Procès des viols de Mazan : une centaine de personnes se rassemble à Saint-Étienne en soutien à Gisèle Pélicot

"Gisèle Pélicot fait preuve d'un courage exemplaire" commence Valérie, co-présidente de l'association SOS Violences conjugales 42, au micro. Comme la centaine de personnes rassemblée ce samedi 14 septembre place Jean-Jaurès, la militante féministe salue la force de cette femme. La septuagénaire a voulu que le procès des 51 hommes accusés de l'avoir violée soit public "pour que la honte change de camp".**** Un procès "historique" pour les militantes féministes présentes, qui espèrent qu'il permettra une prise de conscience collective sur les violences sexistes et sexuelles.

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Malgré le nombre exceptionnel d'accusés, c'est "un procès d'une banalité effarante" quand Laure Richard, la présidente d'Osez le féminisme 42, regarde le banc des mis en cause. Un plombier, un infirmier, un journaliste, un pompier, tous recrutés par l'ancien mari de Gisèle Pélicot. "C'est le procès de la certitude de l'impunité, ces hommes ont agit avec la certitude que jamais ils ne répondraient de leurs actes" conclut la militante.

"Des hommes ordinaires" renchérit Isabelle, qui appelle à une prise de conscience, que les auteurs peuvent être des gens connus de la victime : dans 90% des cas, la victime connait son agresseur. "Il n'y a pas de profil type, pas de monstre" acquiesce Caracole, militant de gauche. Il entend les messages adressés aux hommes dans les primes de parole. "On écoute, on serre les dents et on va faire mieux."

Si vous êtes victime de violences sexistes et sexuelles, vous pouvez appeler le 3919. Une plateforme numérique existe aussi. *
En cas de danger imminent, appelez le 17.*