Une Périgourdine de 81 ans arrêtée après avoir frappé un gendarme de deux mètres

Malgré l'âge de la mise en cause, l'incident semble avoir été violent. Cette femme de 81 ans et son mari ont été victimes d'un accident de la route à La Croix-Blanche (Lot-et-Garonne) comme le révèle le journal Sud-Ouest, ce samedi midi. Leur voiture a percuté le véhicule qui les précédait. L'accident est matériel, personne n'est blessé. Deux gendarmes arrivent sur place pour mettre en sécurité les occupants des trois voitures concernées par ce carambolage.

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"Vous ne servez à rien !"

Dès l'arrivée des militaires, le couple de Périgourdins originaire de Saint-Capraise-de-Lalinde s'adresse à eux pour qu'ils rédigent un constat mentionnant le fait qu'ils ne sont pas responsables de cet accident. Les deux gendarmes expliquent qu'ils n'ont pas leur mot à dire dans le cadre d'un constat lors d'un accident matériel. La retraitée s'agace très vite et insulte le gendarme et sa collègue : "Vous ne servez à rien ! " lance-t-elle ! Le mari n'est pas plus agréable et insulte, lui aussi, les gendarmes.

Des coups dans la poitrine à en perdre l'équilibre

Énervée et "pas maitrisable" selon le parquet d'Agen, la Périgourdine traverse à plusieurs reprises la route pourtant passante où vient de se dérouler l'accident. Le gendarme se met en travers du chemin de la vieille dame. C'est à ce moment qu'elle se met à frapper le militaire, bien plus grand qu'elle, en pleine poitrine. Des coups si forts qu'il perd l'équilibre et manque de tomber. La collègue du gendarme lot-et-garonnais s'interpose et essuie également des coups.

Les retraités placé en garde à vue

Pour un simple accident matériel, les gendarmes sont obligés d'appeler du renfort. À 12h15, le couple est placé en garde à vue. Même une fois dans la cellule de la gendarmerie, l'octogénaire ne décolère pas et continue d'insulter les militaires. Ce samedi soir, le gendarme frappé était à l'hôpital pour une évaluation de ses blessures et de l'état de choc dans lequel il était. Le couple sera jugé en avril 2024. S'ils sont condamnés, ce sera la première mention à leurs casiers judiciaires.