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Une opération préventive du cancer du sein laisse des cicatrices moins visibles à Montpellier

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Deux femmes prédisposées à avoir un cancer du sein ont subi une ablation de la poitrine à l'hôpital Arnaud-de-Villeneuve à Montpellier. Leurs cicatrices sont sous les aisselles et non pas sous les seins grâce à une opération moins invasive. Témoignage de l'une des deux patientes.

Une opération en prévention du cancer du sein qui laisse des cicatrices moins visible est proposée à Montpellier. / IMAGE D'ILLUSTRATION
Une opération en prévention du cancer du sein qui laisse des cicatrices moins visible est proposée à Montpellier. / IMAGE D'ILLUSTRATION © Maxppp - Franck FERNANDES

Chaque année en France, 1.000 femmes apprennent qu'elle ont un risque génétique très élevé de développer un cancer du sein ou des ovaires**.** Elles sont 21.000 femmes en tout à avoir été diagnostiquées. Elles se retrouvent alors face à un choix difficile : un suivi régulier à vie ou une chirurgie préventive. C'est à dire : se faire enlever les ovaires et les seins. Ces opérations laissent des traces : des cicatrices sur l'abdomen et sous les seins.

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L'hôpital Arnaud de Villeneuve à Montpellier propose une approche moins invasive. Les incisions se font dans le vagin et sous les aisselles. Les cicatrices sont donc moins visibles. Une opération qui existait déjà avant mais avec assistance robotique. Réussir à le faire sans coutera moins cher aux hôpitaux quand la technique sera développée.

"Entre 85 % de chance d'avoir un cancer et une solution pour l'éviter. On y réfléchit très sérieusement." - Caroline

L'étude est en cours à Montpellier et quinze femmes se feront opérer avec cette technique moins invasive. C'est déjà le cas de deux Héraultaises qui ont subi l'ablation des seins suivie d'une reconstruction mammaire.

Comme Caroline, qui habite à Frontignan. Elle a appris à 47 ans qu'elle avait 85% de chance de développer un cancer du sein et 80 % un cancer des ovaires. Elle est déjà maman de deux enfants et accepte donc de suite de se faire retirer les ovaires.

Par contre, c'est plus difficile d'accepter l'opération de la poitrine. "Dans ma tête, je n'étais pas du tout prête à faire cette opération." Surtout que la poitrine, ça touche à l'intime. "Le terme de mastectomie fait peur. Et puis, à 47 ans, on a aussi une vie amoureuse. On a envie de plaire à son homme. On a besoin de se sentir femme, tout simplement." Mais finalement, le risque est trop grand et elle accepte l'opération.

Une opération moins invasive

Une opération moins invasive menée par le Docteur Gauthier Rathat et son équipe. Il est responsable de l'équipe de chirurgie gynécologique et mammaire à l'hôpital Arnaud-de-Villeneuve. "Avec l'innovation qu'on a mis au point, on décale cette cicatrice sur le côté du thorax caché par le bras, et donc il n'y a plus de cicatrice visible. Avec un résultat esthétique qui me semble être supérieur aux techniques qu'on utilisait avant. Et donc peut-être que ça peut amener d'autres patientes à passer le cap de cette chirurgie préventive et de se protéger contre un risque plus élevé de cancer que celui de la population générale."

Elle partage son parcours sur sa page instagram "mongenemutantbrca2"

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