Publié le 14/09/2012 à 03:28 par eiseilikou
"Cursed thee, still cursing thee and shall curse thee a long time yet for having loved that much the one expeling my love".
Des mots sans sens, ô combien odieux il est de "maudire" celle qu'on a aimé, mais qui n'en a jamais voulu. Pour quelque raison que ce fût. L'ironie du sort voulait encore qu'on se revoie. Pourquoi? Pourquoi devait-on se retrouver au même endroit, ou pourquoi une mélancolie ou appelons cela par quelque nom?
Même maintenant quand je te vois, alors que je suis censé n'avoir rien à remettre en cause ou quoi que ce soit... Au fond, j'ai maintenant une magnifique, sublime petite amie depuis déjà six mois, sans doute plus jolie, plus compréhensive, plus maligne peut-être, plus tout que toi... et pourtant encore maintenant je ne sais dire si je t'en veux encore, t'en ai voulu ou t'en voudrai encore longtemps d'avoir été... si... comment dire?
Il est égoïste de ma part d'avoir voulu, ou de penser encore aujourd'hui comment je serais maintenant si l'on avait été ensemble. Égoïste d'avoir voulu de toi dans ma vie alors que tu ne voulais pas (pour quelles raisons? Mes cheveux? ils sont coupés maintenant. Pour des rumeurs qu'on lance? Surtout pour les croire alors qu'elles viennent de personnes qui prennent plaisir à t'agresser, à l'époque du moins?). Mais qui sait ça aurait fonctionné, je pense.
Certainement contrairement à maintenant, je me sentais et encore un peu maintenant un peu "esclave" de toi, sous un joug...
Tu n'as pourtant pas de charme particulier. Un visage banal, sans plus d'attraction, plate, caractère mauvais, agressif voire incompréhensif ou méfiant, des yeux bruns banals, des formes normales, peut-être un poil rebondies, pas vraiment de bons goûts vestimentaires... Tu n'étais, n'es, et ne seras comme moi qu'une personne BANALE.
J'aurais sans doute été, par conviction, jusqu'au bout du monde avec toi s'il le fallait, t'aurais donné tout ce que je possédais, tout ce dont tu aurais eu besoin. Je t'aurais aimée tendrement, sentimentalement avant de t'aimer charnellement, même si j'étais condamné à ne pas toucher ta chair. Un idéal romantique. Celui de la flamme qui brûlait, brûle à m'en incendier les poumons de fumées toxiques et brûlera peut-être de rancoeur de n'avoir donné chance à qui t'aimait vraiment. Et t'aimerait encore maintenant.
J'ai tout ce dont un homme a nécessairement besoin pourtant: de l'oxygène, de l'eau, de la nourriture, des vêtements, une éducation, une école, des parents, des animaux éventuellement, une copine qui m'aime, que j'aime (plus d'attachement que de "comme toi"), qui est tendre avec moi, que je peux prendre dans mes bras, à qui parler, à embrasser, à tout, et des amis. Bref, basiquement tout ce dont l'Homme a besoin je suppose... ah, et mes dents aussi. Et pourtant, il reste encore un manque, ce manque d'envie de viser toujours le ciel, le cosmos, l'infini, d'aller au bout de la passion, du romantique torturé, au romantique exacerbant ses sentiments.
La sensation de pouvoir tout donner.
Maintenant... c'est ce qu'il me manque. Un enseignement qui s'est figé dans ma tête probablement, qui m'empêche de me donner à fond maintenant avec ma jeune "future probable femme" (entre guillemets, oui)... Avec elle, j'ai le côté spontané, le côté "animal amoureux" de l'Homme, de l'alpha mâle qui doit protéger et garder sa femelle. Mais le côté romantique à l'extrême que j'avais avec toi... Où a-t-il disparu? Cela veut-il dire qu'au fond ce n'est qu'un amour banal, que j'aurais pu vivre avec une autre?
J'ai appris à rester un peu plus terre à terre... moins dans les étoiles. À vivre comme dirait Horace au jour le jour, le carpe diem... plutôt que de me projeter dans un avenir lointain et incertain...
Cette vie me déprime, alors que je peux pas me plaindre. En un instant, je perds tout et gagne tout.
J'aurais été différent avec toi. J'aurais été MOI, et non ce MOI atténué, qui n'est qu'une autre facette, un autre masque. Je ne peux pas me plaindre d'avoir une copine parmi les plus belles filles que j'ai pu voir, et que je pourrai sans doute garder ou avoir. C'est un "traumatisme", une rancoeur ou un faux-souvenir de ce qu'on aurait pu vivre. On a chacun pris sa route, mais tu n'imagines pas combien j'aurais aimé vivre ça avec toi aussi. Qu'on s'aime, qu'on pactise, et qu'on se quitte. Tout ça, d'un baiser unique ou d'un baiser par chaque étape.
Encore maintenant, c'est tout ce que je voudrais de toi. Te serrer une fois, t'embrasser une fois sur les lèvres, la passion, le désir, l'amour, et une fois sur le front, comme bénédiction que je t'ai aimé, et que je veillais et aurais voulu veiller sur toi.
Que nenni. Rien. Rien ne m'est plus, plus ne m'est rien, rien ne me fut de cela. Rien. Si ce n'est cet amour nourri de frustration(s?), de haine, de rancoeur.
Je pense que non, je n'ai pas enterré cet amour que je te portais, porte et porterai, mais juste enfermé dans un coffre dont le verrou a tendance à lâcher périodiquement... quand je te vois.
Et voir que maintenant inscrite à l'université, tu ne penses déjà qu'à ton baptême, aux futures fêtes et à te saouler... attendant que ton copain revienne de son Erasmus en Suisse. Cinq mois, tout peut basculer. Qui te dit que tu n'iras pas voir ailleurs ou inversement? Ca, c'est aussi toi qui me l'as en partie appris. Puis que tu aimais l'orgasme aussi?
C'est tout naturel, mais quand même... Toujours ça que je n'aurai pas pu te donner, vu l'histoire.
Si tu savais...
Au fond, je ne suis qu'un amoureux frustré qui "n'a pas eu ce qu'il voulait". C'est tout? avec toi, même si tu sais mais que tu t'en fiches, correct?
Moi, je me souviens encore de presque tout. Depuis que je t'ai vue, remarquée depuis la première fois à jusqu'à ce soir. Tout. Toi...
J'ai l'impression de finir en reproches là... peut-être. Peut-être pas. Sans doute? ... story of my life. J'ai tout ce dont j'ai besoin, et rien à la fois.
"Qui sait ce qui éclôt de ces vaines douleurs si ce n'est le bonheur de voir jaillir ensemble, plus ne m'est rien.
Fais-toi pâle, ce soit je n'ai plus qu'une envie, venir crever ce coeur qui n'a fait que trop battre. Sois belle et sans fiel, mon âme est un théâtre, où de toi se déverse une ivresse infinie."
Je t'ai aimée, je t'aime toujours dans une cage au fond de mon coeur, et t'aimerai jusqu'à ce que frustration ne soit plus. Ou jusqu'à l'oubli.
Célia, je te maudis, te maudirai jusqu'à lors. Autant toi que moi de t'avoir aimée et de t'aimer.
Damien.
Lecteurs, lectrices, quiconque me lit,
"L'amour git dans la frustration", dit le titre. Ou plutôt, girait*-il dans la frustration?
Bref, petite histoire pour introduire.
Oui, il y a deux mois et un jour (jour pour jour, allez tant qu'on y est), je me suis mis (pour pas dire accouplé, qui a une conotation quelque peu différente...) avec une fille. Non pas Célia, hélas dans un sens, tant mieux dans un autre. Dès lors, on peut dire qu'il s'agit d'un nouveau départ, je suis d'accord.
Jusque là, tout se passe bien pour le mieux, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Mais bon, y a des choses des fois... C'est que malgré ça, j'ai l'impression de ne pas être complet. Et pourtant, tout se passe comme un charme.
À votre avis, est-il possible qu'après avoir vécu une sorte de... frustration (cf Célia, sans doute, où tout ne servait à rien), on y prenne goût au point qu'elle nous manque? Frustration, ou envie de chercher plus loin que je n'ai plus à affronter aujourd'hui... dommage. À croire qu'il est vrai, que lorsqu'on obtient quelque chose sans effort, le mérite en est moindre! Pourtant, la nouvelle est pourtant plus jolie, plus compréhensive, intelligente, gentille (un peu bestiale ceci dit, et vulgaire des fois...) que Célia. Qui demanderait plus à une femme? Bon, à part faire la vaisselle, la cuisine, le linge, les gosses... bon, on est pas à un stéréotype macho de plus ou de moins! Et pourtant. Ca se voit, et je me rends compte moi-même, que je n'arrive pas à me donner à fond, d'être passionné comme il faut, etc. Bref, le prétendu sur-romantique qui perd ses plumes! Je suis ailleurs, je ne déclame pas d'amour lyrique comme je pensais le faire (modérément ceci dit), etc.
Bref, ce n'est pas l'Amour Transcendant comme avec Célia, celui dont j'étais si fier malgré qu'il ne mène à rien. Tellement transcendant que rien n'en sort, au fond c'est ça le sens de l'Amour... probablement. Me revoilà au niveau du commun des mortels, simple affection débordante qu'on appelle amour. C'est con... moi qui voulais, pour une fois, avoir mieux que quiconque en ayant tout compris, me revoilà au niveau du monde. Bref...
Mais bon, avec Célia de toute façon, ça aurait pas très bien fonctionné. Quand bien même, je ne pense pas que j'aurais pu la rendre "heureuse", ou du moins comme il faut. Je ne sais pas. Faut ouvrir les yeux de temps en temps. Peut-être que j'étais heureux dans ce malheur, ou peut-être que je sais pas. Je m'y suis juste accomodé.
Bref, encore une fois bref, je sais pas, et c'est pas plus mal.
Mais ce qui me choque, m'énerve le plus, c'est tous ceux qui font la morale... Comment osent-ils juger sans la moindre expérience de quoi que ce soit? Laisser de la liberté dans le couple c'est mal? Ne pas être possessif à l'extrême, c'est être mauvais? Comment des gamines sans expérience, qui croient au mariage avec le premier gars venu peuvent me juger? Franchement... J'ai une expérience de vie et de couple bien différente, je pense surtout à c'te gourde de S... dans ma classe. Mademoiselle hindou absolument laide, poilue, énervante, sans conversation, qui sait pas parler sans gueuler... qui ose me juger. Comment oser critiquer ma façon de "traiter ma copine"? Moi au moins, j'ose la ramener à la maison et j'assume, moi au moins j'ai pas besoin de me cacher. Moi au moins j'ai trouvé quelqu'un qui respecte et accepte ce que j'ai pu connaître avant. Franchement, comment une douille pareille peut parler, alors qu'elle ne connaît absolument rien de mon parcours, semé de frustration et... de frustration et... de courts bonheurs (ceci dit, probablement suffisants). Ca me dépasse... J'ose admettre que ce n'est pas l'Amour transcendant dont je rêvais et éprouvais pour autrui, mais elle c'est quoi? Que dalle! un mec rencontré sur facebook qui la trouvait jolie (je ne sais pas, personnellement, comment c'est possible à part pour la troller)... Dégoût total. Répugnant.
Bref... j'ai l'impression qu'il me manque aussi un quelque chose pour compléter, faire mon deuil de Célia. Oui, deuil... façon de parler. Passer totalement à autre chose pour me consacrer complètement à ma nouvelle... C'est dur. Et pourtant. Je comprends pas.
D'ailleurs je l'ai amenée au bal de rhéto (ou de Terminale, ou de fin d'études, qu'importe le nom), tout s'est bien passé, je suis très content qu'elle s'entende bien avec de mes amies ou simples collègues. Au début j'avoue, je voulais aussi montrer à Célia que j'étais capable de trouver ailleurs et "mieux" (pour moi, pour mon psyché et tout le tralala), et au final rien que d'y penser, je me sens... comme un connard d'y avoir pensé. Alors qu'elle n'en a probablement rien à fiche. Même plus un regard... Bah!
S'entend bien avec mes connaissances/amis, parfaitement acceptée au sein de la famille (moi par contre, à part son oncle, jamais rencontré sa famille ou ses ami(e)s, à part ceux en commun...), que demander de plus?
Bref, ça fait un mois et demi que je cogite à cet article, et au final je sais même pas tout mettre en mots, ou tout reconstituer, vu que je n'arrive pas à garder TOUTES mes idées intactes... Finalement je me suis décidé sur un coup de tête, quelque peu énervé par les réflexions de cette S... dans ma classe. Ma classe, pas une référence... Boh.
J'aurais tant de choses à dire, tellement de temps, mais tellement ni d'inspiration, ni d'envie... Si vous me lisez, merci encore ;-)
Damien,
le vendredi 14 mai 2012 à 18h15.
Publié le 29/02/2012 à 15:10 par eiseilikou
Lecteurs, lectrices, bonjour ou bonsoir selon votre fuseau horaire.
Aujourd'hui, je me rends compte que les gens sont offusquant... mais sans la moindre logique, surtout.
Aujourd'hui encore, on me dit que ma culture musicale est minuscule. Qu'on dise ça, d'accord, mais qu'on argumente, car là... Comment une gamine qui, en metal du moins (mon domaine de prédilection), n'écoute que de l'industriel mielleux, que j'écoutais quand j'avais 14 ans, un unique album de black metal et du metalcore, style adolescent un peu... enfantin disons pour la plupart des groupes me dise ça, honnêtement.
Je connais des dizaines de groupes, certains dont je ne me lassent pas, d'autres que j'écoute occasionnellement uniquement. Ca correspond facilement à quelques 3.000 chansons, bien sûr que je ne les écoute pas toutes, même moi je saturerais. Ca n'a aucun sens de dire que j'écoute la même chose tout le temps - sur mon iPod ou sur mon ordi, c'est normal, vu que j'ai arrêté de télécharger en masse, surtout dire ça quand je fais écouter un groupe pour la première fois. C'est ridicule.
Rigolons, elle me dit aussi "le metal symphonique" (soi-disant je n'écoute qu'Epica, faux: surtout Epica), "N'est pas du metal". Déjà une contradiction. Pourquoi, demandai-je? "Parce que lalalalaaaaaaa". En gros, une femme qui a une voix claire, et qui est éventuellement une cantatrice, une bonne base symphonique ça ne peut être du metal. Problème de culture, ou juste débilité profonde?
La même qui critique que j'aime la littérature romantique, je vous cite les arguments: "c'est nul". Pourquoi? "parce que c'est nul". Purée, mes gens, c'est profond... Quant à Sambre, le seul argument tangible que j'aie eu, le seul auquel je peux adhérer, "il y a trop de dialogue dans certaines cases, c'est pas très équilibré". D'accord.
Sinon, tout le reste, j'en ai donc la preuve par neuf c'est juste pour me contredire.
Quelle maturité! Ne pas aimer, oser critiquer mes goûts juste car "c'est nul", pour la raison simple que j'aime, moi. Honnêtement... La même qui, summum de la maturité (ironie), se prend pour une grande fille en disant "je fais ce que je veux de ma vie et de mon corps", et en trouvant que boire des alcools spiritueux depuis ses treize ans et encore avant, c'est être adulte. Depuis trois ans que je la connais, le niveau n'a pas évolué.
Honnêtement, comment peut-on être aussi débile et ridicule? Crise d'adolescence, je veux bien, mais là... ça n'a aucun sens.
Comme on a réussi à me dire en classe l'année passée, en parlant au cours de français de la poésie dans la musique moderne, que le black metal n'avait rien de poétique.
Ok, j'veux bien qu'on ait des préjugés. Au fond, même sans connaître du tout, c'est le genre de musique qui a mauvaise réputation, probablement car c'est différent des goûts populaires et plus "violent" que de la pop, du rap (qui est violent dans son texte surtout) et surtout, la musique est souvent saturée. Quand on ne connaît que les soi-disant thèmes habituels, je cite "satanisme, mort, suicide"... Comme c'est profond, vraiment. Autant dire que le rap c'est "sexe violence, "objetisation" de la femme comme un instrument de sexe et de "bling bling", ...". Dans le fond, ce sont aussi souvent des tonnes d'insultes.
Ceux qui connaissent un peu, ne retiennent souvent que des histoires glauques dessus, comme des meurtres (Burzum entre autre, j'en connais pas d'autres), alors que dans le milieu du gangstarisme et gangstarap, c'est encore des enfants de coeurs. Vraiment! Le "Corpse Painting", vous savez, le maquillage pâle, blanc extravaguant comme Kiss en pire... c'est plus diabolique que le "bling bling", vous savez, ces conneries de chaînes en (faux) or, et compagnie qu'on trouve dans le ganstarap, avec éventuellement des casquettes à l'envers (trop rebelle!!) et j'en passe... On ose critiquer?
Maintenant, analysons les textes. Encore une fois, je vais ressortir mon traditionnel "Forbidden Site", dans le black avant-gardiste, les textes sont d'un maudit... inspiration littéraire, poésie, j'en passe. Comment dire que c'est pas de la poésie, juste des invocations satanistes? Ridicule! Bien entendu, certains s'en servent dans certaines chansons, ou d'anciens textes classiques, comme le fameux Dies Irae de Mozart (et de Verdi aussi, éventuellement). D'ailleurs, le metal reprend très souvent des bases de classique, voire des mélodies entières - Regardez la chanson "Les Litanies de Satan" de "Theatres des Vampires" (
Lien ): On reprend "Sonate au clair de Lune" de Beethoven et on pose un poème de Baudelaire dessus. "KOM C SATANIK T TRO GOTIK!!!!!!!!!!", me dirait-on... vraiment.
Pourtant il s'agit purement d'une merveille... Et c'est moi qui ai de mauvais goûts? Autre exemple, "Tragedia Dekadencia" d'Anorexia Nervosa (
Lien ) reprend la meilleure partie (à mon goût) du poème romantique de Mikaïl Lermontov. Déjà, ça, c'est IMMENSE! "mé c 1toléran!!!!!!!!" me direz-vous? Honnêtement. Cherchez les lyrics:
ici , et lisez-les (au pire, aidez-vous d'un traducteur). Où trouvez-vous les textes violents si ce n'est à la fin? Vraiment, ayez une opinion au lieu de vous baser sur des conneries. Et n'osez pas dire que c'est mieux que Sexion d'Assaut, dont rien que le nom est antisémite et clair: une des troupes d'attaque/assaut d'Hitler... "on savait pas ce qu'on faisait, désolés". VRAIMENT? Vous trouvez ça plus intelligent, plus tolérant et tout? Ouvrez les yeux.
Certains textes sont excessifs, voire blasphématoires dans le metal, je ne puis dire le contraire. Mais si vous pouvez écouter des textes uniquement insultants, alors vous pouvez être tolérant envers mon genre de musique, et argumenter en quoi vous n'aimez pas. Si c'est vraiment la musique (instrumentale je parle), c'est votre goût, si vous préférez des trucs basiques comme une simple ligne de basse, des effets électroniques amateurs (pour beaucoup de groupes)...
Je veux bien accepter l'avis des gens, aucun problème, sauf si vraiment je trouve ça abusivement stupide ou irréfléchi. Ce que j'appelle "idées de la masse", ce que n'importe qui peut penser sans jamais savoir.
Bien sûr je suis très loin d'être parfait, d'avoir un avis construit sur tout... Mais honnêtement, argumentez juste un peu. C'est ridicule... Oser critiquer sans pouvoir argumenter ni accepter l'idée que d'autres gens puissent avoir des idées différentes (voire diamétralement opposées aux vôtres)... ... Ca, c'est vraiment le summum de la connerie, de l'inculture, de l'immaturité et de plein d'autres mots dont j'ignore l'existence.
Je pourrais dire tellement de choses mais... à quoi bon perdre mon temps? J'écris avant tout pour moi, remarquez.
Merci à ceux qui me liront sans se péter les yeux, vu que je ne mets pas spécialement d'éléments en évidence, et c'est donc pas trop agréable à lire, bref...
Le 29 février (j'écrirai plus rien à cette date pendant 4 ans... haha je suis drôle) 2012, 15:10.
Damien.
Publié le 14/02/2012 à 20:49 par eiseilikou
Bonjour, bonsoir, lecteurs, lectrices.
Comme promis ['fin, promis... "dit que je le ferais", mais c'pas très esthétique] (à Roxanne entre autre), cette fois j'essaie d'élaborer un message contre la Saint-Valentin, et contre l'emploi abusif des roses rouges.
Tout d'abord, je vais énumérer un fait bien connu: C'est une fête commerciale, point barre.
"- Mais tu dis ça parce que t'as pas de copine, c'est tout!", dirait l'individu MOUTON lambda. Et je suis d'accord. Je n'ai théoriquement personne pour la fêter, mais si... offrir des roses, de petits chocolats, tirer un coup (Cf je-ne-citerai-pas-son-nom, tant ce propos m'a choqué, mais BREF!), s'afficher, etc.
Comme je dis, que ce soit pour me rassurer ou juste pour ne pas paraître aussi bête que d'autres, la Saint-Valentin c'est la fête chaque année de ceux qui s'appellent Valentin, et de "l'amour". Amour, ça reprend aussi bien "amoureux" que "ami". Pour moi, ce n'est qu'une occasion de montrer "officiellement" son affection pour d'autres gens... Honnêtement, vous avez besoin d'un jour pour montrer à vos amis que vous les aimez, ou à votre chéri(e) ? Sérieusement, oui? Mais bon Dieu...
J'ai fait une petite recherche sur ce fameux Valentin... On trouve Valentin de Rome, et Valentin de Terni. Comme points communs, ils sont fêtés le 14 février, sont morts enterrés sur la Via Flamina (Italie), exécutés tous deux par Claude II au 3e siècle après Jésus-Christ. Valentin de Terni aurait eu une histoire "amicale" avec une dénommée Julia (d'où le surnom "mon Jule" ?), qui lui décrivait le monde environnent car il était aveugle, et ça, Claude II ne l'aurait pas aimé et l'aurait exécuté.
Bref, et au niveau des fêtes dans l'Antiquité, le 15 février (comme par hasard), on fêtait la fertilité. Enfin, non, on fêtait le mariage d'Héra et de Zeus.
Dans ce folklore, les prêtres se promenaient à moitié à poil et les jeunes femmes s'en approchaient pour être touchées car ça apportait la fertilité. Argument numéro un!
D'ailleurs, il semblerait que la Saint-Valentin eût disparue entre le XV et le XIXe siècle, redécouverte comme par hasard dans la période romantique... bref!
Voilà, premier argument: la fertilité. Deuxième, pourquoi des roses rouges? Interrogeons le langage des fleurs (via Wikipedia, à vérifier):
La rose rouge représente: "amour, passion, mon amour pour vous est ardent. Désir de volupté. Désir charnel."
Pour moi, ça veut plus dire de façon semi-poétique "Ca te dit un plan cul?" mais tellement subtilement qu'on n'y pense pas. Ou juste le contact physique, ça je ne dis pas. Juste le plaisir d'avoir son aimée dans les bras, quel bonheur...
MAIS, comme beaucoup de fleurs disent la même chose avec à peine quelques variantes, pourquoi on ne parle que de roses blanches et rouges? Honnêtement? Même la rose blanche, "rose de l'amitié" me paraît plus sincère... " Innocence, Mes sentiment pour vous sont purs. Amour pur.". Encore une fois, mes sources sont à vérifier, je l'admets.
Pourquoi pas... tiens, des chrysanthèmes! Basiquement, la raison pour laquelle on retrouve souvent les chrysanthèmes dans les cimetières, représentant l'éternité... L'éternité! Quel amour ne serait-il pas souhaité immortel? Quelques couleurs de chrysanthèmes...
"Chrysanthème (anthémis) :
(non précisé) : aucun amour ne saura se comparer au nôtre ; amour terminé.
rose : expression d'un amour fragile.
blanche : Vérité. La fin de notre amour me chagrine au plus profond de moi.
orange : expression du déclin d'un amour fragile.
bleu : amour terminé, j'ai cru un instant en vous.
jaune : amour dédaigné.
violette : l'idée de perdre votre amour me chagrine.
rouge : je vous aime. je vous aime intensément."
Je m'excuse pour mon lamentable copier-coller, mais... honnêtement, même les chrysanthèmes sont plus romantiques que des roses.
Ou la centaurée bleue: nouvelle d'amour, sachez que je vous aime toujours.
Et un camélia rouge, symbole d'amour éternel, ardent, enflammé (synonyme), pur...
Je ne connais pas les centaines, et centaines de fleurs existantes mais honnêtement, on en trouve pour tous les goûts, et pour toutes les nuances d'amour, ailleurs que dans les roses... Allez les gens...
Si vous deviez parler par des fleurs, que diriez-vous? Vous diriez juste "Je t'aime, je veux ton corps, je le veux contre le mien" (et plus encore)?
J'avoue, mon argument ne tient pas car il n'est pas travaillé par moi-même... Mais... réalisez comment les roses rouges sont bêtes!
Elles sont belles, je l'admets, d'un rouge intense, profond... mais combien d'autres fleurs n'ont pas de pétales aussi chatoyantes?
Depuis l'ère romaine, la Saint-Valentin (ou autre fête qui s'y rapproche) se vaut être plus physique que romantique... Vous avez besoin de ça, pour dire à l'aimé(e) que vous voulez un coup?
Tant qu'il y aura des gens à chérir, il y aura une Saint-Valentin, une fête de "l'amour"...
Désolé pour les impertinences, un truc improvisé comme ça sans parler de mes-dits malheurs... haha.
J'vous aime quand même, mes petites gens.
14 février, 20:49
Damien
Publié le 04/02/2012 à 00:10 par eiseilikou
Pas de formalité ici. Les messages brefs n'existant pas, j'irai droit au but.
Malgré toutes les foudres, tous les malheurs qu'il peut arriver, toutes ces pertes de courage, de confiance, malgré l'impression qu'il n'y a au fond aucun espoir - ce qui est foncièrement faux, il y en a toujours un, ou presque...
Juste pour dire, et faire un billet différent, que je suis heureux de connaître certaines personnes, que je puisse les voir souvent ou non, physiquement ou juste par internet.
Que ce soit ma "Liebchen" (ou Süßchen), j'ai nommé Charlène "la Magnifique" (autoproclamée, mais je dois avouer que c'est pas faux à mon goût). Au moins, j'ai le sentiment d'être sorti au moins un moment du désarroi. Qu'est-ce que je peux l'aimer, celle-là.
Ah, Charlène, mon petit amour de toujours (ou presque), des fois je me demande ce que je ferais sans toi, dans certains moments... Ah, que je t'aime, toi. Ca change de te le dire par SMS ou sur messenger, certes. De toute façon, vu le nombre de gens qui lirons!
Mais non, elle n'est point la seule à me rendre euphorique au moins un temps... mais non, du tout.
Edit 6/2/2012. Je suis fort inspiré ces temps-ci... Je suis fort.
"Peut-être une réincarnation d'Isis, ou d'une princesse babylonienne. Ou bien une déportée de Pologne, d'où une telle beauté. Ou peut-être une mutation (très mutante) humaine d'une opiacée, expliquant que tu es à moi ce que l'opium est à Baudelaire. Une figure apotropaïque, repoussant le mal et les malheurs. Une offrande aux dieux comme un sacrifice pythagoricien, "sans feu ni sang". Une figure de style humaine. Une fleur voire une oasis dans un désert si aride. Tant de non-sens et autres me venant à l'esprit quant à toi, avec une liste non exhaustive. Non exhaustive à cause de mon manque de vocabulaire, du manque de mots existants, ou d'espace dans le temps. Ca n'a aucun sens, mais pourtant... Au fond, pourquoi faudrait-il un sens pour dire à quel point on ressent quelque chose? Pourquoi? Il n'y a plus que le rêve, pour ce qui n'est pas à dire, ni possible à dire. "
Que de métaphores et figures de style pour dire si peu...
"À mon amie Ch...: Où que tu sois, avec qui que tu sois, je continuerai à penser à toi. Même si je ne peux jamais voir ton visage, ou te prendre dans mes bras, je sens quand même ta présence. Tant que je t'aimerai, et j'espère que tu m'aimeras autant, ton absence ne me sera d'aucun problème..."
C'est rare que je publie sur internet, hors d'un blog "journal intime" (celui-ci en l’occurrence) .
J'en profite pour faire de la pub tant pour une chanson, tant pour ma chaîne:
Pikahug d'Hui: Ex Cantibus Otioque.
Voilà, ça c'est fait. Pas de date et heure, pas besoin, c'est un sentiment intemporel qui n'en a pas besoin.
Damien
Publié le 03/02/2012 à 21:02 par eiseilikou
Lecteurs, lectrices (si rares soyez-vous), Bonjour. Une entrée en scène comme un politicien, c'est drôle. Bonne année, au passage.
Encore des plaintes, encore. Je sais que si vous me lisez, vous devez vous dire que je passe mon temps à ça. Mais si, "problèmes de coeur", "pétages de plombs", trucs d'ados, je sais, blablabla. Histoires d'ados qui ne marche pas, "mais tourne la page!", pensez-vous. Je suis foncièrement d'accord. Mais entre nous, ces jeunes avec ce genre de problèmes... regardez autour de vous, dans le monde réel, sur internet, partout. Pas de réflexion sur eux-mêmes, sur la vie, philosophie, psychologie, sur la littérature, jamais de remise en question, abandon de la passion... Dès que ça ne va pas, on tourne la page. C'est là que je me plais à me dire que je suis différent des autres.
"Ololz un mec qui raconte des trucs qu'on comprend pas avec des mots hyper compliqués! Comment il s'intéresse à des trucs qui servent à rien, trop pitié quoi looooooooooool". Réflexion courante, par qui? des attardés? des congénères? Un peu des deux à la fois me dis-je, des fois... Bref!
Cette fois, je découvre une forme d'envie ou de jalousie, j'ai du mal à dire sur ce coup. Déjà, rien que revoir cette damnée de Célia que j'aime tant, au cours. Encore ne voit que sa tête ne me faisait rien de plus, mais la scruter d'ensemble... Un menton certes un peu... bizarre? bref. Une carrure féminine, c'est sûr. Un peu, plutôt plate, et alors? Ses yeux bruns... de la boue? une terre aride? Entre les mauvaises herbes marécageuses et des fleurs qui ont peine à fleurir... J'ai du mal à me situer. Bref, à la fois content, enragé, déçu et triste de la voir. La voir d'ensemble a ravivé, encore, cette flamme faible, mais inextinguible. Enfin, elle peut l'être, mais il restera quand même une étincelle qui peut allumer un incendie.
Depuis quelque temps déjà, l'année passée précisément, je la vois fréquenter un autre de ma classe. Bah! pas de quoi s'en faire, n'est-ce pas. Mais bon... Étrange ressentiment lorsque je la vois si proche de lui, ou qu'elle lui tient le bras sans qu'il ait à faire un moindre (genre se rapprocher encore, etc). Déprimant, même si ça arrive à tout le monde!
Mais quand ce même gars, faut-il expliquer qu'on parle de temps à autres, bien sûr... sort de ces réflexion - même si je suis parfois d'accord - comme "La Saint-Valentin, c'est bon pour tirer un coup aussi". Qui ne serait pas d'accord? Mais rien qu'imaginer... imaginez que ce soit avec elle, ça me donne presque des spasmes tellement... je sais pas. Ca m'arrive souvent, des coups de nervosité "extrême".
Bien sûr, je devrais être heureux moi-même qu'elle le soit, si c'est ce que je pense (elle ne semble du moins pas malheureuse, voyez-vous). Au fond, je le suis, en étant triste. Qu'est-ce qu'un autre peut avoir de plus que moi? Si on regarde dans les "définitions du copain idéal", je devrais faire fureur... La vaisselle ne me dérange pas, la lessive non plus, le ménage... éventuellement. Romantique comme il y a deux siècles auparavant, je rappelle: passionné, dévoué, intentionné, aimant... J'aurais juste à m'arranger les cheveux (en faire quelque chose), peut-être me trouver un style vestimentaire non-aléatoire... Un peu plus confiance en moi (ça s'acquérait plus facilement à deux, n'est-il point?). Intelligent, qui aime réfléchir, qui a encore un bon vocabulaire... Je ne vois pas en quoi je serais repoussant. Ok, je dis parfois des trucs bizarres, et alors? Bref.
En fait, même si ce n'est pas à ce point, je me sens comme Werther... Mais si, rappelez-vous les Souffrances du Jeune Werther (pas Werther's Original comme on m'a sorti à l'école...). Rencontrer une jolie, jeune femme, la Charlotte... Il s'en rapproche - certes, ça n'a pas été vraiment mon cas -, en naît un Amour. Mais non! Lotte (nom original de Charlotte) est déjà promise à un autre, qu'elle finit bien par aimer, et épouser. Werther, est-il suicidaire, amoureux, ou impassible? Il continue encore à la voir quand il peut, à lui parler de tout et de rien... Il en est heureux, même s'il manque quelque chose. Il l'aime toujours de plus en plus, sans le moindre espoir... Au point de s'en dégoûter de la vie (le pire étant que c'est Lotte qui s'en rendra compte)...
Puis d'un élan de désespoir, l'embrasse! Lotte se laisse faire un instant (le temps d'un baiser de désespoir), le repousse. Autant physiquement, que de sa vie, ne comprenant pas ce qui lui a pris. Pourtant, elle n'était pas qu'en colère, elle l'a aussi aimé au moins pendant un moment... enfin je crois.
Et au final, ne pouvant plus supporter ni que Lotte le repousse, ni de la voir avec Albert, ni de la vie en soi, Werther se suicide. Le comble, tant Charlotte qu'Albert iront à l'enterrement profane.
Je n'en suis pas à ce point, mais je me sens comme Werther. Peut-être pas au même plan, mais pourtant... C'est ce qui doit faire que j'aime tant ce roman et le Romantisme en soi. Pas le romantisme à l'eau de rose, vous avez fini par comprendre.
Comme Sambre... Amour interdit (inceste entre demi-frère et demi-soeur, mais sans le savoir, soit). Comme Bernard, faible, mais amoureux. Faible, c'est le mot. Incapable de se détacher de Julie, culpabilise à la moindre trahison... Faible! FAIBLE ! Victime d'un atavisme, la même passion que son père pour une femme "mauvaise"... Qui l'entraînera si, si bas.
Ou Catulle, poète né à Vérone immigré à Rome dans l'antiquité. Ses lettres sur et à Lesbie/Claudia, une femme qu'il a aimé, mais perdu. Une femme volage qu'il a aimée, qu'elle a aimé, mais qu'elle a aussi jeté après. Genre coup d'un soir, comme on dit.
Dans ses élégies (Catulle était un des plus grands élégiaques romains), il dit combien il aime Lesbie... Il le dit de moult façons dans un même poème, que ce soit par son "Vivamus, mea Lesbia, et amemus" (Vivons, ma Lesbie, et aimons-nous), que par le nombre de grain de sable dans le désert de je ne sais plus où (ça remonte à loin)... plein de fois. Avant de finir dans ses lettres à d'autres de ses amants (Cécilius je crois, par exemple) par l'insulter ("Et aux empoignures de porte, elle écorce les descendants de Rémus"). Et pourtant, il l'a aimée... et il l'aimait encore. Une sorte de romantisme de l'époque, quoique...
Bref, une culture oubliée, l'amour et ses souffrances, maintenant, sont si... pitoyables en comparaison j'ai envie de dire! Et moi alors? J'avoue, j'arrive à me trouver pitoyable avec Célia... c'est faible. C'est triste. Sitôt je m'en éloigne, sitôt elle me rattrape (ou ptet l'inverse... même si... au fond nos relations restent les mêmes). Comme dans une cage, je tourne en rond, alors qu'elle s'en fiche... Déjà trois ans mes amis. C'est ainsi! Peut-être qu'au fond, c'est parce que je ne VEUX pas m'éloigner d'elle, et si j'y arrive, quelque chose m'en rapprochera. Les autres femmes que j'ai connues m'ont bien aidé, pour le temps que ça a duré. C'est hypocrite, de s'en sortir (un peu) avec comme moyen une autre femme... Bah... Au fond, on est mauvais tous les deux.
Ne pas vouloir l'oublier... pourquoi? J'y réfléchirai une autre fois.
Dire que j'ai écrit cet article en écoutant autant "Dors mon ange" (cf le spectacle de Mozart l'Opéra Rock, même si c'est loin d'être mon genre), que "Tears" de X-Japan. "Dry your tears with love", je t'aime toujours, c'est ainsi, et si je ne peux pas l'oublier, je peux chercher des substituts avec qui ça peut se développer, naturellement... Mais ça, mes "conquêtes" ne devraient pas le savoir. J'suis bête de le mettre en ligne, ou même de le penser... BREF!
Et pour finir, un ultime poème, de Catulle, un de ses plus connus, j'ai nommé "l'Odi et Amo" (ou Carmen LXXXV/85)
[i]
"Odi et amo. quare id faciam, fortasse requiris.
nescio, sed fieri sentio et excrucior."[/i]
Je hais et j'aime. Tu te demandes peut-être comment je fais/comment cela est possible. Je ne sais pas, mais je le sens ainsi et j'en suis torturé.
Vendredi 3 février 2012,
21:02
Damien.
Publié le 28/12/2011 à 17:51 par eiseilikou
Bien l'bonjour! Voilà déjà depuis samedi que l'idée me trotte. Ce sera un article pseudo-scientifique, pseudo car je n'ai pas d'exemple concret - si ce ne sont quelques suppositions dans ma vie, ou des références dans certains magazines - mais pourtant, on va essayer de concrétiser.
Déjà, ça me fait mal à moi-même de contredire ma théorie romantique, enfin mes idées Romantiques (irrationalité de l'Amour, démesure, passion, ...) en essayant d'expliquer l'amour (avec ou sans un grand A?).
Ceci dit, je suppose que je pourrai faire une différence entre "Attirance" et "Sentiment", on verra bien comment ça se déroule.
L'idée, prenez-moi pour ce que vous voulez, vient d'une application sur mon iPod que j'ai téléchargée. Ok, c'est bête, je l'admets, de baser une théorie sur une application, "Connais-tu vraiment l'amour", ou plutôt une sorte de connaissance bio-génétique de l'amour. Au départ, je voulais me marrer car je m'attendais à des trucs de kikoo genre "Aimer c'est donner le pouvoir à l'autre de te détruire!" ... J'hésite entre appeler ça une évidence ou une bêtise inexpérimentée/-tale adolescente. Vous savez, ces pensées adolescentes qui viennent quand on est déçu. J'apprends là que l'attirance naît des différences génétiques, d'odeurs, de morphologie et de ressemblances psychologiques.
Ce qui me contredit totalement quant à Célia, que j'ai aimée dès lors que j'ai appris qu'on ne l'aimait pas (ou qu'on aimait ennuyer, voire agresser psycho-/moralement)... Sans connaître la personne, donc sans idée sur les points communs, divergences, n'importe. Sans doute est-ce inconscient? Il paraît qu'on hérite inconsciemment des fautes et de l'Histoire de ses pères... Qui sait !?
Alors, commençons cette pseudo-étude. Je n'ai jusque là lu qu'une seule étude, travaillons dessus.
Déjà, l'attirance physique serait due à la génétique. Premièrement, la morphologie. Il semblerait qu'on soit attiré par des visages "familiers", conséquence d'une sorte de complexe d’œdipe? On est attiré par un visage (VISAGE uniquement?) ressemblant à celui de sa mère pour les garçons, à celui de son père pour les filles et que les beaux-parents ressembleraient au mari/femme... Wait, what?
Il ne me semble pas qu'Aurélie ou Célia ressemblaient à ma mère... si ce n'est un menton légèrement gros ou allongé, les yeux pour Aurélie (quel beau vert)... Je ne sais pas.
Cependant avec cette théorie, que penser des adoptés qui n'ont jamais connu leurs parents? Si cette attirance est vraie, ça voudrait dire que c'est inconscient, qu'il ne s'agit que d'une coïncidence écrite dans l'inconscient car, naissant NORMALEMENT les yeux fermés, peut-on voir ses parents et imprimer une image? Et que penser de l'Homosexualité? Complexe d'Oedipe "inversé" ? Bah...
Oh, et de plus, il semblerait qu'on soit (hommes) attirés par des femmes avec un certain rapport "taille-hanche"... Ce qui pourrait expliquer pourquoi les hommes aiment souvent les, pardonnez-moi l'expression, "gros culs"? J'avoue être rarement attiré par une fille "disproportionnée", ceci dit je n'ai aucune idée de ça, je n'ai presque jamais fait attention à ça. Cette taille-hanche, femmes, corrigez-moi si je me trompe, serait un indicateur de fertilité, qu'on perçoit inconsciemment (à moins que vous vous disiez "Oh elle a de bonnes hanches, elle doit être fertile, j'vais tenter le coup! " ?), retour aux instincts primaires de procréation?
Point deux, l'odeur. Visiblement, on est attiré par l'odeur autant que par l'apparence. Là, je vois deux idées.
Soit, il s'agit des phéromones qui, rappelons-le, sont des hormones secrétées par les glandes sudoripares (sueur, etc). D'ailleurs, on crée même des parfums au Musc par exemple (phéromone qui provient de l'arrière des cervidés, si je me rappelle mon cours de chimie)... Oui, des parfums au c*l d'élan! Donc, les phéromones sont des hormones odorantes, et j'en appelle aux biologistes ou autres pour me corriger, qui font qu'on est attiré par un autre.
Sinon, l'odeur est aussi une indicateur de différences génétiques. Chacun de nous a des gênes "MHC" (lu, pas appris) qui font qu'on attrape des maladies ou des immunités. Et certaines odeurs (certaines seulement?) sont dues à des différences importantes entre ces gênes. Ainsi, ce serait la nature qui veut qu'on soit attiré par des êtres avec des gênes très différents pour les "mélanger" et donc améliorer la résistance de l'espèce aux maladies? C'est pas mal tout ça... Encore une fois, je n'ai pas de preuves.
Ceci dit! N'avez-vous jamais senti quelqu'un? Je veux dire, vous passez près de quelqu'un, et d'un coup de nez, vous sentez une odeur, que ce soit du parfum, du shampooing, savon, quoi que ce soit alors que vous ne le sentez pas chez d'autres? Ca me rappelle comme quelqu'un...
Tiens, sans être "raciste" ou quoi que ce soit, ces odeurs parfois fortes qu'on sent parfois sur des individus de "couleur" différente (désolé de l'expression, je me dois de garder une certaine neutralité, m'voyez)... On dit souvent qu'ils puent. Ca voudrait dire que leur patrimoine est très différent... L'avenir du monde serait-il dans les métissages? Au fond, depuis l'histoire de l'humanité on se mélange entre pays, couleurs... Pour en venir au fait que les races se mélangent depuis la nuit des temps, donc! Et si la race parfaite se faisait au fil de différents métissages? Jusqu'à réunir tous les patrimoines et arriver à une parfaite immunité! Cool, non?
D'ailleurs si je me rappelle, ces quelques différences génétiques pourraient donner lieu à des relations durables. Plus qu'une simple attirance style coup d'un soir ou tous ces gens qui disent tout connaître alors que... voilà quoi.
Les divergences génétiques donnent lieu à l'amour physique, et les convergences psychologiques?
Je veux bien qu'on soit attiré par quelqu'un qui a les mêmes centres d'intérêt, des points communs, et tout... SOIT quelqu'un qui nous ressemble. D'accord, mais comment ça se passe pour les "parfaits inconnus" ? Existant des théories sur le regard, qu'on peut "tout dire d'un regard"... Enfin.
D'où vient donc cet amour irrationnel, si durable? Cette peur de s'abandonner à l'autre? Et les sentiments alors? L'argument "ça va et ça vient" ne tiendrait plus. Et de se découvrir l'Amour après un temps pour l'autre? Et toutes ces rencontres sur internet, par propagande ou quoi que ce soit? D'où ça vient? D'une forme d'empathie, de pitié, de compréhension? J'ignore, je ne sais plus quoi en penser... Et si le sentimentalisme n'existait plus, au fond?
Ca me fait mal de me contredire autant, moi qui me bats pour l'usurpation des mots, luttant pour l'amour, le romantisme et l'usage abusif des mots à mauvais escient. Mince!
Bon, j'avais un truc en tête, mais je sais plus quoi en penser... ni à quoi je pensais. Bon, bah, bon lecturage! Et joyeux Noël en retard et Bonne Année en avance!
Edit: Ah au fait, j'oublie les sources -_-
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"La génétique au service de l'amour
Damien
28 décembre 2011
Publié le 14/12/2011 à 12:42 par eiseilikou
Bonjour, (rares) lecteurs! En cette fin de matinée, j'ai "le seum". Les nerfs, gros sur la patate. En déplaise à qui se sentira concerné, tant pis. Juste quelques points à éclaircir, à gueuler.
Déjà, marre de tous ces "dépressifs". Ou plutôt de tous ceux qui se disent "dépressifs" dès qu'ils ont une déprime. "Je suis en pleine dépression :-( - Pourquoi? - mon copain m'a quittée!" ... MAIS RIDICULE !
Je veux bien qu'une rupture, un décès, autre c'est tragique, ça fait du mal... Je l'avoue, comme tout le monde j'ai vécu ce genre de douleur. Mais est-ce que vous dites, par exemple, "j'ai une pneumonie" quand vous avez un rhume? Ca n'a pas de sens. Un état d'esprit passager et une maladie n'ont rien à voir, bon sang.
Je vais vous ennuyer avec des définitions, mais je rappelle qu'une déprime est un état passager de mal être, suite à un évènement, etc. Une déprime, tout le monde l'a vécue, et dure généralement de quelques heures à quelques jours, voire quelques semaines.
La dépression est une maladie mentale, ou "non pyréxique/inflammatoire" donc qui n'entraîne pas de symptôme physique direct. On retrouve un changement, une altération ou distorsion de l'humeur, qui entraîne à son tour un affaissement physique, intellectuel, moral, etc. EN gros, c'est pas cool. On la détermine sur la présence et la durée des facteurs principaux (changements brusques d'humeur, tendance à s'écarter, déprime, insomnie, troubles alimentaires, blabla). Les symptômes peuvent venir de plusieurs endroits. Une remise en question profonde par rapport à son passé, un évènement qui prend des conséquences démesurées, une blessure narcissique (attaque sur les valeurs dont on est convaincues), etc. En gros, c'est une maladie plus un cercle vicieux qui ne se guérit pas si vite, et qui peut facilement virer au suicide ou aux tentatives... Pas cool!
Quand on connaît des gens dépressifs, on fait TRÈS vite une différence avec les déprimés. Donc, normal que je porte un coup de gueule car j'en ai marre de ces déprimés qui se disent dépressifs... Allez donc narguer un vrai malade de vos petits malheurs passagers! Purée!
Autre point, l'actualité. Ces temps-ci, on a de plus en plus affaire au racisme, ou à des crimes. Hier encore, un attentat a eu lieu à Liège (Wallonie). Par chance, je n'avais qu'une seule connaissance à la place Saint-Lambert au moment du sinistre, et les citoyens ont été abrités dans les magasins aux alentours. Elle s'en est bien sortie. J'aurais eu la haine encore plus (syntaxe...!) s'il lui était arrivé quelque chose, quand bien même je ne la connais pas beaucoup. Fusillade, grenades, morts, blessés... Apparemment, il y aura une marche blanche. Tant mieux! Attendez... Stop? Marche blanche pour le meurtrier? Qui plus est, à peine sorti de prison SOUS CONDITIONS !? Bordel de bon Dieu! Accepter les gens d'origine étrangère comme étant nos égaux, pas de problème... Et pour ceux qui font ce genre de conneries aussi !? Bordel!
Autre exemple qui eut lieu le mois passé, à Bruxelles si je me rappelle bien. Un jeune homme a voulu braquer une bijouterie, armé. Le vendeur s'est défendu et l'a tué, malencontreusement. Qui est condamné? Le bijoutier! Qui a droit à une marche blanche ORGANISÉE PAR LA RACAILLE DE LA COMMUNE? Le braqueur! Est-ce par respect, ou pour se donner un prétexte pour casser? ...
Et toutes ces insultes raciales envers les citoyens... Drôle de se faire traiter de "sale Belge!" en Belgique, quand même. Et encore...
Traitez-moi et ceux qui y ont pensé de racistes, pas de problème, mais rendez-vous à l'évidence!
Maintenant, je pense à mon sujet préféré, l'Amour. J'en ai reparlé avec une certaine M. (anonymat). Pas de problème, on a toujours des divergences mais je pensais pas que ça tournerait ainsi au ridicule.
Sous prétexte qu'on ne sait pas dire "Je t'aime" ou "j'ai des sentiments envers toi", il n'y a la moindre chance. Je plains les muets, les aveugles, les sourds et tout ce qui va avec.
Déjà que ce n'était qu'un test, qui m'a surpris par sa naïveté. C'est surprenant qu'une fille se disant "incorruptible" ou autre dise "Je sais pas, je ne suis pas sûre" avec une simple supposition ironique. "On est faits l'un pour l'autre, haha!".
Là vont les divergences. "Je ne suis pas sûre de pouvoir me mettre avec quelqu'un qui n'est pas sûr d'avoir des sentiments". Déjà, quand on ne sait pas donner de nom au stade précédent de mon amour transcendant que j'ai /ai eu envers Célia ou Aurélie, ça veut dire qu'on n'a aucun sentiment? Félicitations!
Après, pour une incorruptible, en quoi dire qu'on a des sentiments ou non change quelque chose? Réponse: "pour que j'y réfléchisse."
D'accord, quand on s'offre à moi, logiquement je devrais dire "Oui, tu sais qu'on est faits l'un pour l'autre, que je t'aime à la folie depuis toujours!" et la suite logique: "Attends, je réfléchis. Ah oui, moi aussi!". Quel p*tain de sens y a-t-il à tout ça? AU-CUN. Si je savais mentir à tout va comme d'autres j'aurais essayé juste pour tirer un coup et envoyer chier, malheureusement quelque chose m'en empêche. Allez savoir quoi!
Comment peut-on dire qu'on AIME quand il ne s'agit que d'une attirance, et le fruit d'une réflexion, alors que l'Amour est censé être irrationnel, insensé, passionné? Aimer, c'est prétendre avec certitude aimer alors qu'il n'en est rien? Réfléchis un peu! Une bouche peut mentir, un geste aussi. C'est hypocrite, tout ça. Je te l'ai dit, et tu as acquiescé, un regard dit tout. D'un regard, tu saurais bien plus de choses qu'une bouche dit. Une embrassade aussi dit parfois tout. Ca revient au même pour toi? Une embrassade amicale, froide, rassurante quand ça va mal, et une embrassade chaleureuse, passionnée, où tu sens que l'autre s'offre à toi? Ca n'a aucun sens!
Si tu n'es pas capable de croire que je peux avoir des sentiments sans savoir mettre de mot dessus, car ce que j'éprouve pour la majorité des demoiselles que j'ai pu connaître est en dessous de cet amour passionné et romantique qui débecte. Ca débecte, d'aimer d'un amour qui n'a rien de terrestre, alors que mentir sur son amour et forniquer, ça, on aime. Où-va-le-monde? Est-ce moi qui suis incapable d'adapter les noms et les sentiments au niveau humain? Ca me fait mal de me considérer parfois au-delà de la masse, alors qu'au fond je ne suis qu'humain.
Oh et puis, tant qu'on y est. T'es "dépressive" car ton copain t'a quittée? Bien fait. Fini de rigoler avec ça. Ca devrait te faire murir, au lieu de te rendre bête et naïve... encore plus je veux dire. Il faut un temps pour s'en remettre, c'est sûr, mais n'exagère pas, franchement. C'est pour ça que j'aime "vivre dans le passé", au moins, avec Aurélie, c'était bien. Maintenant que je me considère comme veuf, je peux dire qu'il reste un fantôme sur mes épaules qui est là sans être là, un soutien plus chaleureux que vos "ça passera".
Et maintenant... ah, mes chères amies. Je pense à Ch. cette fois. Content que tu te sois finalement trouvée quelqu'un, c'est cool. Mais bon, j'ignore pourquoi je sens que tu te fais avoir. Ces amours adolescentes, tu sais ce que j'en pense. Ce que j'aime pas, c'est ce sentiment de trahison que j'ai souvent, chaque fois que je considère une amie comme importante. Toi, rigole donc, je te situe entre une petite soeur que je n'ai pas eue et une presque amante, encore plus drôle comme expression. Mais être délaissé au profit de quelqu'un qui te fera bien chier d'ici peu, c'est ça qui me met mal.
Et toutes ces réflexions "tu trouveras chaussure à ton pied :-)"... Étant incapable de trouver la passion, celle que j'aimerai autant qu'une Aurélie ou une Célia, et avec qui ça se concrétisera, qui me comprendra... J'aurai du mal. À moins d'essayer de me fondre à la masse, et faire comme la majorité. Essayer avec quelqu'un que j'aime bien, avec qui je suis à l'aise, concrétiser, baiser un coup ou deux et voir si c'est mieux... Ca me déplaît, mais des fois je me demande si ce serait pas mieux.
J'avoue, j'envie et je suis jaloux. Toujours les autres, jamais moi. Sachant que ce sera pire qu'avec moi, et pourtant on continue. À croire qu'on cherche toujours du réconfort chez son bourreau... Sans doute pour ça que je me suis tant attaché à Célia ou Manon (qui finalement n'était pas si mal... tiens j'y reviendrai après, une note positive).
Tiens comme j'ai hypothétisé (?) hier quant aux différences... J'ai l'impression quand je me fais traiter de psychopathe (Cette fois je fais référence à R. qui a ri quand j'ai dit que j'essaierai les études de psycho: "HAHAHA LOL un psychopathe qui veut faire psy")... En fait, quand on impute à un autre un mal, est-ce pour ne pas l'écarter? Considérer que les autres sont malades pour se dire qu'on est sain d'esprit, essayer de refouler ses propres névroses et autres soucis mentaux, qu'on s'en rende compte ou non? Intéressant... Ca expliquerait beaucoup de choses.
"Ce n'est pas moi qui suis différent, c'est les autres qui sont malades."
"C'est moi qui suis différent, ce sont les autres qui sont malades."
Soit...
Tiens une note positive sur Manon avec qui j'ai eu, précédemment, une mauvaise expérience que j'ai publié peu avant... à tort sans doute, ayant agi sur le coup de la haine et des nerfs.
Paraît-il qu'elle s'en veut de tout le mal. Et moi je m'en veux d'avoir réagi au quart de tour... normal, qui prendra bien de se faire trahir par celle avec qui il y a une brèche d'espoir? ... Une expérience, deux victimes, et une masochiste... Tu n'as pas réfléchi, tu sembles l'avoir admis, et moi non plus. Si j'avais su peu avant ou si j'avais fermé ma bouche... Ca n'aurait pas tourné au vinaigre.
J'hésite à essayer de renouveler le contact, pour une fois... essayer de rétablir les liens. J'avais trouvé une perle que j'ai pensé laisser cicatriser, et en acte de détresse, elle agit mal. Et moi, trahi, aussi. Tenter sa chance avec une perle fissurée avant qu'elle se soit refaite, quelle bêtise... Je m'en rends compte, pour une fois où je suis presque en symbiose avec quelqu'un. C'aurait pu être fusionnel, peut-être n'est-il pas encore trop tard pour rectifier le coup... Mais en allant moins vite.
Dernier coup de gueule pour l'instant - qui me vient à l'esprit -, ma salmonisation. C'est à dire une sodomie mathématique, pardonnez mon langage. J'me suis fait exploser à mon examen de ce matin, j'aurai intérêt à me rattraper au cours de l'année.
Voilà. Maintenant, je vous prie de m'excuser si je touche une corde sensible, pour ma vulgarité, mes propos, ou mon narcissisme (ou plutôt mon auto-élévation prétentieuse). J'avais besoin de me vider, vous pouvez comprendre, vous êtes aussi des humains.
Justice!
Damien
14 Décembre 2011, 12:42.
Publié le 27/11/2011 à 23:50 par eiseilikou
Afin non pas de m'exprimer, mais de m'immortaliser.
Hier, j'ai rêvé... et je m'en rappelle, même si la nuit fut assez courte. Ce n'est qu'un rêve qui, malgré déformation spatio-temporelle, ne dura que quelques instants mais assez longtemps pour que je m'en imprègne.
Ce n'est qu'une parenthèse, je ne reviens pas sur un ancien trip amoureux, non. Du moins, je l'espère! Ce serait pitoyable de finir comme ça à nouveau, tel un cycle.
J'ai rêvé que je ne sais comment, je me retrouvais avec Célia sur les marches d'un escalier... assez simple, style descente d'urgence... bon. Par quelque miracle je me retrouvais en position où j'allais l'embrasser, où j'en avais envie, mais paralysé je ne pus. Elle me demande pourquoi... je réponds quelque chose comme quoi une force m'en empêchait, que ce soit la morale ou autre. Quelque chose qui m'en empêche, comme vous avez tous eu un jour ou l'autre. Elle se met à rire, et en une fraction de seconde, m'embrasse elle, par surprise.
Comme si les sensations étaient réelles, c'était encore plus doux et mielleux que tout ce que j'ai connu avant, peut-être autant qu'avec Aurélie. Dieu que c'était bon...
Le pire, c'est que samedi, donc juste après l'avoir fait, j'avais répétition générale de théâtre pour le spectacle de mercredi. Sauf qu'elle fait aussi partie de l'académie, et elle a beau avoir laissé le théâtre, elle étudie encore le piano, je pense. J'aurais pu la croiser. J'étais partagé entre la crainte et une certaine excitation... Une prémonition? Enfin un rêve qui se réaliserait? ... Alors que je disais quelques semaines avant que nos destins seraient en quelque sorte liés. Qui sait...
J'ignore sa symbolique, déjà que quelques jours avant je m'extasiais sur un simple regard de gêne. Gêne? Hypocrisie? Sincérité? Je ne saurai jamais. Et au fond, peu importe. Ce que j'aimerais, ce sont deux regards qui se croisent. Sincères. VRAIS!
Des fois, ne me jugez pas mal, j'ai envie de l'embrasser quand je passe à côté. Embrasser, jamais plus, ça je n'en ai jamais eu envie. L'embrasser et dire "Voilà, j'ai fait tout ce que je voulais avec toi". Comme si un baiser pouvait m'émanciper, me libérer!
Ça fait longtemps que je n'ai plus fait un rêve d'elle dont je me souviens et qui était bien.
J'en ris encore, la première fois que j'en ai rêvé, on était dans un parc je crois, au coeur de l'automne et je lui touchais le dos. Mmmh, ok... Pourquoi pas u_u.
Un an plus tard, la veille de notre "rancard", j'ai rêvé que je partais avec elle main dans la main, sachant qu'elle me prit elle-même la main... Ah...
Et l'apothéose de l'horreur cette année, vers mai ou juin... J'immortalise ça aussi.
Je rentrais dans une sorte d'hôtel ou d'appartement... Elle y était. Je lui demande comment elle va, comme toute bonne amie ou bonne épouse qu'elle fût (à comprendre par "aurait été")... Et là, elle s'encourt, elle fuit en sanglot.
Je la rattrape dans une sorte de salle de bain... elle était à genoux, appuyée sur le bord d'une baignoire à pleurer. Horreur, mon aimée qui pleure! Je lui demande ce qu'il se passe, je la supplie dans toute ma douceur... elle refuse de répondre. Puis là, j'ai un blanc (dans la réalité). Je relève la tête, et je me retrouve dans une salle inondée d'une eau presque trouble. Les murs ont rougit, pourri, comme de la rouille... Comme ceux de Silent Hill 2. Ca, c'est peut-être parce que j'y ai joué juste avant de dormir... très malsain quand même. Et elle disparut... comme si j'avais changé de dimension... Elle aussi, je l'ai alors perdue, quand bien même je ne l'ai jamais "possédée" dans la réalité.
Il est des rêves comme ça... Maintenant, je vacille entre la crainte des souvenirs, de retomber amoureux d'elle ou que les brides d'amour pour elle qui me restent ne refassent surface. C'est un rêve. C'est la vie. La vie est un songe disait Caldérón, Le rêve est une seconde vie, disait Nerval.
Que je l'aime ou non, j'ai toujours eu envie de l'enlacer au moins une fois, l'embrasser pour l'oublier. L'évanescent baiser qui pardonne et comprend la chair qui mérite, les yeux qui l'espèrent.
Bon, je sais pas trop quoi dire d'autre, mis à part que je suis content d'avoir raconté mes rêves, qu'on les lise ou non.
"Adieu nuits désolées aux sombres clairs de lunes, adieu parfums d'orage aux saveurs nocturnes, en guise de souvenir de sombres paysages je garderai en moi d'éternelles images."
27 Novembre 2012, 23:50
Damien
Publié le 22/11/2011 à 18:56 par eiseilikou
Yo! Aujourd'hui, je présente un roman que j'ai commencé il y a peu, il s'agit des Souffrances du jeune Werther (Die Leiden des jungen Werthers), de J.W. Goethe. Rappelons-le, ce roman est l'oeuvre maîtresse du mouvement "Sturm und Drang" (Tempête et Élan), qui présente un pré-romantisme exclusif à l'Allemagne.
L'histoire est indéniablement extrêmement basique: un jeune homme, Werther, déménage dans un village (fictif) nommé Wahlheim (maison/chez soi du choix, mot à mot). Il raconte sa vie, ses inspirations, etc à son ami Wilhelm (pas de mauvais jeu de mots avec Christophe Wilhem) au moyen de lettres (d'où roman épistolaire).
Il raconte sa rencontre avec Charlotte lors d'un bal (ça me rappelle comme "Werner et Charlotte", cycle de "La guerre des Sambre"). Malheureusement, elle est déjà promise à Albert. De là, commence sa souffrance: aimer une femme qui ne l'aime pas ET qui est promise à un autre mec qu'elle semble aimer. Une grosse VDM (Vie de merde)! Donc il essaie de la fuir, mais il se retrouve encore avec, partout où il va... Soit, la passion (et/ de l'amour) le ronge et le consume, jusqu'à décider de se suicider.
Histoire résumée et très basique, je vous l'avais dit. Mais la particularité est qu'il est souvent très facile de s'identifier à Werther. À qui n'est-ce jamais arrivé de tomber amoureux d'une femme qui "est" déjà à un autre? Qui fait la fille sympa, qui est sympa, mais qui s'en contre-touche le poireau de vous? C'est arrivé à plein de monde. Et cette identification, et j'ai demandé confirmation à ma professeur d'allemand, a causé une vague de suicide, comme le suicide de Novalis ou de Byron, par exemple. C'est ce qu'on appelle "Effet werthérien"... drôle hein?
Enfin, bon.
Cette fois, je commenterai à mon tour, en citant quelques passages où je me reconnais ou que je trouve particulièrement intéressant. Déjà, il parle beaucoup de littérature, surtout de Homère (pour qui connaît l’Iliade ou l'Odyssée), ce que je respecte particulièrement.
Le style est parfois assez lourd, même en français (je n'ai pas trouvé de version bilingue allemand-français)... et tellement de passages peu intéressants pour moi. Mis à part qu'il a trouvé à Wahlheim un lieu de paradis, où il s'y sent chez soi, où tout est en parfaite harmonie, blablabla.
En fait, les passages les plus intéressants sont ceux parlant de la souffrance de Werther, soit, sa passion naissante, grandissante et rongeante pour Charlotte... Ah!
Je vais commencer par citer le premier passage où je me suis véritablement reconnu.
"(...) Il faudrait posséder le talent du plus grand poète pour rendre l'expression de ses gestes, l'harmonie de sa voix et le feu de ses regards. Non, aucun langage ne représenterait la tendresse qui animait ses yeux et son maintien; je ne ferais rien que de gauche et de lourd. Je fus particulièrement touché des craintes qu'il avait que je ne vinsse à concevoir des idées injustes sur ses rapports avec elle, ou à la soupçonner d'une conduite qui ne fût pas irréprochable."
Mise en contexte, présentation d'une femme très passionnée. Peur d'être injuste avec, de la décevoir. Comme moi avec Célia. Je n'ai jamais, sauf une fois sous le coup d'une grande colère, imaginé lui faire quelque mal que ce soit, ni mal la juger, me disant "Elle devait avoir ses raisons, je suppose... Ce n'est pas une mauvaise personne." Un peu le cas avec une autre, plus récente, aussi...
"Ce n'est que dans le plus profond de mon coeur que je goûte bien le plaisir que j'avais à l'entendre parler des attraits de cette femme qui, sans charmes de jeunesse, le séduisait et l'enchaînait irrésistiblement. De ma vie je n'ai vu désirs plus ardents accompagnés de tant de pureté; je puis même le dire, je n'avais jamais imaginé, rêvé cette pureté. Ne me gronde pas si je t'avoue qu'au souvenir de tant d'innocence et d'amour vrai, je me sens consumer, que l'image de cette tendresse me poursuit partout, et que, comme embrasé des mêmes feux, je languis, je me meurs."
Parfaitement "moi". Attiré par une certaine pureté. Attiré par l'inconnu qui semble si beau, mais si effrayant à la fois. Je n'avais pourtant jamais entendu parler en bien d'elle, et pourtant, je finis par m'éprendre. C'est drôle... Et au final, ces dernières années, la plupart de mes souffrances, si pitoyables furent-elles, étaient due à une fille comme ça. D'apparence pure, gentille, renfermée... mais qui ne m'aime pas et ne m'a jamais aimé. Comme Werther: consumé par mon amour pour elle. C'est bête!
"Je vais chercher à voir au plus tôt cette femme. Mais non, en y pensant bien, je ferai mieux de l'éviter. Il vaut mieux ne la voir que par les yeux de celui qui l'aime; peut-être aux miens ne paraîtrait-elle pas telle qu'elle est à présent devant moi; et pourquoi me gâter une si belle image?"
L'éternelle question. Est-elle vraiment comme je l'imaginais? Comme on me la disait? Et si j'étais déçu de la voir en vrai? L'illusion, le rêve ne vaut-elle pas une autre vie? Ou mieux que la vie?
Des fois, pour moins "souffrir", il vaut mieux rester dans son monde...
C'est ça qui m'attire dans le Romantisme. Rêver. Vivre une vie qui se situe entre l'idéal et la réalité.
Ici, dans cette oeuvre, on présente un rêve, non, un idéal à l'aspect réel. Cette histoire est réelle, et peut arriver à tout le monde! Parfois, il vaut mieux s'échapper de la réalité, s'imaginer une nouvelle vie, jouant sur les "et si...".
Et puis, tous ceux qui se disent "réalistes", "terre-à-terre"... Faites-moi rire!
Vous vous plaignez de ce que vous subissez ou non... Et vous osez dire que vous n'avez jamais imaginé une autre vie? Comment ce serait, si un seul évènement changeait tout?
Même le plus incorruptible "réaliste" rêvera toujours... Et paradoxalement, ce sont souvent les romantiques qui sont dépressifs ou finissent en suicide. C'est assez ironique, même en fuyant la réalité, leur état ne fait qu'empirer. Le romantisme, malheureusement, finit assez souvent mal... Bah! C'est la fatalité, tout ça...
Le romantisme est un idéalisme en quelque sorte, mais dans la réalité.
Pourquoi? La base du romantisme est la remise en question de soi, du genre humain... de ses faiblesses. Sa réconciliation avec Dame Nature (la nature étant un sujet courant dans ce genre). Sa révolte! Envers l'État, envers l'amour, envers le comportement des siens.
Quel rapport avec le romantisme actuel, où on est dit "romantique" dès qu'on dit "je t'aime" ou qu'on invite à diner? Allons... allons... La vie n'est pas rose, ni grise, ni noire. Elle est rouge. Faite d'amour, de passion, comme un feu sacré, une flamme divine qui nous anime. Le sang, la souffrance.
Au fond, j'y ai déjà réfléchi depuis des années. La passion est autant quelque chose pour quoi on se dévoue, mais aussi la souffrance (latinistes, à vous de vous souvenir. "Patior, pati, passus sum": supporter, avoir mal)... Passion funeste !?
Pour l'instant je suis à court de mots... euh ouais. Parfois il m'arrive d'avoir quelque chose à dire, mais pas comment. Ou vouloir dire un truc sur quelque chose, mais ne pas savoir. Triste destin. Enfin, à vous de vous exprimez, mes amis.
22 Novembre 2011, 18h56
Damien