Privas : un an de prison avec sursis pour un homme qui accumulait les images pédopornographiques

Le prévenu, un habitant de Saint-Just-d'Ardèche avait donné son ordinateur à réparer. C'est le réparateur qui a découvert ces photos pédopornographiques et qui a contacté les gendarmes.

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"Je ne savais pas qu'elles étaient mineures" explique le prévenu à la barre

L'homme explique qu'il a reçu des messages via les réseaux sociaux. "J'ai reçu un bonjour, j'ai répondu bonjour, je ne savais qu'elles étaient mineures." Le président le reprend : "Mais quand vous voyez les photos, vous voyez bien qu'il s'agit de jeunes filles mineures, vous voyez bien qu'elles n'ont pas 25 ans". L'homme répond qu'il est amateur de pornographie, mais de pornographie adulte. "Et je tombe sur des images... La curiosité m'a poussé". Le président fait remarquer que, pour de la curiosité, il y a quand même beaucoup de photos.

"Les interdits sexuels ne sont pas intégrés" écrit le psychiatre

Le prévenu a été vu par un psychiatre lors de sa garde à vue. Le médecin explique que les interdits sexuels n'ont pas été intégrés par cet homme qui, à 44 ans, n'a quitté que deux ans le domicile de sa mère pour vivre avec une compagne. Ils se sont séparés alors qu'elle était enceinte. "Il n'y a pas de pathologie, il n'est pas dangereux pour lui-même, mais il l'est pour les autres" écrit le psychiatre.

Un an de prison avec sursis

Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet et a condamné le prévenu à un an de prison avec sursis et trois ans de suivi socio judiciaire.