Le fabricant des navettes sans conducteur EasyMile en redressement judiciaire

Le fabricant de la navette autonome de l'Oncopole de Toulouse est en redressement judiciaire. EasyMile, indique "être affectée par les conditions de financement auxquelles, comme beaucoup de start-ups, elle doit s'adapter." Elle précise "qu'un plan de continuation est en cours d'élaboration."

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Une navette autonome sans conducteur ni accompagnateur

Créé en 2014, la société fabrique des navettes sans conducteur ni accompagnateur servant au transport public des personnes, au remorquage de bagages dans les aéroports et à la manutention dans les usines.

La société toulousaine dit vouloir se tourner vers ses activités de logistique et assure que ses "clients industriels et aéroportuaires ont des objectifs d'automatisation très concrets."

La société explique que dans le secteur de l'industrie, elle équipe aujourd'hui une usine du groupe BMW en Allemagne, une usine de Daimler également en Allemagne, et qu'elle a aussi pour client Bosch, en Roumanie, et John Deere aux États-Unis.

Du côté des aéroports, ses véhicules sont utilisés à Singapour, à Narita au Japon, et à l'aéroport de Greenville-Spartanburg aux États-Unis.

L'expérimentation de la navette autonome de l'Oncopole a pris fin 2023. Elle avait débutée en mars 2021, elle aura duré un peu moins de 3 ans. En Haute-Garonne, EasyMile avait également testé une navette autonome à Pibrac en 2017.

En 2022 EasyMile avait déclaré une perte de 27 millions d'euros.