Val-Cenis : une série d'avalanches endommage le télésiège de l'Arcelle

À Val-Cenis (Savoie), le domaine skiable ferme ce vendredi soir, mais les responsables de la station de Maurienne ne vont pas chômer pendant l'intersaison. Ce lundi, non pas une, mais cinq avalanches se sont déclenchées dans le secteur de l'Arcelle et ont endommagé la gare d'arrivée du télésiège six places du même nom. Heureusement, la piste et le télésiège étaient fermés à ce moment-là.

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Un phénomène "exceptionnel"

A cause de fortes chutes de neige, d'un retour d'Est puis de fortes températures, la neige s'est alourdie. Les pisteurs de Val-Cenis avaient identifié le secteur comme étant à risque et s'apprêtaient d'ailleurs à déclencher des coulées. Ils n'en n'ont pas eu le temps : un torrent de neige a dévalé la pente vers 17 heures et s'est écrasé sur la gare d'arrivée. "Les images sont très impressionnantes, mais les dégâts, bien heureusement, sont moindres", explique Yves Dimier, le directeur du domaine skiable. "C'est plutôt la carrosserie qui a été fortement froissée, certes, mais ce n'est que de la carrosserie. Ça va coûter quelques dizaines de milliers d'euros, peut-être quelques centaines de milliers d'euros. Mais la structure n'a pas été endommagée, donc ça ne devrait pas aller chercher très loin quand même. On a huit mois pour réparer et huit mois pour prendre des mesures pour renforcer les protections qui existent déjà au cas où un phénomène aussi exceptionnel se reproduirait."

Un renforcement des dispositifs anti-avalanche

Dans ce secteur de l'Arcelle, les dispositifs de prévention d'avalanches sont nombreux, avec notamment des pyramides pour casser les coulées et une digue pour les freiner. "Mais la première avalanche a rempli toute cette digue et ces pyramides", poursuit Yves Dimier. "Donc les autres coulées sont passées par-dessus comme sur un toboggan, ce qui a fait que c'est arrivé un peu plus loin que ce qui était imaginé. On a mandaté un bureau d'étude spécialisé dans ce genre de problématiques. Ils vont étudier le phénomène et on va mettre en place un renforcement de nos systèmes de prévention."