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Trois Eurois condamnés à de la prison avec sursis pour avoir tourné des vidéos zoophiles

Un couple a été condamné à 18 mois de prison avec sursis, une troisième personne à 15 mois, ce jeudi après-midi, au tribunal judiciaire d'Evreux. Les trois mis en cause étaient poursuivis pour avoir tourné des vidéos zoophiles avec la chienne du couple.

Les faits se sont déroulés du 1er décembre 2018 au 14 juin 2019 à Cintray, dans l'Eure.
Les faits se sont déroulés du 1er décembre 2018 au 14 juin 2019 à Cintray, dans l'Eure. © Radio France - Laurent Philippot

Une sordide affaire jugée ce jeudi après-midi au tribunal d'Evreux. Un homme de 32 ans, son épouse de 29 ans et l'amant de cette dernière, âgé pour sa part de 50 ans, sont poursuivis pour avoir tourné plusieurs dizaines de vidéos zoophiles. Les faits se sont déroulés du 1er décembre 2018 au 14 juin 2019 à Cintray, dans le sud du département. Le tribunal a condamné le couple à 18 mois de prison avec sursis probatoire de deux ans. L'amant, lui, écope de 15 mois de prison avec sursis. Tous ont également l'interdiction définitive de posséder un animal. Le tribunal a également ordonné un suivi psychologique pour la femme et l'amant, même si le couple suit déjà une thérapie ont indiqué leurs avocates respectives.

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Tout commence le 14 juin 2019, quand le couple vient déposer plainte à la gendarme de Verneuil-d'Avre-et-d'Iton. Ils disent être victimes de menaces de mort, proférées par le troisième prévenu. En examinant les téléphones portables du couple, les enquêteurs découvrent 20 vidéos zoophiles. En réalité, trois scènes découpées en 20 morceaux pour pouvoir les envoyer plus facilement. Dans ces films, on voit le mari avoir des pratiques sexuelles violentes avec la chienne du couple, Mya, une Dogue des Canaries âgée de 3 ans. Selon l'association de défense des animaux Stéphane Lamart, qui s'est portée partie civile ainsi que deux autres dans cette affaire, la femme dirigeait son mari dans ces vidéos, avant de les envoyer à son amant "à sa demande car cela l'excitait". L'association, ainsi que la SPA, ont obtenu 8.000 euros de dommages et intérêts.

Photo de Mya au refuge des Orphelins.
Photo de Mya au refuge des Orphelins. - Association Stéphane Lamart.

A la barre, cette dernière affirme qu'elle faisait les vidéos sous la pression de son amant qui menaçait de tuer son mari et de la frapper devant ses enfants. Le mari, qui explique ne pas avoir été au courant de la relation adultérine, se prêtait au jeu pour faire plaisir à sa femme car leur couple battait de l'aile. Face aux magistrats, la femme dit avoir honte et avoir du mal à se regarder dans la glace. Tous deux reconnaissent toutefois les faits. A la différence de l'amant, présenté par le couple comme l'instigateur de ces tournages, mais qui ne reconnaît pas grand chose, à part avoir reçu les vidéos. 

Le couple, parent de trois enfants désormais placés, était sous contrôle judiciaire jusqu'en mars 2022 avec interdiction de se voir. Ils ont repris la vie commune. Les enfants, eux, restent placés et ne voient leurs parents que trois week-ends par mois et la moitié des vacances. Quant à Mya, dont le tribunal a prononcé la confiscation, elle va désormais pouvoir être adoptée.

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