Le meilleur tabac presse de tous les temps

Publié le 01/05/2019 à 17:41 par dextersplinter Tags : puzzle tabac presse porno bordel mp3

Lundi 29 avril 2019 : Le meilleur tabac presse de tous les temps

 

Salut cher lecteur. Cela fait longtemps que je n’avais pas pris le temps d’écrire car je n’avais certainement rien d’intéressant à te raconter. Pourtant, je sentais hier, en regardant l’OM se faire corriger une équipe quelconque pendant que ma douce compagne me lisait des extraits d’un livre de propagande sur la bible qu’elle avait trouver dans une bibliothèque de rue, qu’il allait se passer quelque chose d’extraordinaire le lendemain.

 

Je flânais alors nonchalamment vers le point relais indiqué par l’entreprise éco-responsable Amazon, pour aller récupérer mon nouveau lecteur MP3 cent pour cent biodégradable made in China. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant que le lieu avait l’air fermé. En témoignaient les vitres qui n’étaient plus lavées depuis un moment et le choix du papier cadeau couleur or pour étaler juste quelques puzzles en vitrine (cf. photo 1). En reculant de deux pas pour lire la devanture, je remarquais avec effroi que celle-ci correspondait bien au nom indiqué dans mon mail. Je décidais donc de pénétrer à l’intérieur du seul tabac presse mettant uniquement des puzzles dans sa vitrine.

 

Je compris tout de suite pourquoi cette vitrine semblait figée dans le temps. Un amoncellement de vieux cartons et magazines occupait tout l’espace sur la gauche du magasin empêchant totalement l’accès. C’est pour cela que ce tabac presse me semblait si sombre de l’extérieur. Sur la droite, un radiateur électrique et quelques cartons, certainement de sites marchands, attendaient sagement que les consommateurs sans le sou viennent les quémander. Parfois entassées, parfois ouverts, je commençais à douter que mon colis se trouve ici même si le livreur l’avait déposé.

 

Au bout de trois pas après la porte d’entrée je vins buter sur la seule partie du comptoir qui m’était accessible, les trois quarts étant bloqués par des cartons, afin d’attendre d’y être servi (cf. photo 2). Tournant la tête sur la droite je remarquai un choix de magazine assez inédit. Un rayon au niveau des pieds, un à un 1m du sol et un dernier à 1m40 environ. Gênant me direz-vous ? Et bien oui, un peu… car le dernier rang ne contenait que des revues à caractère pornographique. Pas que cela choque mon innocence et ma pureté légendaire ; mais je me demandais tout de même si un tiers de la clientèle achetait vraiment des revues coquines. C’est que ça doit être onéreux comme hebdomadaire ! Mieux vaut prendre le journal de mickey pour connaître les tensions géopolitiques de Donaldville. Le niveau d’en dessous contenait bien sûr les revues geeks (informatique, jeux videos), musicales et sportives dont plusieurs revues de tuning pour s’adapter à la clientèle certainement.

 

De l’autre coté du comptoir, je pouvais apercevoir des rayons qui avaient dû servir à une certaine époque à stocker des paquets de cigarettes. Le seul tabac que l’on pouvait maintenant trouver était celui inscrit sur la devanture.

 

Ma patience fût tout de même récompensée quand la tenancière ouvrit la porte en face de moi pour me demander la raison de ma venue. Ne dépassant pas le mètre quarante (Aha, ceci explique donc cela) mais dépassant certainement les trois quarts de siècle, son visage ridé n’inspirait pas la sympathie, en particulier quand elle me demanda ma carte d’identité. Elle fit alors un aller-retour pour ramener à ma grande surprise une pile de feuilles (environ 30-40) qui devaient certainement correspondre aux colis reçus. Pendant qu’Angela (appelons là comme ça, j’aime bien ce prénom) examinait avec minutie ses commandes, une autre cliente fit son apparition dans le magasin. Puis, vint le tour d’un livreur qui apportait un nouveau carton pour consolider l’édifice qui aurait donnait des frissons au Corbusier. La tension devint palpable car nous ne pouvions survivre tous les trois dans un espace aussi confiné. Et chaud ! Putain qu’est-ce qu’il faisait chaud. Le livreur décida de prendre les choses en main et me poussa pour aller récupérer la scannette de Mme Choubidoubidouwawa scrupuleusement bien rangé derrière son comptoir.

 

A ce moment, je me rendis compte que mes fesses ne toléraient plus la température tout simplement parce qu’elles étaient blotties contre le radiateur qui était en fait en fonctionnement. Comment-est-ce possible quand tu n’as que quatre mètres carrés sur les dix exploitable dans ton tabac presse, d’en sacrifier un avec un convecteur (cf. dessin de Van Gogh n°3) ? Un 29 avril ?

 

Le livreur n’en fut pas un seul instant perturbé et saisit la scannette afin de valider directement sa livraison pour laisser le carton avec ses nombreux congénères. Angela, quant à elle, alla vaillamment gravir la montagne de cartons pour aller quérir mon précieux en Graal en moins de secondes. Stupéfait par son mode d’organisation qui, bien qu’anarchique, semblait fonctionner, je signais le reçu sous son regard suspicieux et sorti tant bien que mal de son antre avec mon précieux MP3.

 

Certes, l’accueil n’était pas au rendez-vous mais j’ai tout de même envie de mettre 5 étoiles à Mme Choubidoubidouwawa parce qu’elle a égayé ma journée. Et parce que je me régale encore des commentaires laissés par des clients sur Google.

 

En voici quelques extraits (non corrigés) assez touchants :

 

 

Patrick Petard

3 avis

 

★★★★ il y a 3 mois

j'ai passé un meilleur moment lors de mon opération de l'urètre

 

Demeth Valknut

Local Guide 35 avis2 photos

 

★★★★ il y a 4 mois

!! N'ENVOYEZ PAS VOS COLIS LA BAS !! Je suis tout simplement sidéré, je n'ai jamais vu ça. Si vous arrivez à vous frayer un chemin jusqu'au comptoir, vous avez une vieille dame plus aigrie qu'un bocal de cornichons, qui ne réponds pas …

 

Justine Legris

1 avis

 

★★★★ il y a 8 mois

A FUIR ! Expérience Indescriptible... Pas un bonjour, incapable de trouver mon colis dans son bordel, je me suis fait insulter et crié dessus quand je lui ai proposé de l'aide pour le chercher. Si je n'avais pas parcouru la boutique des yeux (puisqu'elle m'a hurlé de ne pas toucher aux colis), je serai repartie sans. Femme odieuse et violente, je n'avais jamais vu ça de ma vie... ne mettez pas les pieds ici...

 

 

Rémy Bouvard

2 avis

 

★★★★ il y a 3 mois

Bonjour, faudrait changer la madame de l'accueil là, je crois qu'elle est en mauvaise état.

 

 

Aurelie Fraioli

2 avis

 

★★★★ il y a 8 mois

Accueil très désagréable et agressif..un méchant bonjour, j’ai été choqué par sa façon d’insulter sans cesse et sourtout sans raison ..j’ai jamais vu ça de ma vie. J’ai mis la journée à me remettre. A ÉVITER sans parler de l’état de mon colis, elle me l’a presque jeté en pleine face. Mon dieu, quelle horreur...

 

Baptiste Laury

1 avis

 

★★★★ il y a 8 mois

Une dame totalement irrespectueuse et détestable. Dommage que l'on ne puisse pas mettre un zéro.

 

Mathilde RIVAT

2 avis1 photo

 

★★★★ il y a 8 mois

Veille sorcière imbuvable. Elle m'a insulté et a perdu mon colis. A fuir

Antony Abrahami

2 avis

 

★★★★ il y a 8 mois

Accueil Horrible à fuir vieille dame qui vous insulte

 

Pierre ROBESS

Local Guide 59 avis

 

★★★★ il y a un an

Quelle vieille peau, je me demande s'il ne faudrait pas porter plainte contre cette personne absolument épouvantable, elle n'aime pas les humains mais c'est réciproque. A fuir, à éviter, à expertiser pour trouble important du comportement.

 

Petit Mélissa

4 avis

 

★★★★ il y a un an

Vieille folle odieuse ! N’allez jamais là bas ! C’etait La première et la dernière fois que j’y met les pieds.

Le meilleur tabac presse de tous les temps : photo 1

Publié le 01/05/2019 à 17:41 par dextersplinter
Le meilleur tabac presse de tous les temps : photo 1

Vitrine Swag

Le meilleur tabac presse de tous les temps : photo 2

Publié le 01/05/2019 à 17:40 par dextersplinter Tags : mode
Le meilleur tabac presse de tous les temps : photo 2

Mode de rangement assez personnel

Le meilleur tabac presse de tous les temps : photo 3

Publié le 01/05/2019 à 17:38 par dextersplinter
Le meilleur tabac presse de tous les temps : photo 3

Plan du tabac

Pas de nouvelles, nouvelles de merdes (2)

Dimanche 23 Octobre 2016 : La SNCF,  Société Nationale de Catastrophes Ferroviaires

 

Bonjour cher lecteur. Aujourd’hui je vais te parler d’un de ces biens heureux week-end qu’on aime tant raconter autour de la machine à café avec ses collègues le lundi matin. Tu sais, ce genre de week-end qui... Oh Wait? Encore une histoire sur la SNCF? Bordel, j'ai si peu d'imagination que je vais leur consacrer une deuxième nouvelle entière? Et bien oui. La seule originalité viendra du format. Je m'explique.

 

Contexte: Après m'être rendu sur Aix-en-Provence le week-end dernier pour l'anniversaire de mon frère, mon père m'a gentiment prévenu le lundi que nous fêterions celui de mon grand-père le dimanche suivant. Oh joie! Encore des points sur ma carte voyageur pour un nouveau Toulouse-Marseille. Le jour même, après un charmant repas au restaurant de Forcalquier, un pote me ramène à la gare où je monte dans mon train en direction de Toulouse. Ci-dessous mes échanges par SMS (corrigé mais avec les fautes de frappes) avec ce pote pendant la durée du Voyage vers le centre de la merde.

 

Marseille Saint Charles Toulouse Matabiau - Direct Intercités avec départ initialement prévu à 19h18

 

Dim 23 OCT 2016, 19:52

 

Moi : Tu veux une histoire drôle?

Seb : Raconte.

Moi : Je suis arrivé sept minutes avant le départ du train. Des connards faisaient la queue devant le seul magasin ouvert qui vendait des sandwichs. Du coup, je me suis dit : "je ne prends pas de risque et je file vers le train". Dommage ! Un agent de la SNCF s'est fait agressé. Les flics sont venus et le train vient de partir il y a 30 secondes... J 'ai la haine et j'ai faim.

Seb : Putain mon gars! Tu es maudit

Moi : Ah oui! Et bien sûr, ils n'ont jamais prévenu de quoi que ce soit. Sinon, peut-être qu'en quarante minutes, j'aurais pu essayé de m'acheter un sandwich.

Seb : Evidemment, c'est tellement compliqué de passer un message en gare.

 

Dim 23 OCT 2016, 19:59

 

Moi : Oh putain de Merde.

Moi:  Noooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooon!

Moi: Je vais pleurer

Moi : Tu veux mourir de rire?

Seb : Dis. Alerte à la bombe? Retour à Marseille?

Moi : On est parti depuis même pas dix minutes - petit détail, je suis en voiture 8 place 82 qui est la dernière voiture - et le contrôleur vient d'annoncer qu'exceptionnellement il n'y a ni sandwichs, ni salade à vendre. Juste des putains d'encas... En voiture 1.

Moi : et ce putain de fils de pure vient d'annoncer que suite à un problème technique, le mec de la bouffe ne se déplacera pas.

Moi: *pute pas pure dsl

Seb : Mdr! Je ne voyagerai JAMAIS avec toi!

Moi : Putain de bordel de merde!

Moi : Moi non plus, je ne voyagerai plus jamais avec moi.

Moi : Sur ce, je vais traverser huit wagons pour aller m'acheter des smarties que je vais payer dix boules.

Seb : Désolé... Mais je suis plié en deux!!!

 

Dim 23 OCT 2016, 20:08

 

Moi : Mais achevez-moi

Moi : Un quart d'heure qu'on est parti et on s'arrête déjà pour un problème technique?

Moi : Mais allez vous faire fourrer la bande d'enfilés de la SNCF!!!

Seb : (Image 1)

Moi : La seule chose qui marche, c'est cette putain d'application de la SNCF qui indique trois quarts d'heure de retard; ce qui fait qu'à cinq minutes près, je vais rater le dernier métro à Toulouse.

Moi : Même mon correcteur me fait chier. Il me corrige quand j'insulte la SNCF.

Seb : Fils de pure de correcteur!

Moi : Lol.

 

Dim 23 OCT 2016, 20:54

 

Moi : J'ai fait tomber ma bouteille d'eau

Moi : Elle a roulé sous le siège de la meuf à coté qui dort.

Moi : Je suis sûr que même Dieu qui me regarde se fout de ma gueule.

Seb : Ahaha. Y'a des chances oui. \o/

Moi : D'ailleurs, c'est peut-être lui qui fait que la lumière s'éteint de temps en temps de manière aléatoire ce qui m'empêche de lire mon bouquin.

Moi : C'est pas grave. Je pense le temps en effaçant les seize messages vocaux de mère qui n'a toujours pas compris qu'il fallait qu'elle raccroche avant le bip sinon elle me laisse un message à chaque fois...

 

Dim 23 OCT 2016, 21:09

 

Moi : Mais la meuf à coté vient de se réveiller. J'ai récupéré ma bouteille d'eau. Je considère donc que cette soirée n'est pas totalement un échec.

Seb : Tiens bon.

Seb : (Image 2)

 

Dim 23 OCT 2016, 21:15

 

Moi : J'ai voulu aller m'acheter à manger.

Moi : La première porte était cassée. J'ai tellement forcé pour essayer de l'ouvrir que j'ai abandonné.

Seb : Mais lol.

 

Dim 23 OCT 2016, 21:21

 

Moi : Ahaha.

Moi : Les toilettes dans l'autre sens, c'est-à-dire celles de mon wagon qui est le dernier, sont condamnées.

 

Dim 23 OCT 2016, 21:26

 

Moi : Bon, j'ai réussi à pisser. C'était chaud mais j'y suis arrivé.

Moi : Au moins, je suis arrivé à temps pour profiter d'une dispute de couple à coté de ma place.

Moi : Sérieusement ! Si y'en a un qui ouvre sa bouche demain au taf pour dire un truc du genre : " mince, il n'a pas fait beau ce week-end. Je n'ai pas pu allé me promener avec le chien." Je lui fais manger une à une toutes les touches de son clavier.

Moi : D'après la SNCF, il n'y a pas de sandwichs à cause d'un problème de logistique et d'un problème technique... Un problème technique? Ils se foutent carrément de ma gueule en plus. Style : "excusez-nous, suites aux fortes pluies qui ont endommagé certaines portions de rails, nous sommes dans l'incapacité d'avoir des sandwichs dans nos frigidaires.

Moi : Bon, je sais que tu ne lis plus mais je suis obligé d'écrire pour me calmer les nerfs.

 

Dim 23 OCT 2016, 22:08

 

Seb : Si si. Entre deux morts Battlefield.

Moi : Le mec à coté de moi a craqué. Il a voulu aller en voiture 1 s'acheter à bouffer. je lui ai donc demandé de me prendre un truc à grignoter.

Moi : Et bien, figure toi que la voiture 3 est vide et complètement dans le noir. Cela le faisait un peu flipper. Il n'arrivait pas à avancer sans se casser la gueule. Du coup il est revenu. Toujours rien à bouffer.

Seb : Epic Trip

 

Dim 23 OCT 2016, 22:23

 

Moi : Au point où on en est, la connasse qui écoute du Maître Gims tellement fort que je reconnais "Sapé comme jamais", ça ne compte même pas.

Moi : Je vais lui dire "qu'à défaut d'être polie, tu pourrais au moins avoir bon gout! Connaisse!

Moi : Connasse! Sacré farceur ce correcteur orthographique.

 

Dim 23 OCT 2016, 22:50

 

Moi : Bon, les contrôleurs passent pour les correspondances. Je vais leur dire qu'ils peuvent me réserver un taxi et me pincer les tétons. Autant me pincer les tétons quand on m'encule comme ça.

Seb : +1.

 

Moi : Parce que oui, je leur ai lâché 300 euros ce mois-ci, dont un aller-retour pour deux que je n'ai pas pu annuler. Tu m'étonnes qu'avec des cons comme moi, ils pourront tous partir à la retraite à 52 ans.

Pas de nouvelles, nouvelles de merdes : photo 2

Publié le 14/11/2016 à 11:23 par dextersplinter
Pas de nouvelles, nouvelles de merdes : photo 2

Fils de pure de correcteur

Pas de nouvelles, nouvelles de merdes : photo 1

Publié le 14/11/2016 à 11:19 par dextersplinter
Pas de nouvelles, nouvelles de merdes : photo 1

Tiens Bon

Pas de nouvelles, nouvelles de merdes (1)

Publié le 27/09/2015 à 17:22 par dextersplinter Tags : roman infos merci moi monde bonne chez amis société travail bonjour heureux chat fleur google voiture

Lundi 24 août 2015 : la SNCF, une entreprise qui a le vent en poupe

 

Bonjour cher lecteur, aujourd’hui je vais te parler d’un de ces biens heureux week-end qu’on aime tant raconter autour de la machine à café avec ses collègues le lundi matin. Tu sais, ce genre de week-end qui commence bien d’emblée c’est-à-dire quand ton train arrive à l’heure en gare de Marseille. Ce genre de week-end où un Paris-Marseille prend feu à hauteur de Lyon et que tes amis situés dans le train suivant arrivent en gare de Marseille Saint-Charles à une heure et demie du matin le samedi avec plus de quatre heures de retard.

 

Bref, ne nous attardons pas sur le contenu de ce week-end sous les sunlights des kalachs marseillaises mais plutôt à la fin de celui-ci : le retour le plus laborieux de tous les temps à Toulouse.

 

Arrivé à 18h30 en gare le dimanche pour un train au départ prévu à 18h53,  je remarque avec effroi que celui-ci est annulé à cause des intempéries survenues à Montpellier. Le temps de demander un renseignement à un agent de la SNCF, qui m’annonce très gentiment que je l’ai bien profond dans le trouducul, je regarde les covoiturages au départ de Marseille qui ont tous été pris d’assaut par les voyageurs ayant vu leur train supprimé. Un agent m’indique alors que je peux faire la queue à la boutique SNCF pour changer mon billet ou venir prendre n’importe quel train demain matin même si une place assise ne me sera pas attribuée. 4h30 de trajet en train debout, cela fait tout de même mal à l’arrière-train (attention jeu de mots très puissant).

 

Je décide alors dans un élan de courage et de détermination de me diriger vers la boutique SNCF en vain… en putain de vain ! Voilà bien une demi-heure que je poireaute dans cette file qui n’avance pas et pour cause : seuls quatre hôtesses sont perdues derrière les caisses pour faire face à tous les voyageurs assoiffés de remboursements. Remarquant que je vais me faire sucrer les dernières places, je me rends à une borne pour payer gaiement un deuxième billet pour Toulouse au double de celui que je possède : approximativement cinquante euros. Ӧ joie ! Ӧ tristesse ! Ӧ que j’ai mal à mes pauvres fesses !

 

Les trains de 6h20 et 7h30 étant déjà remplis, je me replie sur celui de 7h50 car je commence à croire que je ne pourrai jamais rentrer chez moi. Je reviens donc le lendemain matin de très bonne humeur : comme un lundi levé à 6h30 avec environ 6h de transport pour atteindre mon lieu de travail.

 

La tension est à son comble dès mon arrivée en gare. Je commence à paniquer en voyant qu’un train est annulé. Je panique et commence à transpirer avant de remarquer que celui-ci part certes à 7h50 mais se rend à Miramas (ne cherche pas sur Google où se trouve Miramas cher lecteur, tout le monde s’en balance). Ouf ! Fausse alerte.

 

Fausse alerte certes, mais le quai n’est toujours pas annoncé alors qu’il est 7h45.

 

Une douce voie nous indique à 7h49 que notre train se tient prêt au quai K. Le quai K… Sérieusement ? Le dernier putain de quai de la putain de gare à une putain de minute du départ alors que je me trouve comme tout le monde devant le panneau d’affichage à coté de la voie A. Je sens que la matinée va être longue.

 

 

Arrivé sur le quai, je constate non pas sans joie, que ma place se situe en voiture 17, que la voiture devant moi est la numéro une, et que le train comporte bien 17 voitures.

 

Je monte alors dans le train et commence déjà à bouillonner avec l’annonce d’un quart d’heure de retard alors que des gens continue d’affluer.

 

 

« SNCF, la ponctualité dans ton cul »

 

A peine parti, le train s’arrête alors au beau milieu de la campagne sans aucune justification. Attention cher lecteur, nous rentrons dans le royaume des répliques cultes des agents de la société ferroviaire :

 

1.     « Cher voyageurs, nous avons de plus amples informations à vous communiquer. Nous allons jusqu’à Tarascon pour un retard que nous ne connaissons pas. »

 

   Merci la SNCF pour ces infos croustillantes, Tarascon étant approximativement à dix minutes de l’endroit ou nous sommes arrêtés. J’adore les déclarations SNCF du type : « nous vous informons que nous n’avons pas d’infos pour le moment. Mais ne vous inquiétez pas. Dès que nous aurons d’autres manques d’information, vous serez au courant » 

 

« SNCF, la ponctualité dans ton cul, l’information dans tes dents »

 

2.     « Nous informons à notre aimable clientèle qu’il reste des places assises en voiture 16 et 17 (fichtre c’est chez moi). Pourriez-vous vous déplacer avec amabilité vers l’avant du train ».

 

L’aimable clientèle est prier de se déplacer avec amabilité vers l’avant du train ! C’est plus des pincettes à ce niveau, c’est la peur (justifiée) de se faire agresser par des clients devenant complètement fou parce qu’aucune loi de la logique n’atteint ces putains de cheminots de mes couilles.

 

« SNCF, les emmerdes en plus, le confort en moins »

 

 D’ailleurs les gens sont cons, notamment celui qui se fait tranquillement un pétard dans les toilettes d’à coté. Putain ça pue jusqu’ici ! Il manque plus que je me ramène au boulot avec 5h de retard et sentant la weed.

 

3.     « Nous informons les voyageurs que fumer à bord du train est interdit et passible d’une amende de 180 euros. Franchement, ça sent dans tout le train. Je vous conseille de préparer votre gomme à mâcher car si je vous trouve ça va mal aller ».

 

Bon, la clientèle n’est plus tout à fait aimable à ce que je remarque. Mais bon, la question qui me vient plutôt à l’esprit est  « qu’est-ce que la gomme à mâcher » ? Mon ami Wiki m’indique que c’est juste la dénomination française de chewing-gum. Bref, un mot à faire juter les académiciens  tout comme bon nombre de termes francisés de manière barbare et usités seulement par les personnes qui les ont inventés. « J’en ai marre de recevoir tous ces arrosages (spam) dans ma boite courriel (mail). Après, toutes les fenêtres intruses (pop-up) font boguer (bug) ma cybercaméra (webcam), je ne parviens même plus à envoyer des frimousses (smileys) quand je dialogue en ligne (chat) avec mes amis. Mot-dièse (hashtag) pas content. »

 

4.     « Nous vous informons que nous entrons dans une zone de turbulences et que le train repartira d’un instant à l’autre »

 

D’accord, maintenant la SNCF adapte les termes de l’aviation au domaine ferroviaire pour rendre leur travail plus valeureux. A cela s’ajoute le fameux « il est interdit de sortir du train et d’ouvrir les portes », des fois que tu arrives à sortir du train sans ouvrir les portes.

 

Enfin bon, le train est censé arriver avec seulement une heure de retard ce qui me permettrait d’arriver comme une fleur au boulot à 14h30. Cependant, ma collègue de travail m’appelle à onze heure pour m’annoncer que notre client viendra à quatorze heures cet après-midi alors que celui-ci était censé être en Allemagne. Il est donc temps d’arrêter d’écrire des conneries sur la SNCF et de préparer ma réunion dans la joie et la bonne humeur. Bonne humeur qui atteindra son point de non-retour lorqu’un agent SNCF en gare Matabiau m’annoncera qu’il est impossible de rembourser la différence entre mes deux billets et qu’il peut seulement me reprendre celui de dimanche à 24 euros…

 

« SNCF, la ponctualité dans ton cul, l’information dans tes dents, les remboursements pour ta pomme. »

 

 

 

Mémoire d'un étudiant Erasmus : photo 20

Publié le 27/09/2015 à 16:50 par dextersplinter
Mémoire d'un étudiant Erasmus : photo 20

Un slogan innovant pour Sumo la boisson des GROS.

Mémoire d'un étudiant Erasmus : photo 19

Publié le 27/09/2015 à 16:45 par dextersplinter Tags : bleu rouge fond
Mémoire d'un étudiant Erasmus : photo 19

Un taureau rouge sur fond bleu, un concept assez originale