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Sangliers en Dordogne : des tirs de nuits autorisés dans cette commune pour lutter contre les dégâts

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Deux lieutenants de louveterie sont autorisés par la préfecture de la Dordogne a réalisé des tirs de nuit à Saint-André-d'Allas pour lutter contre la prolifération des sangliers dans la commune. Les hardes ravagent les jardins et les parcelles des agriculteurs.

Les sangliers ravagent les parcelles d'agriculteurs (illustration).
Les sangliers ravagent les parcelles d'agriculteurs (illustration). © Radio France - Céline Autin

Vous allez peut-être entendre des coups de feu pendant les nuits prochaines dans le secteur de Saint-André-d'Allas (Dordogne). La préfecture de la Dordogne autorise des tirs de nuit pour lutter contre la prolifération des sangliers. Entre le 4 et le 17 juillet prochain, les lieutenants de louveterie peuvent tirer sur les hardes de sangliers durant la nuit si les conditions le permettent.

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Deux battues administratives déjà organisées

Ces tirs de nuits font suite aux deux battues administratives autorisées, elles aussi, par la préfecture, mais qui n'ont pas donné de résultats satisfaisants, explique le maire, Patrick Salinié. Il n'y a pas eu assez de prélèvements de sangliers.

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Les sangliers ravagent les jardins et les champs des agriculteurs comme celui de Roselyne et de son mari. Le couple d'agriculteurs à la retraite a arrêté de cultiver du maïs l'an dernier à cause des dégâts sur les parcelles. Cette année et depuis quelques jours, les sangliers traversent les parcelles de céréales en laissant des trous béants.

Roseline estime avoir déjà perdu un tiers de sa récolte de blé à cause des dégâts des sangliers.
Roseline estime avoir déjà perdu un tiers de sa récolte de blé à cause des dégâts des sangliers. © Radio France - Gabin Grulet

Un tiers de la récolte perdu

"On n'est pas content, on ne fait plus notre travail avec goût", regrette Roselyne qui estime la perte à un tiers de la récolte de blé. Le soir, quand elle sort va au poulailler, elle voit régulièrement des sangliers près de ses champs et se sent impuissante. Même les clôtures électriques ne fonctionnent pas : les marcassins passent en dessous, les mères foncent tête baissée.

L'agricultrice retraitée pointe le réchauffement climatique : "il y a davantage de glands dans les bois, davantage de châtaignes. Donc les sangliers font plus de portées par an". Son dernier espoir, ce sont les battues administratives et les tirs de nuit.

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