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"Fermer ? Ni en Haut, ni en Bas !" : Auxelles-Haut et Auxelles-Bas marchent contre la fermeture d'une école

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Près de 150 personnes, enfants, parents et villageois d'Auxelles-Haut et d'Auxelles-Bas se sont mobilisés vendredi après-midi contre la fermeture d'une de leur deux écoles. Conséquence directe de la suppression d'un poste d'instituteur prévu dans la nouvelle carte scolaire dans cette zone.

Près de 150 personnes, enfants, parents, villageois, et deux ânes, ont manifesté à Auxelles-Haut et Auxelles-Bas.
Près de 150 personnes, enfants, parents, villageois, et deux ânes, ont manifesté à Auxelles-Haut et Auxelles-Bas. © Radio France - Marek Khetah

"Fermer ? Ni en Haut, ni en Bas". C'est entre autres, ce qu'ont clamé près de 150 personnes, enfants, parents et villageois d'Auxelles-Haut et d'Auxelles-Bas lors d'une manifestation après l'école, ce vendredi 9 février après-midi. Ils se sont mobilisés contre la fermeture d'une de leur deux écoles, liée à la potentielle suppression d'un poste d'institutrice avec la nouvelle carte scolaire. Ils ont organisé deux marches au départ des deux établissements des deux communes, avant de converger et redescendre à Auxelles-Bas pour un goûter.

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Petits, anciens et animaux ont participé

C'est comme si la mobilisation, c'était dans l'ADN des habitants d'Auxelles-Haut et d'Auxelles-Bas. Des plus petits, aux plus anciens, en passant par les animaux. Juliette, une ânesse de 20 ans est à l'avant de la marche vers Auxelles-Haut. Tout un symbole pour Justine, agricultrice d'Auxelles-Bas : "si on ne veut pas que nos enfants deviennent aussi bêtes qu'un âne, il ne faut pas fermer nos écoles. Mettre 30 petits bouts de choux de niveaux différents dans une même classe, ça va être compliqué avec une seule institutrice. Nos petites classes c'est ce qui fait notre force et donne la possibilité à chaque enfant d'avoir leur moment avec leur professeur", explique-t-elle.

Juliette une ânesse de 20 ans, un symbole pour dire que sans école, les enfants sont des ânes.
Juliette une ânesse de 20 ans, un symbole pour dire que sans école, les enfants sont des ânes. © Radio France - Marek Khetah

Ici, si un poste d'enseignante venait à disparaître cela reviendrait à regrouper la trentaine d'écolier d'Auxelles-Haut et d'Auxelles-Bas en une seule et même classe, avec six niveaux différents, de la grande section jusqu'au CM2. Autre scenario redouté : qu'une partie des enfants doive aller dans des écoles plus grandes, et plus loin. Une situation inacceptable pour les parents que nous avons rencontrés, pour qui les enfants contribuent à la vie dans les deux villages. Les élus attendent la venue d'un inspecteur académique dans les prochains jours.

Un poste d'institutrice risque de disparaître et provoquer la fermeture d'une des deux écoles.
Un poste d'institutrice risque de disparaître et provoquer la fermeture d'une des deux écoles. © Radio France - Marek Khetah

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