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Jobs d'été : Yassine, 25 ans, est éboueur saisonnier près de Toulouse

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Yassine, 25 ans, n'a pas choisi un job d'été des plus classiques : il est agent de collecte pour Toulouse Métropole. Il effectue des tournées de ramassage le matin, posté à l'arrière d'un camion poubelle.

Yassine Tiglite est supervisé par son formateur, Jean-Luc Sicard
Yassine Tiglite est supervisé par son formateur, Jean-Luc Sicard © Radio France - Flora Midy

Et vous, quel était le job d'été de votre jeunesse? Il y a les petits boulots classiques, dans la restauration notamment. Yassine, 25 ans, a lui fait un choix plus atypique. Cet été, il est agent de collecte pour Toulouse Métropole. Ce poste d'éboueur, à Colomiers, lui permet de déconstruire certains préjugés qu'il pouvait avoir sur la profession.

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A l'arrière du camion poubelle, gilet jaune sur le dos, le jeune homme est très à l'aise. Il a commencé sa formation en juillet, avant sa prise de poste le 1er août. Yassine vient de finir ses études : "Je viens de terminer un master ingénieur d'affaire en alternance. Donc là, le but c'est de travailler en tant que saisonnier. Et ensuite, pourquoi pas s'il y a une opportunité pour un poste de cadre ou autre... Tout dépend de ce que j'aurai sous la main. Ça peut être un bon tremplin pour ma carrière".

Un job d'été déniché sur internet : "J'avais regardé directement sur le site internet de Toulouse Métropole, sur les recrutement saisonniers. Et j'ai vu que c'était une réelle opportunité de découvrir le métier d'éboueur et aussi me faire un peu d'argent après mes études" raconte le jeune homme.

"Il n'y a pas de sous métier"

Le travail n'est pas banal pour un job d'été, mais Yassine, besogneux se dit très épanoui : "Il n'y a pas de sous métier. C'est un métier comme un autre, il faut le prendre comme il se doit. Donc on se dit voilà les éboueurs, ils font mal leur boulot, ils ramassent pas, etc. Mais c'est vrai que c'est un métier très épuisant et très dangereux, donc il faut faire très attention. J'ai découvert tout cela".

Son formateur, Jean-Luc Sicard, qui est aussi coordinateur santé sécurité des cinq dépôts toulousains, confirme que le métier n'a rien de banal : "Quand ils arrivent, je leur dis : vous allez voir ! Vous n'allez plus jamais voir les éboueurs pareil. Les gamins vont quand même ramasser entre 600 et 900 bacs par matin. C'est pas rien".

Le formateur a d'ailleurs lui-même commencé en tant que saisonnier : "J'avais 16 ans quand j'ai commencé en saisonnier aussi, derrière le camion. Maintenant, c'est une belle découverte de les prendre avec moi".

Yassine restera en poste jusqu'à la fin du mois de septembre.

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