c’est aussi d’avoir une entreprise pérenne. À Vayrac, sur la grosse cinquantaine de personnes, 40 % des employées sont des femmes.
Hicham Ahaddouch, l’usinage comme cœur de métier. ©Lise Jolly Aventis, le roi du robotDans la cour d’Aventis, il y a un monstre encadré par deux montagnes de containers qui fait la fierté du directeur commercial Laurent Lacoste.
Le monstre, c’est un robot qui va démonter le cœur du réacteur de Super Phénix à Creys Malville. On y trouve aussi des pièces gigantesques pour stocker des missiles ou encore des bases de réservoir d’avion. Ici, sur l’Actipole, se trouve le centre névralgique du groupe Aventis, implanté sur sept sites en France, notamment sur les anciens sites de la Snecma comme à Melun.
À Saint-Laurent travaillent 56 salariés qui, eux aussi, répondent directement aux besoins de leurs donneurs d’ordre, une cinquantaine de clients qui conduit parfois les salariés sur le centre de lancement de Kourou en Guyane ou encore à Modane pour installer une soufflerie, 24 m de diamètre et une vitesse du souffle de Mac 1 pour tester l’aérodynamique des avions. Mais il peut s’agir aussi de construire la structure métallique d’un château de princesse pour les 25 ans de Disney Paris ou encore de travailler dans le domaine des satellites.
HPrat et HMI, petits poucets indispensablesÀ Biars, HPrat et HDMI sont tout au fond de la zone d’activités, cachés, mais indispensables. Avec neuf salariés seulement, Hicham Ahaddouch est pourtant un homme précieux. Ses clients sont Andros, Pierrot Gourmand, ou encore Aventis. Sa spécificité : travailler avec les acteurs locaux de l’industrie.
Hicham est un peu le pompier volant de ses voisins plus gros. Avec lui, plus besoin de commander des pièces au Japon ou ailleurs à l’étranger, il répare, refait et usine sur place en supprimant, voyage, frais de transport et délais d’attente. Une pièce défectueuse sur une machine, et hop, la solution est chez Hicham.
Vous l’aurez compris, il fait de l’usinage de pièces et de la maintenance d’usinage. Sa plus grosse machine est aujourd’hui une fraiseuse à trois axes pour usiner ses pièces. Mais dans l’avenir et dans le nouvel atelier à côté, il va passer à la fraiseuse cinq axes qui lui permettra un travail plus complexe. Cette petite entreprise vise un chiffre d’affaires de 3,7 millions d’euros l’an prochain contre un million aujourd’hui. Son atout, travailler avec les partenaires locaux du tissu industriel local..
La Mécanic Vallée, de Limoges à RodezDepuis 26 ans, la Mécanic Vallée s’étend de Limoges à Rodez sur quatre départements : le Lot, la Corrèze, l’Aveyron et la Haute-Vienne. Elle regroupe 160 entreprises, soit 80 % des entreprises non agro-alimentaires. Mécanic Vallée offre à ses membres une charte des bonnes pratiques et des solutions pratiques comme le covoiturage interentreprises, projet soutenu par la Région.
Pour Hervé Danton, son délégué général, ce territoire a une particularité : les entreprises qui sont là aujourd’hui étaient souvent les premières à s’installer et les patrons n’ont pas voulu délocaliser, notamment en raison des compétences croisées et souvent complémentaires qui se sont développées. Pour eux, dit-il, l’enclavement n’est pas un problème, ça a toujours été le cas.
ARTICLE ACTU.FR VOIR LES PHOTOS https://actu.fr/economie/lot-avec-plusieurs-fleurons-de-lindustrie-des-atouts-majeurs-pour-ce-territoire_61777515.html