Benin News, Informer autrementBenin News, Web journal d'informations sur le Bénin pour "informer autrement".
Signer mon livre d'or Faire connaître mon blog Me contacter par mail Flux RSS
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Actu des départements du Bénin (30)
· Culture (3)
· Economie (3)
· Editorial (22)
· Politique (35)
· Pourquoi Benin News ? (1)
· Qui sommes-nous ? (1)
· Société (44)
· Sports (4)
ecrire votre commentaire...
cool comme intervention maintenant 'est plutot la fifa qui s'ingere dans nos af
Par Anonyme, le 05.08.2012
les commentaires sur le blog bénin news sont libres. mais la rédaction tient à signaler à ses lecteurs que cel
Par La rédaction de Be, le 16.08.2011
je crois qu'il faut faire l'expérience de cette nouvelle trouvaille pour mesurer l'impact sur le panier de la
Par beninnews, le 15.08.2011
ben laden est_ il vraiment mort?
Par charles, le 04.05.2011
salut!
je suis impressionné par la qualité de vos publications et de la pertinence de vos analyses. bon courag
Par Anonyme, le 07.04.2011
· Bénin
· Election présidentielle au Bénin
· Elections législatives au Bénin
· Situation socio politique au Bénin
· Vision 2020 de la Cedeao
· Crise à la Fédération béninoise de football (Fbf)
· Lancement de “la société du bonheur“
· Décoration à la Grande chancellerie du Bénin
· 02 février 2011, les nouvelles du Bénin en brèves
· Arnaque en ligne
· Visite de Benoit XVI au Bénin en novembre 2011
· Amélioration des performances de l’administration publique
· Bilan de la mesure de gratuité de la césarienne au Bénin
· Citoyenneté au Bénin
· 08 février 2011, les nouvelles du Bénin en brèves
Date de création : 12.01.2011
Dernière mise à jour :
04.08.2014
143 articles
L’Etat à la recherche du temps perdu
Jusqu’en mars 2013 où expirait son 2èmemoratoire, le Bénin faisait partie dans le monde des rares pays à en avoir pris un sur les Organismes génétiquement modifiés (Ogm). Une position inédite dont la fin depuis plusieurs mois, ne l’empêche pas de continuer sans pour autant se doter d’une loi sur la biosécurité.
Matinée du mois de juillet à Godomey, l’une des sorties de la ville Cotonou (Bénin). Marc la trentaine environ, est sous la baraque qui lui sert d’atelier et qu’il a aménagé avec du bois et quelques feuilles de tôles. En effet, il est un mécanicien spécialisé dans la réparation des motocyclettes. A un pas de lui, se trouve un panneau publicitaire. Il y a quelques semaines de cela, on pouvait encore y lire le message suivant :« Organisme génétiquement modifié (Ogm) : la solution qui devient problèmes. Soyons vigilants. ».
Un des panneaux de la campagne d'affiche
Photo : Bernado Houenoussi
Interrogé quant au fait de savoir s’il savait l’objet de cette affiche, il déclare n’en avoir aucune idée. Mais ajoute t-il,« ces dernières semaines, beaucoup d’usagers de la route qui emprunte la voie pavée qui passe devant mon atelier se sont arrêtés pour lire l’affiche ». Cette ignorance de Marc quant à la situation des Organismes génétiquement modifiés (Ogm) au Bénin, reflète t-elle l’état de l’opinion publique ? Toujours est-il que cette campagne d’affiche pour laquelle plusieurs panneaux publicitaires de Cotonou ont été mis à contribution, a été lancée par la Coalition de veille Ogm au Bénin et Grain, qui militent contre les Ogm dans le pays. Plus d’un an après la fin du second moratoire pris par le Bénin, c’est la plus récente des actions menées par les anti-Ogm. Elle survient après le lancement l’année dernière d’une page Facebook intitulée «Je veux ma loi sur la biosécurité », qui n’a guère mobilisé les internautes béninois dans un pays où la ruée vers les téléphones portables de dernière génération permettant d’accéder aisément à internet est pourtant manifeste.
Une loi toujours dans les tiroirs
Si le sujet laisse à priori indifférent les béninois, c’est parce qu’il a depuis plusieurs années tous les traits d’une empoignade entre les associations et Organisations non gouvernementales (Ong) anti-Ogm et l’Etat béninois. Ces dernières lui reprochent notamment de n’avoir pas mis en œuvre toutes les recommandations figurant dans les deux moratoires de 2002 et 2008, dont l’une d’elles étaient« d’informer l’opinion publique sur la présence des Ogm au Bénin et les conséquences qu’ils entrainent ».C’est ce que martèle Patrice Sagbo, membre du réseau Jinukun, qui est le point focal national de la Coalition pour la protection du patrimoine génétique africain (Copagen). Quoiqu’il en soit, si le Bénin attend toujours une loi sur la biosécurité, Marcel Comlan Kakpo, point focal national du Protocole de Cartagena que le Bénin a ratifié le 02 mars 2005 affirme« qu’il ne peut pas y avoir d’importation sans loi »et qu’à ce titre« qu’il n’y avait pas des cultures Ogm au Bénin ». Aussi poursuit-il,« ce sont entre autres les opérateurs privés qui voudront faire des Ogm qui décideront des cultures Ogm pour lesquelles ils opteront dès que le Bénin disposera d’une loi ».
Les Ogm bientôt aux portes du Bénin ?
Selon le Service international pour l’acquisition des applications de la biotechnologie agricole (Isaaa), une organisation qui est ouvertement pro-Ogm, 07 pays africains dont notamment deux de l’Afrique de l’ouest à savoir le Ghana et le Nigéria ont fait en 2013 selon elle des essais en plein champ de nouvelles cultures transgéniques dont le coton, la banane et le maïs. Ce dernier qui est au cœur de plusieurs plats prisés au Bénin, y est disponible grâce à une production locale. Le marché Dantokpa situé au cœur de la ville de Cotonou, est le plus grand marché de l’Afrique de l’ouest. On y trouve tous les produits dont notamment des produits vivriers en provenance de l’intérieur du pays. Josiane qui nous sert de guide dans cette partie du marché qui s’anime bruyamment en cet après-midi comme il l’est 06 jours sur 07, nous explique que« des gens viennent régulièrement du Nigéria pour acheter plusieurs tonnes de maïs ».« C’est notamment grâce à eux que celles qui vendent ce produit vivrier réalisent d’excellentes ventes, et si cette donne venait à changer ce serait une très mauvaise augure », complète t-elle enFongbél’une des langues locales du Bénin. Bien qu’il ne soit pas encore produit et destiné à une éventuelle exportation, le maïs transgénique nigérian pourrait-il se retrouver un de ces jours dans les plats béninois ? Aussi au-delà de cela, avec les frontières poreuses qui sont les siennes, il est difficile de certifier sans faire une détection d’Ogm sur des produits saisis au préalable inopinément à ses différentes frontières, si des produits Ogm n’auraient pas éventuellement été déjà importés au Bénin. Une telle possibilité ahurit Patrice Sagbo, alors que Marcel Comlan Kakpo précise« qu’une étude est prévue cette année »sur ce point.
…Et la détection d’Ogm
Implanté au cœur de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), le Laboratoire national de biosécurité (Lnb), une composante du laboratoire de génétique et des biotechnologies de l’Uac, jouera indubitablement un rôle dans cette étude annoncée par le point focal du protocole de Cartagena. En effet, Clément Agbangla qui dirige cet ensemble, nous explique que le Lnb a été doté d’équipements de détection d’Ogm qui sont venus renforcés ceux dont il disposait déjà. RT-PCR, centrifugeuse, PCR, hotte chimique sont entre autres les appareils obtenus dans le cadre du Programme régional de biosécurité (Prb) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).
Un appareil de détection d'Ogm
Photo: Bernado Houenoussi
Pour la détection poursuit-il,« nous faisons des tests rapides pour détecter si le produit en question a été modifié. Nous pouvons faire aussi un travail d’identification qui est plus long et qui nous permet d’identifier clairement l’Adn qui a été ajouté au produit initial ». Si la détection d’Ogm est possible depuis 2011, il ajouta« que l’Etat béninois devait faire preuve de bon sens en encourageant comme cela doit l’être les recherches ».Un vœu qui rejoint celui de Toussaint Hinvi, le président du parti des verts du Bénin qui estime qu’il faut donner aux« chercheurs africains et notamment à ceux du Bénin, les moyens nécessaires pour explorer ce nouveau champ de recherche que constitue les Ogm ».Mais une douzaine d’années après le premier moratoire du Bénin, outre le cadre juridique à travers la loi qui n’existe pas encore, le fonctionnement correct des institutions prévues par le cadre national de biosécurité adopté depuis 2005 est encore un vœu pieux et ce après une décennie qui semble bien avoir été perdue.
Bernado Houenoussi
L’église catholique dénie à « Parfaite » le droit de se proclamer « Dieu Esprit saint »
Une Béninoise dénommée Parfaite, qui mène une croisade contre « la corruption de l’église catholique et la sorcellerie », s’est autoproclamée incarnation de « Dieu esprit saint, créateur du ciel et de la terre ». Blasphème ! rétorque l’abbé André Quenum, directeur du journal La Croix du Bénin. Les fidèles des deux bords sont partagés.
Parfaite « Esprit saint incarné » et « l’abbé » Vigan, devenu « 1er pape noir de l’église catholique » en novembre 2012.
Source : 7 au Bénin
« Parfaite » est le canal que « Dieu esprit saint, créateur du ciel et de la terre » a choisi en 2009 pour parler au monde entier. C’est en tout cas la conviction de Césaire Agossa. Il fait partie, depuis mai dernier, des13 personnes qui ont été consacrées en tant qu’apôtres de l’Esprit saint qu’ils déclarent « adorer » – et non pas la personne de Parfaite. Il affirme que Dieu fait à travers elle des révélations sur la corruption de l’église catholique et sur les effets néfastes de la sorcellerie au Bénin.
Bien qu’il se considère toujours comme un fidèle de l’église catholique romaine, Agossa affirme vivre « autrement sa foi depuis qu’il est avec Parfaite ». Elle a une « mission messianique de 30 ans pour évacuer le monde des esprits mauvais », continue-t-il.
« Délivrée » d’attaques occultes
Tout a commencé en 2009 à Banamè, un bourg situé à 12 km de Covè, à plus de 100 km de Cotonou, la principale ville du pays. Selon Césaire Agossa, en 2009, Parfaite, alors âgée seize ans et en butte à plusieurs maladies récurrentes, aurait été amenée par son père adoptif sur la paroisse Sainte-Odile-de-Banamè, dont le prêtre exorciste Mathias Vigan était alors le curé. Instituteur de profession et en poste depuis seize ans à Bembèrêkè, au centre du pays, l’homme se serait vu confier la garde de la jeune fille trouvée par des bergers peuhls dans la brousse.
Selon une autre version, une certaine Jeanne Hounwèdo serait la tante de Parfaite qui se prénommerait en fait Vicencia et serait née le 18 avril 1990 à Sakété (sud-est du Bénin) de Raymond Chanvoukini et de Victorine Hounwèdo, décédée quelques mois auparavant. Quoi qu’il en soit, ces deux récits s’accordent sur le fait que Parfaite a été « délivrée » d’attaques occultes par le prélat.
D’autres témoignages concordants attestent que Parfaite a commencé ensuite à délivrer d’autres personnes. Sa renommée se propage rapidement dans la contrée. Ses séances de délivrance deviennent publiques et des milliers de personnes convergent depuis lors vers Banamè. Ses prêches, de plus en plus enflammés, visent directement l’église, qui s’insurge contre sa déité supposée.
Le « décret de suspense » de l’église catholique
Le 21 octobre 2011, Eugène Houndékon, évêque d’Abomey, le diocèse qui chapeaute la paroisse Sainte-Odile, publie undécret de suspense de Mathias Vigan. Maisce dernier n’en a cure, puisqu’il porte aujourd’hui le titre de vicaire de l’Esprit saint qui s’incarnerait en Parfaite. Aujourd’hui, la vie de Mathias Vigan se confond à celle de Parfaite.
Pour l’abbé André Quenum, directeur de publication du journal La Croix du Bénin, « il n’y a qu’un seul Jésus-Christ, un seul messie, un seul Esprit saint, un seul Dieu, père, fils et esprit saint qui s’est déjà révélé aux hommes. Aucune femme n’est Esprit saint, aucun homme n’est Esprit saint, aucun autre homme n’est le messie ». En réponse aux prêches de Parfaite, dans lesquels elle dénonce la corruption d’une large partie du clergé, il estime « qu’on ne peut pas se prévaloir du péché réel ou présumé des autres, pour pouvoir diviser davantage l’église ». Il ajoute cependant que « l’Eglise ne rejette pas Parfaite », se disant « prête à aider, elle, le père Mathias Vigan et ceux qui les suivent s’ils le souhaitent vraiment ». Mais il rappelle que « la puissance de Dieu n’est pas dans le spectaculaire, dans la démonstration tapageuse ».
Une affluence considérable
Banamè, ce bourg où Parfaite vit, selon Césaire Agossa, du jeudi au samedi, draine en continu des milliers de personnes. C’était le cas du 15 au 19 août 2012 dans le cadre d’une manifestation intitulée « commémoration du premier anniversaire de la reprise des activités de la mission de trente ans de Banamè par l’Esprit-saint ». Environ 100 000 personnes y auraient participé. Depuis plusieurs mois, elle écume aussi régulièrement les grandes villes ainsi que d’autres contrées éloignées des centres urbains. A chaque fois, l’affluence est considérable.
Dans son public, un savant mélange constitué de personnes qui reconnaissent ne plus être actifs au sein de l’église catholique, et d’autres qui, bien que participant aux rencontres avec Parfaite, continuent à assister régulièrement à la messe. Parmi eux, Eymard, professeur de français dans plusieurs collèges de Cotonou. Ce presque quadragénaire, déclare « avoir été revigoré » par son séjour à Banamè. « Je ne suis pas en rupture de banc avec l’église catholique romaine, mais je ne me reconnais plus en la gestion qu’en fait le clergé au Bénin », ajoute-t-il.
De son côté, Parfaite, malgré ses prêches et ses diatribes contre l’église catholique, se réclame toujours d’elle. Elle a repris à son compte plusieurs de ses prières, car selon ses propos, cette église serait la seule que l’Esprit saint, qui s’incarne en sa propre personne, reconnait.
• Dernière minute : Le 17 novembre 2012, le mouvement de Parfaite a désigné Mathias Vigan« nouveau pape pour l’église catholique », sous le nom de Christophe XVIII. Le nouvel élu, présenté comme le « premier Pape noir de l’église catholique », a annoncé « un vaste programme visant à fédérer toute la vaste communauté catholique du monde ».
> A « fédérer » ou à diviser encore plus ?
Bernado Houenoussi
Article publié le 07 décembre 2012 par Ouvertures
Nicéphore Soglo se prononce sur la construction de « l’unité et de l’intégration en Afrique »
Hier 07 décembre 2012, dans le cadre de l’ouverture des sessions politiques du sommet Africités de Dakar, une table ronde intitulée, « Construire l’unité et l’intégration de l’Afrique : quels chemins et quelles étapes, où en sommes en 2012 ? » a été organisée. Nicéphore Soglo, l’ancien président béninois faisait partie des panélistes.
Plus de 16 ans après qu’il ait quitté le pouvoir, Nicéphore Soglo, Maire depuis 2003 de Cotonou, la capitale économique du Bénin estime que le thème de cette table ronde est un « vieux problème qu’on peut attaquer sous plusieurs formes ». Tout en soulignant qu’en étant « uni, l’Afrique pourrait rivaliser avec l’Europe », il a déclaré que cette unité pouvait être concrétisé par une approche soit « continentale, régionale ou locale ». Si les Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (Cglua), préconisent une approche locale, il rappelle que Kwame Nkrumah et Léopold Sedar Senghor ont été les tenants d’une vision continentale pour le premier ou d’une autre qui partirait des entités régionales pour le second. Mis à part cela, le Maire de Cotonou pense que c’est une erreur de toujours comparer le niveau de développement qu’avait les pays d’Afrique-subsaharienne dans les années 60-70 à celui des pays comme la Corée du Sud ou le Japon à la même époque. En effet, il fait remarquer que ces Etats aujourd’hui développés ont bénéficié d’une construction stratégique que les Etats-Unis ont modélisé parce qu’ils tenaient coûte que coûte à contrer la Chine communiste. Une démarche inspirée directement du plan Marshall que le pays de l’Oncle Sam avait mis au point pour l’Europe au lendemain de la 2ème guerre mondiale. Un plan qui créera le terreau fertile à la mise en place plus tard de la Communauté économique du charbon et de l’acier (Ceca), l’ancêtre de l’actuelle Union européenne (Ue). Bien qu’il ait appliqué les Programmes d’ajustement structurels (Pas) lorsqu’il présidait de 1991 à 1996 le Bénin, il reconnait qu’ils étaient « terribles » et souligne qu’il n’aurait jamais imaginé voir de son « vivant » des pays comme la Grèce, l’Espagne et le Portugal en arrivé à une cure d’austérité, qui est du même acabit. Malgré ce constat qui n’est guère réjouissant, Nicéphore Soglo a tout de même mis l’accent sur des pistes à explorer pour changer la donne actuelle. Elles pourraient valablement s’appuyer selon lui sur l’énergie et l’agriculture. Dans un premier temps il s’agit d’en finir avec le délestage électrique que subit encore bon nombre de pays africains. En second lieu, son idée est de valoriser autrement les terres africaines qui sont de plus en plus vendus à des multinationales. Or, avec ces entreprises occidentales, chinoises ou indiennes qui ont jeté leur dévolu sur ces terres, c’est une opportunité pour sceller un partenariat gagnant-gagnant entre les Etats africains et ces firmes qui se créé. Mais, il revient de nouveau sur le défi de l’unité qui se pose pour l’Afrique, car « il n’y a pas une puissance qui ait les moyens de nous forcer à nous unir ».
Bernado Houenoussi
Article publié le 08 décembre 2012 par Africités Dakar-2012 Daily Quotidien
Photo : Bernado Houenoussi
La valorisation de deux porteurs d’espoir Béninois
Pour l’édition 2012 du Prix HARUBUNTU, deux initiatives du Bénin ont retenus l’attention du jury. Il s’agit des initiatives portées respectivement par Madina Kiki et Jude Zounmènou,deux porteurs de richesse et d’espoir pour leur communauté respective. Madina Kiki est Nominée pour le Prix HARUBUNTU 2012 et Jude Zounmènou est primé comme Lauréat, Coup de Cœur du Jury.
Tiré du Kirundi, une langue du Burundi, HARUBUNTU veut dire « ici il y a de la valeur », car il existe en Afrique une valeur qui mérite d’être promue et connue. Cette valeur s’exprime à travers l’humain, ses valeurs, son parcours, ses expériences et le projet qu’il porte et qui rejaillit indéniablement sur sa communauté.
Depuis 2008, l’Ong belge Echos Communication en partenariat avec Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLUA) organise le Prix HARUBUNTU qui est destiné à battre en brèche un certain afro-pessimisme.
Ouvert dans les catégories, Autorité locale, Communication, Entreprenariat et Société Civile, le Prix HARUBUNTU enregistre à chacune de ses éditions plusieurs centaines candidatures en provenance de toutes les ères linguistiques et géographiques de l’Afrique.
Pour toute information complémentaire, contactez-nous aux numéros suivants :
+229 97 09 49 33ou +229 95 97 18 09
Email: harubuntubenin@gmail.com
Site web:www.harubuntu.org
Barthélémy Kassa et Sofiath Onifadé ont toujours les faveurs de Boni Yayi
Le 12 octobre dernier, le Chef de l’Etat a procédé à un léger remaniement du gouvernement. Barthélémy Kassa revient au sein d’un gouvernement qu’il avait quitté depuis son élection au parlement en avril 2011. Quant à Sofiath Onifadé, elle gérera désormais le Ministère de l’Industrie et du commerce.
Photo :lanouvelletribune.info
Photo : lapressedujour.net
Depuis son accession à la magistrature suprême en mars 2006, c’est la première fois que Boni Yayi nomme de nouveau l’un de ses anciens ministres au sein du Gouvernement. Celui qui peut s’enorgueillir d’une telle chose, est Barthélémy Kassa. Il est redevenu depuis le 12 octobre dernier, ministre alors qu’il était jusqu’en avril 2011 celui du pétrole. Mieux, en retrouvant de nouveau une place au sein de l’équipe gouvernementale, il dirigera dorénavant un département ministériel dont les prérogatives sont plus étendues que celle du Ministère des Recherches pétrolifères qu’il dirigeait il y encore une vingtaine de mois. En effet, il assumera les fonctions de Ministre des Mines et de l’énergie. Sofiath Onifadé, lui cède quant à elle ce département ministériel qu’elle occupait depuis avril 2012. 06 mois après son entrée dans le Gouvernement, elle remplace Séfou Madina au Ministère de l’Industrie et du Commerce. C’est donc le 2ème portefeuille ministériel qu’elle occupe, alors que celle dont elle prend la place subit le même sort qu’Adidjatou Mathis, l’ex-Ministre de l’Economie. Comme celle-ci, Séfou Madina faisait partie de ces personnes qui faisaient leur baptême de feu à la tête d’un ministère, après leur nomination dans le 1er Gouvernement formé par Boni Yayi après sa réélection en mars 2011. Mais contrairement au cas d’Adidjatou Mathis, les raisons qui ont justifié l’éviction de Séfou Madina de l’exécutif n’ont pas été évoquées.
Bernado Houenoussi
Article publié le 16 octobre 2012 par le journal Le Mutateur
Le cachet spécial de la rencontre
Depuis sa première édition en 1998 à Abidjan (Côte d’Ivoire), le sommet Africités est devenu progressivement un cadre privilégié de dialogue entre les élus locaux africains et les autres acteurs intervenants à cet échelon. Bien qu’il s’inscrive dans cette droite ligne, le 6ème sommet Africités qui se tiendra du 04 au 08 décembre prochain à Dakar, se singularise par rapport aux précédents.
Photo : africites.org
A côté des sessions thématiques, spéciales et politiques qui ponctuent les sommets Africités, deux tables rondes et plusieurs évènements spéciaux sont également prévus pour cette édition par les Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (Cglua), le principal maitre d’œuvre de cette rencontre. L’une de ces tables rondes programmées pour le 04 décembre réunira des prix Nobels sur la thématique suivante : « Quelle place pour l’Afrique dans le monde d’aujourd’hui et de demain ». Intitulée : « Construire l’unité et l’intégration de l’Afrique : quels chemins et quelles étapes, où en sommes-nous en 2012 ? »,la seconde table ronde rassemblera le 07 décembre plusieurs anciens Chefs d’Etat africains. Entre ces deux rendez-vous, les autorités locales d’Afrique auront à travers les évènements spéciaux des rencontres avec leurs homologues d’autres régions du monde. Il est ainsi prévu respectivement les 04, 05 et 06 décembre des rencontres avec les autorités locales de Turquie, de Chine et du Brésil. Le thème du sommet Africités VI est : « Construire l’Afrique à partir de ses territoires : quels défis pour les collectivités locales africaines ? »
Bernado Houenoussi
Article publié le 16 octobre 2012 par le journal Le Mutateur
Le Bénin a-t-il déjà la Can 2015 en ligne de mire ?
Alors que les écureuils étaient absents de la Coupe d’Afrique des nations (Can) qui s’est jouée en janvier dernier au Gabon et en Guinée-Equatoriale et qu’ils sont éliminés pour celle qui se jouera en janvier prochain en Afrique du sud, leur préparation pour la Can de 2015 au Maroc semble ne pas être actuellement la priorité de la fédération.
Photo : beninfootball.com
Les écureuils sont toujours en lice pour les éliminatoires de la coupe du monde de 2014 au Brésil. Mais la Fédération béninoise de football (Fbf) doit également mettre sur ses tablettes, un programme cohérent dans le cadre de la préparation de l’équipe nationale pour la Can de 2015 au Maroc. Or, rien ne dessine sur ce point. Bien que cette échéance soit prévue dans deux ans, la phase éliminatoire à l’issue de laquelle les pays qualifiés seront connus démarrera probablement à la fin de l’année 2013. Aussi, si elle s’évertue à mettre d’ores et déjà en place un tel programme, la Fbf montrerait qu’elle a tiré les leçons nécessaires après les écureuils n’aient pas pu se qualifier pour les Can de 2012 et de 2013. Engluée depuis décembre 2010 dans une crise interminable, le climat n’est pas serein entre les acteurs du football béninois alors qu’Anjorin Moucharafou s’accroche avec la bénédiction de l’exécutif au poste de président de la fédération. Bien que la récente qualification des écureuils juniors pour la Can de 2013 en Algérie, lui ait à n’en point douter redonnée du sourire, ses opposants comme une partie du public l’attendent toujours au tournant.
Bernado Houenoussi
Article publié le 16 octobre 2012 par le journal Le Mutateur
Deux candidats béninois se distinguent
Depuis 2008 en partenariat avec les Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (Cglua), l’Ong belge Echos Communication organise le concours Harubuntu. Ce prix valorise chaque année, des projets mis en œuvre par des personnes d’origine africaine et qui y vivent. Cette année, deux candidats béninois se sont particulièrement illustrés.
Jude Zounmènou est l’un des 06 lauréats du concours Harubuntu 2012, tandis que Madina Kiki fait partie des 14 candidats qui ont été nominés avant le choix parmi eux des impétrants de cette année. Depuis 2010, Jude Zounmènou organise à Porto-Novo, le festival : Téni-Tédji, les 72 heures de la marionnette au Bénin. A travers cet évènement, l’association Thakamou Culture Arts qu’il dirige promeut au Bénin l’art de la marionnette. Elle veut en faire notamment un puissant vecteur pour la sensibilisation et l’éducation des populations par le biais de la marionnette. Il s’agit de s’appuyer sur la dérision pour parler des thèmes tels que l’handicap et la vaccination des enfants contre la poliomyélite. Quant à Madina Kiki, elle dirige depuis plus d’une décennie un hôtel à Ganvié, une cité lacustre. Sur les eaux du lac Nokoué, elle a érigé sur de la terre ferme son centre qui propose plusieurs activités destinés aux touristes. Ceux-ci peuvent y manger, y dormir, et acheté des objets artisanaux. Aussi, Madina Kiki entouré par plusieurs enfants orphelins qu’elle a recueillis, est la figure de proue des femmes de Ganvié qui l’a sollicitent régulièrement. Jude Zounmènou et les 05 autres lauréats du concours Harubuntu 2012, recevront leurs prix en marge de la 6ème édition du sommet Africités qui se tiendra du 04 au 08 décembre prochain à Dakar (Sénégal).
Bernado Houenoussi
Article publié le 09 octobre 2012 par le journal Le Mutateur
Le limogeage de Julien Pierre Akpaki sonne t-il le glas de cette pratique ?
Ejecté le 03 octobre dernier du poste de directeur général de l’Office de radiodiffusion et de télévision du Bénin (Ortb) qu’il occupait depuis janvier 2007, Julien Pierre Akpaki a toujours montré son allégeance au pouvoir actuel. Alors qu’il était en pointe dans ce mélange des genres qui s’est amplifié depuis quelques années, sa révocation pourrait contribuer au fait que ce procédé n’ait plus la côte à l’avenir.
Photo : fawazayah.mondoblog.org
Organisé dans sa contrée d’origine en tant que directeur d’un office ou d’une entreprise publique, des manifestations à la gloire du Chef de l’Etat pour faire à tue-tête les éloges de celui-ci, n’est plus l’un des gages d’un maintien inconditionnel à la tête de la structure étatique en question. C’est l’une des conclusions qu’on peut tirer, une semaine après le limogeage de Julien Pierre Akpaki. Mais, cela va-t-il inciter les dirigeants des offices et entreprises publics qui s’inscrivent dans le même registre que Julien Pierre Akpaki à changer de fusil d’épaules ? Quoiqu’il en soit, le débarquement de l’ex-directeur général de l’Office de radiodiffusion et de télévision du Bénin (Ortb), est une piqûre de rappel à ceux qui ne voudront pas s’évertuer à s’éloigner dans une certaine mesure des clins d’œil politiques destinés à être dans les bonnes grâces du pouvoir. C’est également un vrai dilemme pour ces personnes, qui doivent perpétuer qu’ils le veuillent ou non une pratique dont ils ne sont pas les dépositaires. En se fondant sur les motifs qui ont justifié cette décision du Gouvernement à l’encontre de Julien Pierre Akpaki, les directeurs des structures étatiques doivent encore accentuer la cadence pour que la gestion qu’ils font soit irréprochable. Présumé innocent des faits qui lui sont reprochés, l’ex-directeur général de l’Ortb permet au chef de l’Etat d’endosser de nouveau son habit de pourfendeur de la corruption, 05 ans après sa marche verte contre la corruption et un an après le vote par le parlement de la loi portant sur la lutte contre la corruption et les autres infractions connexes au Bénin.
Bernado Houenoussi
Article publié le 09 octobre 2012 par le journal Le Mutateur