JO Paris 2024 : "C'est grandiose", une entreprise savoyarde au cœur des épreuves d'escalade

"Allez Paul, accroche-toi." Devant la télévision ou sur leur ordinateur, les employés d'EP Climbing observent avec attention les gestes de l'athlète savoyard, Paul Jenft, le grimpeur chambérien de 21 ans. Eux connaissent la paroi par cœur : c'est ici, dans leurs bureaux de Sainte-Hélène-du-Lac, au sud de Chambéry, qu'elle a été conçue.

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"On était déjà très contents du travail, raconte Corentin Lami, chef de projet. Mais quand on a vu le public entrer, les athlètes commencer à grimper sur le mur, c'était grandiose, c'est une grande fierté." La société avait déjà contribué aux Jeux Olympiques de Tokyo, en 2021. Cette année, il fallait s'adapter aux demandes du Comité national olympique français et relever de nouveaux défis techniques pour le mur de l'épreuve de difficulté.

Sur son ordinateur, Véronique Mackrous montre une maquette numérique de la structure. "On a créé cette forme un petit peu atypique pour un mur d'escalade, explique-t-elle, avec une base étroite et un sommet plus large, pour donner cette forme de flamme."

"Ce sont des murs qui plaisent"

"C'est très agréable de voir la réaction des personnes qui arrivent sur le site et découvrent le mur. Il y a vraiment un effet waouh sur le public et les sportifs", ajoute Corentin Lami.

Sur scène, une autre paroi plus basse et plus large, "Le Titan", est utilisée pour les épreuves de "bloc". Elle était déjà commercialisée par EP Climbing avant les Jeux Olympiques. "Il peut être grimpé par tous et les gens du milieu sont assez contents de le voir ainsi exposé", sourit la responsable du bureau d'étude.

Créée en 1985, EP Climbing profite pour la deuxième fois de la vitrine offerte par les JO. Aussi présentes aux États-Unis, les équipes espèrent être à nouveau mises à contribution pour les Jeux de Los Angeles en 2028.